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Première partie : présentation du résumé

1 M thodologie : le r sum ou contraction de texte [par Gilles Negrello, du lyc e Champollion] Premi re partie : pr sentation du r sum 1. D finition Le r sum consiste r crire un texte plus bri vement, en respectant un nombre impos de mots, tout en retenant les informations essentielles. 2. Int r t de l exercice * Du point de vue des comp tences : Le r sum r pond des besoins pratiques : lors des tudes et dans la vie professionnelle, toute recherche documentaire passe par un travail de r sum , n cessaire pour conserver une trace crite (fiches) des documents consult s. * Du point de vue de l apprentissage : Le r sum est un exercice formateur.

titre du livre d’où il est extrait, date de publication. Même si l’on ignore qui est l’auteur, ces indications ... sociologie, philosophie, critique littéraire…) Après la première lecture, pour faire un premier bilan, on note en tête de son brouillon : - le thème du texte, - …

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1 1 M thodologie : le r sum ou contraction de texte [par Gilles Negrello, du lyc e Champollion] Premi re partie : pr sentation du r sum 1. D finition Le r sum consiste r crire un texte plus bri vement, en respectant un nombre impos de mots, tout en retenant les informations essentielles. 2. Int r t de l exercice * Du point de vue des comp tences : Le r sum r pond des besoins pratiques : lors des tudes et dans la vie professionnelle, toute recherche documentaire passe par un travail de r sum , n cessaire pour conserver une trace crite (fiches) des documents consult s. * Du point de vue de l apprentissage : Le r sum est un exercice formateur.

2 Il apprend analyser un texte pour le comprendre puis le reformuler. Cela d veloppe les capacit s de lecture et de r daction, en obligeant respecter une exigence de rigueur. * Du point de vue de l valuation : Le r sum constitue un test - de culture g n rale : il est impossible de r sumer correctement un texte si l on n est pas un peu au courant du th me trait dans ce texte ; - d intelligence : le r sum exige une bonne compr hension du texte (pour viter les contresens), de la logique et de l objectivit (pour respecter la pens e d autrui sans l interpr ter) ; - d expression : une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et pr cis (en particulier le vocabulaire abstrait) sont n cessaires pour reformuler des id es en les condensant.

3 3. R gles du r sum * Suivre l ordre du texte d origine Il faut respecter le mouvement du raisonnement, la succession des id es. Attention : cela ne signifie pas qu il faille r duire tous les paragraphes dans les m mes proportions ; certains paragraphes peuvent tre sans grand int r t. C est la suite des id es principales qui doit tre rendue. * Conserver le m me syst me d nonciation Le r sum utilise les m mes pronoms et les m mes temps verbaux que le texte d origine. Par exemple, si le texte d origine utilise la premi re personne du singulier (je) et le pr sent de l indicatif, le r sum fera de m me. Il ne faut pas prendre de distance par rapport au texte ; sont donc exclues les formules du type : Selon l ou L auteur dit.

4 *Reformuler le texte Il faut absolument viter de faire un assemblage de citations. Le r dacteur du r sum doit utiliser son propre vocabulaire. Cependant, pour les mots-cl s, il est inutile de chercher des quivalents approximatifs qui conduiraient gauchir le texte. Exceptionnellement, on peut citer entre guillemets une formule courte qui para t particuli rement significative. * Respecter le nombre de mots imparti Il faut faire figurer la fin du r sum le nombre exact de mots utilis s (ce total sera v rifi et toute erreur s v rement sanctionn e). On dispose d une marge de plus ou moins 10 %.

5 Par exemple, pour un r sum demand en 200 mots, +/- 10 %, on peut utiliser entre 180 et 220 mots. Toujours se rapprocher de la limite haute. Attention : Soyez attentif la m thode de comptage partiel indiqu e dans la consigne. Certains concours demandent de placer une barre tous les 20 ou tous les 50 mots ; d autres demandent d indiquer en face de chaque ligne le nombre de mots qu elle contient. 2 Comment compter les mots ? La r gle de base pour le r sum repose sur une d finition visuelle : un mot est une unit typographique isol e par deux blancs. Exemple : Jean de La Fontaine = 4 mots ; Charles de Gaulle = 3 mots.

6 Tous les petits mots (articles, conjonctions, pronoms) comptent pour un mot. Cas particuliers : Les dates comptent pour un mot (ex : 1789 = 1 mot). Les pourcentages comptent pour un mot (ex : 50 % = 2 mots). Les sigles comptent pour un mot (ex : SNCF = 1 mot) Les mots compos s : on consid re que le tiret s pare deux mots au m me titre qu un espace. Exemples : c est- -dire = 4 mots, apr s-midi = 2 mots, chou-fleur = 2 mots. Mais aujourd hui = 1 mot ; socio- conomique = 1 mot, puisque les deux unit s typographiques sont ins cables. * Mentionner les r f rences du texte M me si ce n est pas toujours obligatoire, il para t de bonne m thode d indiquer la fin du r sum l auteur et la source (journal, revue, ) du texte.

7 Dans tous les cas, ces indications n entrent pas dans le d compte des mots. 4. Pr paration de l exercice Il faut allier une pr paration g n rale, consistant en lectures diversifi es (en particulier de la presse) et en prise de notes sur des livres, et une pr paration pratique consistant tout simplement s entra ner au r sum , de pr f rence en temps limit une des principales difficult s de l exercice consistant le r aliser vite et bien. Deuxi me partie : M thode Sch ma de la m thode : I. Phase d analyse A. Premi re lecture B. Analyse pr alable du texte 1. au niveau du paragraphe 2. au niveau de l ensemble du texte II.

8 Phase de synth se C. tablissement du plan du texte et de celui du r sum D. R daction du r sum E. Pr sentation , criture, r vision Pr sentation d taill e des diff rentes tapes : I. ANALYSE Cette premi re phase du travail peut tre r alis e directement sur la photocopie, en portant des annotations sur le texte et dans ses marges : soulignement l aide de diff rentes couleurs, phrases en style t l graphique, symboles de relations logiques. A. La d couverte du texte 1. Observation des r f rences du texte Avant de commencer lire le texte, il faut examiner les r f rences qui l accompagnent : nom de l auteur, titre du livre d o il est extrait, date de publication.

9 M me si l on ignore qui est l auteur, ces indications donnent une premi re id e sur la nature et le sujet du texte, ventuellement sur son orientation id ologique. 2. Premi re lecture 3 Lors de la premi re lecture du texte, on peut surligner les r f rences culturelles qu il mentionne : noms propres, titres d uvres, dates, etc. afin de d terminer rapidement le domaine de connaissance dont rel ve le texte (histoire, sociologie , philosophie, critique litt ) Apr s la premi re lecture, pour faire un premier bilan, on note en t te de son brouillon : - le th me du texte, - la th se d fendue par l auteur. B. L analyse pr alable du texte 1.

10 Au niveau du paragraphe La v ritable unit de pens e d un texte est le paragraphe, non la phrase. Un paragraphe bien structur est construit comme une dissertation en raccourci : nonc du sujet / argument / exemple / formule conclusive. M me lorsque la structure est plus souple, chaque paragraphe contient en principe une id e importante et la division en paragraphes est r v latrice du plan du texte. Travail l int rieur de chaque paragraphe : a) Souligner les mots-cl s, les expressions-cl s, voire les phrases-cl s (mais les passages soulign s doivent tre courts). Pour rep rer les mots et expressions cl s, deux indications : - ils sont souvent droite du verbe, en position grammaticale de r gime (compl ment d objet ou attribut du sujet) ; - ils sont souvent organis s en s ries compl mentaires ou en paires oppos es.


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