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Recommandations pour la mise en œuvre pratique ... - Belgium

Recommandations pour la mise en pratique et le contr le de la ventilation et de la qualit de l'air int rieur dans le contexte de la pand mie de COVID-19. Task Force Ventilation . Version 12 juillet 2O21. Ce texte a t r dig par la Task Force Ventilation du Commissariat Corona. Membres du groupe de travail : Sara Benoy (Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid). Ann Beusen (VIPA). Pierre-Yves Badot (R gie des B timents). Benjamin Bienfait (SPF conomie). Pieter Bolle (SPF ETCS). Samuel Caillou (CSTC). Niels De Kempeneer (R gion flamande D partement Environnement). Arnold Janssens (UGent). Jelle Laverge (UGent). Yannick Paulet (Centre r gional de Crise de Wallonie). Marianne Stranger (VITO). Sofie Vandenbroeck (Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid). Mart Verlaek (R gion flamande - D partement Environnement). Peter Wouters (CSTC). Ont t impliqu s via le groupe de pilotage : Bart Bautmans (R gion flamande).

intérieur dans le contexte de la ... Le port du masque constitue donc une mesure à la source. Les masques FFP2 sont à ce niveau plus efficaces que les masques chirurgicaux, qui sont à leur tour plus efficaces que les masques buccaux en coton multicouches, etc. La nature de

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1 Recommandations pour la mise en pratique et le contr le de la ventilation et de la qualit de l'air int rieur dans le contexte de la pand mie de COVID-19. Task Force Ventilation . Version 12 juillet 2O21. Ce texte a t r dig par la Task Force Ventilation du Commissariat Corona. Membres du groupe de travail : Sara Benoy (Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid). Ann Beusen (VIPA). Pierre-Yves Badot (R gie des B timents). Benjamin Bienfait (SPF conomie). Pieter Bolle (SPF ETCS). Samuel Caillou (CSTC). Niels De Kempeneer (R gion flamande D partement Environnement). Arnold Janssens (UGent). Jelle Laverge (UGent). Yannick Paulet (Centre r gional de Crise de Wallonie). Marianne Stranger (VITO). Sofie Vandenbroeck (Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid). Mart Verlaek (R gion flamande - D partement Environnement). Peter Wouters (CSTC). Ont t impliqu s via le groupe de pilotage : Bart Bautmans (R gion flamande).

2 Amaury Bertholome (F d ration Wallonie-Bruxelles). Loic Bosson (F d ration Wallonie-Bruxelles). Stijn Callebaut (R gion flamande). Guillaume Creusat (Bozar). Christophe Delepine (AVIQ). Brecht De Vos (Sport Vlaanderen). Manu Dierckx (R gion flamande). Jean-Marie Dochy (Commissariat Corona). Marc Francaux (UCLouvain). Thomas Gilson (F d ration Wallonie-Bruxelles). Milis Gonzague (autorit s wallonnes). Vincent Hitabatuma (F d ration Wallonie-Bruxelles). Anthony Kets (R gion flamande). Cindy Lemoine (F d ration Wallonie-Bruxelles). Eric Lambert (R gie des B timents). Carl Maschietto (Service public de Wallonie). Erik Smeets (Agentschap Facilitair Bedrijf, autorit s flamandes). Nathalie Snackers (Gouvernement de la Communaut germanophone). Ellen Thielens (R gion flamande). Myriam Vanderlinden (AVIQ). Kim Vanderpoorten (D partement Culture, Jeunesse et M dias, autorit s flamandes).

3 Stephane Vanreppelen (Bozar). Alfred Volckaerts (SPF ETCS). Pierre Wilquet (F d ration Wallonie-Bruxelles). Joerg Zimmerman (DGov). 1. TABLE DES MATI RES. 1. MODIFICATIONS PAR RAPPORT LA VERSION PR C DENTE ..3. 2. INTRODUCTION ..3. 3. VENTILATION, CO2 ET COVID-19 ..6. 4. PLAN DE MISE EN UVRE ..7. TAPE 0 : Ouvrez les fen tres et/ou les portes ext rieures si possible ..9. TAPE 1 : Informations sur les activit s ..10. TAPE 2 : Disposez-vous d'un syst me de ventilation m canique ? ..11. TAPE 3 : Analyse de l'installation de ventilation m canique ..11. TAPE : D bit d'air frais connu dans le cadre du Code du bien- tre au TAPE : D termination du d bit d'air neuf par mesure TAPE : Estimation de la capacit et/ou des d bits nominaux sur la base des mesures de CO2 ..12. TAPE 4 : D termination de la capacit nominale selon le d bit de ventilation ..13. TAPE 5 : Disposez-vous d'un appareil de mesure du CO2 ?

4 14. TAPE 6 : y a-t-il au moins un capteur de CO2 par local ? ..14. TAPE 7 : Surveillance permanente de la concentration en CO2 ..14. TAPE 8 : La concentration en CO2 est-elle rarement sup rieure 900 ppm ? ..14. TAPE 9 : Dispositions en cas de valeurs CO2 lev es avec des mesures permanentes ..15. TAPE 10 : Mesures al atoires de la concentration en CO2 ..15. TAPE 11 : Les concentrations en CO2 mesur es al atoirement sont-elles suffisamment basses ? ..15. TAPE 12 : Dispositions si les valeurs de CO2 relev es al atoirement ne sont pas assez basses 16. TAPE 13 : Gardez toujours les fen tres et les portes ouvertes ..16. TAPE 14 : Actions si la situation est TAPE 15 : Plan d'action pour l'am lioration des dispositifs de ventilation ..18. TAPE 16 : Purification de l'air ..18. 5. CHECKLIST ..21. ANNEXE 1 : CHECKLIST ..0. ANNEXE 2 : CONSEILS VISANT ENCOURAGER L'ADOPTION DES BONNES PRATIQUES.

5 0. ANNEXE 3 : OUTIL BSOH POUR LA PR DICTION DE L' VOLUTION DE LA CONCENTRATION EN ANNEXE 4 : D TERMINATION DE LA CAPACIT NOMINALE AVEC FEN TRES ET PORTES EXT RIEURES. OUVERTES .. 3. ANNEXE 5 : D TERMINATION DU D BIT DE VENTILATION OU DE LA CAPACIT NOMINALE SUR LA BASE DES. MESURES DE CO2 .. 7. ANNEXE 6 : CODE SUR LE BIEN- TRE AU TRAVAIL ..9. ANNEXE 7 : ESTIMATION DU RISQUE DE CONTAMINATION ET SITUATIONS SP CIFIQUES ..11. ANNEXE 8 : NIVEAUX DE CO2 ADMIS EN CAS DE COMBINAISON DE LA VENTILATION ET DE LA PURIFICATION DE. L'AIR ..12. ANNEXE 9: TAUX DE VENTILATION ..15. ANNEXE 10 - VENTILATION AVEC PORTES ET FEN TRES - COMMENT PROC DER ?..20. ANNEXE 11 : DOCUMENTS ET LIENS ANNEXE 12 : SYMBOLES, UNIT S ET D FINITIONS ..26. 2. 1. Modifications par rapport la version pr c dente Les principales modifications par rapport la version pr c dente sont les suivantes : - Dans l'introduction, le risque de transmission par a rosol est indiqu.

6 La ventilation est l'une des mesures de pr vention, outre la limitation des contacts, la limitation de la dur e, le port des masques, etc. - Le sch ma g n ral a t adapt et comprend pr sent une tape suppl mentaire dans laquelle les d bits de ventilation n cessaires par personne sont d termin s en fonction de l'activit . - La ventilation n cessaire d pend de l'activit . Diff rentes classes d'activit ont t . introduites pour d terminer cet l ment. - Apr s la parution de l'arr t minist riel du 12 mai 2021 d terminant provisoirement les conditions de la mise sur le march des produits de purification de l'air dans le cadre de la lutte contre le SARS-CoV-2 en dehors des usages m dicaux, l' tape relative la purification de l'air a t d velopp e. - Les Recommandations li es l'occupation admise lorsque les fen tres et les portes ext rieures sont ouvertes ont t pr cis es. - Des informations pratiques ont t ajout es sur le taux de ventilation.

7 - Une annexe pratique a t ajout e par rapport la d finition d'une strat gie de ventilation. 2. Introduction Ce document d crit une approche pragmatique pour la mise en uvre d'une ventilation et d'une purification de l'air suffisantes afin de pouvoir minimiser la diffusion du coronavirus et, par extension, d'autres virus l'int rieur. Une tude scientifique r cente d montre que les a rosols constituent la trajectoire principale par laquelle passent les contaminations (cf. figure 1). Il existe par ailleurs d'autres modes de transmission du virus dans lesquels la ventilation joue un moindre r le, comme la transmission directe via de grosses gouttes courte distance (< 1,5 m) et le contact avec les surfaces contamin es. Les a rosols sont de petites gouttes qui sont lib r es partir des voies respiratoires lorsque l'on respire, parle, chante ou crie. Ces a rosols sont tr s petits (environ 0,5 m environ 100 m).

8 Vu leur petite taille, ils peuvent flotter plus longtemps dans l'espace. Chez une personne contamin e, ces a rosols contiennent des particules de virus qui peuvent infecter des personnes encore sensibles. Le risque d'infection d pend de la quantit de particules de virus qu'une personne sensible respire. Autrement dit, le risque d'infection via les a rosols peut tre r duit en pr voyant une ventilation et une purification de l'air. Par ailleurs, chez une personne (potentiellement) infect e, l'usage d'un masque buccal permettra de r duire l' mission de ces a rosols contagieux dans l'espace. Le port du masque constitue donc une mesure la source. Les masques FFP2 sont ce niveau plus efficaces que les masques chirurgicaux, qui sont leur tour plus efficaces que les masques buccaux en coton multicouches, etc. La nature de l'utilisation de la voix aura aussi un effet. Donc, en comparaison avec une respiration l g re, chuchoter produit en moyenne d j 6x plus d'a rosols, parler normalement 17x plus, crier 34x plus et chanter 250x plus.

9 Cela signifie donc qu'il est particuli rement sens de porter un masque buccal l'int rieur lorsque l'on utilise notre voix. Le d bit de respiration aura aussi une influence. En cas d'efforts plus intenses, de plus grands volumes d'air sont inspir s et expir s. La dose potentielle d'a rosols contagieux augmente donc. Cette dose est aussi d termin e par la dur e pendant laquelle on se trouve avec une personne contamin e dans un espace ou dans 3. un espace contamin (autrement dit un espace dans lequel une personne contamin e s'est trouv e pendant une certaine p riode). Enfin, le risque social est d termin par le nombre de personnes sensibles qui se trouvent ensemble dans un m me espace. Cela signifie donc d'une part que la bonne ventilation ou non d'un espace n'est pas l'unique crit re pour le risque, mais d'autre part que mieux l'espace est ventil , plus le risque de contamination sera faible.

10 Vous trouverez de plus amples informations sur la d finition du risque l'annexe 7. Figure 1 : Modes de transmission du SARS-CoV-2 et par extension d'autres virus des voies respiratoires. Nous souhaitons par ailleurs souligner que la ventilation et l'a ration seules ne suffisent pas, mais constituent l'une des mesures visant mieux nous prot ger de la COVID-19 (voir figure 2). L'application d'autres mesures reste donc n cessaire : distance de s curit , port du masque, d sinfection des surfaces, lavage des mains, crans de protection pour autant qu'ils n'emp chent pas la ventilation, etc. Il convient galement de pr ciser que ce document se concentre surtout sur les actions . court et moyen termes. plus long terme, il est essentiel qu'une bonne qualit de l'air int rieur puisse tre garantie en permanence dans tous les locaux et que ceux-ci puissent tre correctement ventil s.


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