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Voies d’eau, voies d’avenir Transport fl uvial : des …

LE CLASSEMENT EUROP ENLes Voies navigables sont classifi es au niveau europ en en fonction de leur ac-cessibilit aux diff rentes cat gories de ba-teaux. En Belgique, le classement va de la classe I (permettant le passage de bateaux offrant un tonnage de maximum 300 t) la classe VIb (9 000 t !). A titre d exemple, le canal Albert fait partie de la classe VIb ; quant au canal du Centre, il est de classe IV (1 350 t).Depuis les ann es 60, la quasi-totalit du r seau wallon est grand gabarit, c est- -dire qu il est adapt aux normes europ en-nes destin es accueillir des bateaux de minimum 1 350 t. DE LA PETITE P NICHE AU CONVOI G ANTSous le vocable p niche que nous em-ployons commun ment pour d signer les bateaux de navigation int rieure, se cache en r alit une grande vari t d embarca-tions aux caract ristiques bien diff rentes.

16 A la Une LES OUVRAGES D’ART... Ecluse: inventée au 15e siècle, l’écluse est aménagée entre deux plans d’eau de niveaux différents, appelés biefs, pour

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1 LE CLASSEMENT EUROP ENLes Voies navigables sont classifi es au niveau europ en en fonction de leur ac-cessibilit aux diff rentes cat gories de ba-teaux. En Belgique, le classement va de la classe I (permettant le passage de bateaux offrant un tonnage de maximum 300 t) la classe VIb (9 000 t !). A titre d exemple, le canal Albert fait partie de la classe VIb ; quant au canal du Centre, il est de classe IV (1 350 t).Depuis les ann es 60, la quasi-totalit du r seau wallon est grand gabarit, c est- -dire qu il est adapt aux normes europ en-nes destin es accueillir des bateaux de minimum 1 350 t. DE LA PETITE P NICHE AU CONVOI G ANTSous le vocable p niche que nous em-ployons commun ment pour d signer les bateaux de navigation int rieure, se cache en r alit une grande vari t d embarca-tions aux caract ristiques bien diff rentes.

2 Petit inventaire de la fl otte que l on peut croiser au fi l de nos fl euves, rivi res et ca-naux : Le Spits , galement appel Freyci-net en France, est la p niche tradition-nelle con ue pour les Voies navigables petit gabarit (classe I). Tonnage : de 250 400 t. Longueur moyenne : 38,50m. Le Campinois est un peu plus grand. A l origine, il a t cr pour naviguer au sud des Pays-Bas et en Belgique sur les canaux de Campine. Tonnage : de 400 650 t. Longueur moyenne : 55m. Le canal du Nord navigue en classe II. Il peut tre form de 2 Spits accoupl s. Tonnage : 800 t. Longueur moyenne : 60m. Le Dortmund-Ems-Kanal ou DEK par-court des Voies de classe III.

3 Tonnage : de 650 1 000 t. Longueur : 75m. Le Rhein-Herne-Kanal ou RHK est le bateau type europ en naviguant en classe IV. Tonnage : de 1 000 1 500 t. Longueur : 80m. Le Grand Rh nan , sp cialement con u pour naviguer sur le Rhin, est utilis en classe Va. Tonnage : de 1 500 3 000 t. Longueur : 100m. Le caboteur ou bateau fl uvio-maritime peut voluer tant en eaux maritimes c -ti res qu en eaux int rieures. Tonnage moyen : 2 500 t. Longueur : 100m. Le grand porte-conteneurs a une capa-cit de 470 EVP, c est- -dire 470 conte-neurs standard mesurant 6m de long sur 2,5m de large (20 pieds). Le convoi pouss navigue g n ralement en classes Vb et VI ; plusieurs barges sont accoupl es et pouss es par un petit bateau sp cifi que de grande puis-sance d nomm pousseur.

4 Tonnage : de 1 600 9 000 t. Longueur : jusque 195m !MARCHANDISES : UN PEU DE TOUTSi les mat riaux de construction se taillent la part belle parmi les marchandises ache-min es par bateaux, bien d autres produits viennent remplir cales et conteneurs. Tout peut tre Transport par bateau et manuten-tionn dans les ports, gr ce du mat riel ad quat, du plus simple au plus sp cialis . Ainsi, le conteneur permet de transporter aussi bien du mat riel informatique que des chaussures ou encore des denr es alimen-taires, comme des oranges par la UneL I M A G E P O U S S I R E U S E D E L A P N I C H E C R O U L A N T S O U S D E S T A S D E C H A R B O N A V C U. DE P U I S U N E Q U I N Z A I N E D A N N E S, L E T R A N S P O R T D E S M A R C H A N D I S E S P A R V O I E D E A U C O N N A T U N S O U F F L E N O U V E A U.

5 FO N C T I O N N E L S E T Q U I P S D E S D E R N I R E S T E C H N O L O G I E S D E C O M M U N I C A T I O N, L E S B A T E A U X D A U J O U R D H U I S O N T P L B I S C I T S P A R L E S P R O F E S S I O N N E L S T A N T P O U R L E U R R L E D A N S L E S C H A -N E S L O G I S T I Q U E S Q U E P O U R L E U R F A I B L E I M P A C T S U R L E N V I R O N N E M E N T. Voies d eau, Voies d avenirTransport fl uvial : des 2008, 45 millions de tonnes de marchandises ont t Transport es sur nos Voies navigables. Il s agit d une aug-mentation d environ 30 % par rapport 1998. 42,1 % Min raux et mat riaux de construction (sable, sel, ciment, ) 11,2 % Minerais (fer, ) 9,4 % Combustibles solides (charbon, ) 8,1 % Produits m tallurgiques (bobines d acier, tubes, fi l de ) 7,8 % Produits p troliers (essence, ) 7,3 % Produits agricoles (c r ales, ) 5,4 % Engrais 3,5 % Produits chimiques (acide sulfurique, produits ) 2,8 % Denr es alimentaires (sucre, cacao, ) 2,2 % Divers (v hicules, ) Le convoi pouss SpitzDepuis les ann es 60, la quasi-totalit du r seau wallon est grand gabarit, c est- -dire qu il est adapt aux normes europ en-nes destin es accueillir des bateaux de minimum 1 350 t.

6 DE LA PETITE P NICHE AU CONVOI G ANTSous le vocable p niche que nous em-ployons commun ment pour d signer les bateaux de navigation int rieure, se cache en r alit une grande vari t d embarca- Min raux et mat riaux de construction Marchandises Transport es sur les Voies d eau wallonnes (2008) spw-dpvni spw-dpvni spw-direction de l editionRWCOM1_1001_Vivre la 149/02/10 10:50:1415 SEPTEMBRE et des hommesLES ACTEURS PRIV SLe batelier est le plus souvent un ma tre-batelier (capi-taine) artisan propri taire de son propre bateau ; il ex -cute le Transport proprement dit. L affr teur ou auxiliaire de Transport a en charge la recherche du bateau ad quat ; il n gocie le contrat de Transport avec le batelier et s occupe des diff rents as-pects r glementaires pour compte d un chargeur ou donneur d ordre est g n ralement le producteur ou le propri taire des marchandises ACTEURS PUBLICSLe SPW : les agents de la DGO2 entretiennent, exploitent et modernisent le r seau fl uvial wallon.

7 Sur le terrain, on trouve notamment les clusiers-barragistes dont la mis-sion principale consiste diriger les op rations de pas-sage des bateaux travers les ouvrages 4 ports autonomes de la R gion wallonne : le Port autonome du Centre et de l Ouest (PACO), le Port auto-nome de Charleroi (PAC), le Port autonome de Li ge (PAL) et le Port autonome de Namur (PAN). Ils ont pour mission d quiper et de g rer les zones portuaires et les zones industrielles d pendantes afi n de les mettre disposition d investisseurs, g n ralement sous forme de police de la navigation d pend de la Police f d rale. Sur son domaine de comp tence (ports maritimes, ports de plaisance et Voies navigables int rieures), elle assure la fonction de police savoir le contr le du respect des r glements sur, autour de l eau et bord des bateaux, le contr le frontalier, d eau, Voies d avenirTransport fl uvial : des Y P I Q U E E T M C O N N U, L E M O N D E D U T R A N S P O R T F L U V I A L R A S S E M B L E U N E S R I E D A C T E U R S P A S S I O N N S P A R L E U R M T I E la UneP DENIS DAGNELIE, BATELIER DEPUIS 20 ANS13 janvier, 15 h.

8 A la barre du Merrimack, Denis navigue sur la Meuse hauteur de Li ge. Il transporte des scories (r sidus m tallurgiques) de Chertal vers une capacit de 1 500 tonnes, le Merrimack est adapt la navigation sur le canal du Centre et celui de Charleroi-Bruxelles via lesquels il se rend r guli rement Gand ou Anvers. Il lui arrive aussi d acheminer des marchandises dans les pays fi l des ann es, on se fait conna tre, explique Denis. Les af-fr teurs savent quel type de marchandises notre bateau est adapt . Pour ma part, je travaille avec 5 soci t s d affr tement. En fonction des contrats, je transporte des produits sid rurgi-ques, du calcaire, parfois des c r ales.

9 Durant les 10 derni res ann es, notre secteur a connu une vo-lution tr s favorable. H las, comme nous sommes tr s d pen-dants de la grosse industrie, nous ressentons tr s fortement la crise actuelle. Denis reste n anmoins optimiste pour l avenir. Pour autant que l conomie red marre, le Transport fl uvial , en tant qu alternative au Transport routier, a encore de beaux jours de-vant SECTEUR VOLUE, LES BATEAUX AUSSIA bord du Merrimack, il y a tout le confort moderne. La partie habitable est comme un vrai petit appartement. Les nouvelles technologies nous ont galement apport plus de facilit s. Le GSM, par exemple, a am lior nos contacts professionnels mais galement familiaux.

10 La batellerie, il est vrai, c est un mode de vie particulier. Entre conjoints, il faut tr s bien s entendre car nous vivons 24 h/24 ensemble. Ensuite, pour les enfants, une fois en ge d tre sco-laris s, il faut trouver des solutions. Soit l internat, soit faire ap-pel la famille. Et puis dans le m tier, on ne compte pas ses heures. Aujourd hui, par exemple, la journ e a d marr 5 h 30 avec le chargement de la cargaison et je vais naviguer jusque 22 son m tier, Denis n en changerai pour rien au monde. Il faut dire que c est une histoire familiale qui remonte tr s loin. Nous en sommes la 6e g n ration. L activit familiale a d but Thuin sur la vers 1800 !


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