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Écoquartier - eduscol.education.fr

Coquartier Quartier Vauban Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Quartier BedZED Londres (Angleterre). coquartier (parfois orthographi co-quartier, selon une graphie impropre) est un n ologisme associant le substantif "quartier" au pr fixe " co", en tant qu'abr viation de l'adjectif " cologique". Controvers par les linguistes francophones en raison de cette formation hasardeuse ( co- n'est pas, en fran ais, le pr fixe distinctif de l' cologie mais aussi bien celui de l' conomie ; cf "sciences- co"), ce n ologisme est promu par le minist re fran ais de l' cologie, de l' nergie, du d veloppement durable et de la mer pour d signer un projet d'am nagement urbain visant int grer des objectifs dits "de d veloppement durable" et r duire l'empreinte cologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l'ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d'exigence ambitieux (cf.)

• meilleure gestion des déplacements avec limitation de la voiture et incitation à l'utilisation de transports doux ( transports en commun , vélo, marche à pied) : les écoquartiers ... concentration de l'habitat et des activités humaines étant moins écologiques que la répartition de la population dans les campagnes pour peu que les ...

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1 Coquartier Quartier Vauban Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Quartier BedZED Londres (Angleterre). coquartier (parfois orthographi co-quartier, selon une graphie impropre) est un n ologisme associant le substantif "quartier" au pr fixe " co", en tant qu'abr viation de l'adjectif " cologique". Controvers par les linguistes francophones en raison de cette formation hasardeuse ( co- n'est pas, en fran ais, le pr fixe distinctif de l' cologie mais aussi bien celui de l' conomie ; cf "sciences- co"), ce n ologisme est promu par le minist re fran ais de l' cologie, de l' nergie, du d veloppement durable et de la mer pour d signer un projet d'am nagement urbain visant int grer des objectifs dits "de d veloppement durable" et r duire l'empreinte cologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l'ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d'exigence ambitieux (cf.)

2 L'appel projets1 lanc par le minist re de l' cologie, de l' nergie, du D veloppement durable et de la Mer (MEEDDM)). Caract ristiques de l' coquartier Selon les promoteurs de ce terme, un coquartier concilierait autant que possible les diff rents enjeux environnementaux dans le but de r duire l'impact du b ti sur la nature : r duction des consommations nerg tiques : les b timents, notamment, r pondent des exigences tr s strictes avec des consommations au m aussi faibles que possible. Les coquartiers remarquables recourent tous aux nergies renouvelables (solaire, le plus souvent). meilleure gestion des d placements avec limitation de la voiture et incitation l'utilisation de transports doux (transports en commun, v lo, marche pied) : les coquartiers favorisent l'usage du v lo gr ce des pistes cyclables, la pr sence de parking v lo s curis , des voies pi tonnes permettent de circuler en toute s curit , des arr ts de bus parcourent le quartier, etc.

3 R duction des consommations d'eau : les eaux pluviales sont r cup r es et utilis es pour arroser les espaces verts, nettoyer la voie publique ou alimenter l'eau des toilettes. limitation de la production de d chets : le tri s lectif est de rigueur, mais les d chets verts peuvent galement tre facilement compost s gr ce des emplacements pr vus cet effet - le compost pouvant ensuite tre utilis pour les jardins et espaces verts. favoriser la biodiversit : suivant les coquartiers, des mesures peuvent tre prises ou encourag es pour permettre une flore et une faune locale de s' panouir. les mat riaux de construction utilis s et les chantiers peuvent faire l'objet d'une attention particuli re (meilleure gestion des d chets de chantier, r utilisation d' l ments dans le cadre d'une r ) Dans un coquartier, les habitants seraient impliqu s d s la conception du quartier ou au d marrage du projet de r habilitation.

4 Fid le aux principes de d veloppement durable qui place la concertation au c ur du processus, la conception de tels quartiers attache une importance particuli re la mixit socio- conomique, culturelle et g n rationnelle. Le quartier durable promeut un acc s plus facile des activit s sportives et culturelles. Du point de vue conomique, les services et les commerces se voudront multi-fonctionnels. Enfin, un accompagnement est souvent mis en place tout au long de la vie de l' coquartier pour duquer les nouveaux arrivants et leur permettre une int gration en ad quation avec les objectifs de d veloppement durable. Concepteurs et usagers De l laboration la phase d exploitation, tout quartier est le r sultat de l action entreprise par une multitude d acteurs aussi vari s que nombreux. L'id e de parer une op ration d'urbanisme du label coquartier mane g n ralement de la collectivit concern e ; parfois, d'un collectif de citoyens.

5 Une quipe de ma trise d' uvre pluridisciplinaire est sollicit e pour articuler les enjeux entre eux : architectes, urbanistes, sociologues, consultants en Lesquels doivent se montrer particuli rement ouverts la protection de l'environnement. Un coquartier ne pourrait pas se faire sans grands acteurs du b timent. On retrouve donc des promoteurs, investisseurs et gestionnaires de r seaux. En France, les bailleurs sociaux se sont beaucoup impliqu s dans les quartiers puisqu'ils ont tout int r t voir les factures nerg tiques diminuer. Ils sont devenus un moteur majeur dans le lancement de telles op rations. La participation des habitants doit s tablir tr s en amont de la construction ou de la r novation du quartier. En prenant ainsi part la conception de leur futur lieu de vie, les habitants sont incit s respecter les principes de fonctionnement (notamment les taux de tri ou de possession d'une voiture, deux indicateurs souvent r v lateurs du succ s d'un coquartier).

6 On peut souligner l originalit des d marches d velopp es pour encourager cette participation : r seau intranet au quartier, forum internet, publication de revue de quartier, d bats, s minaires, Les associations de d fense de l environnement sont troitement impliqu es, ayant des int r ts vidents dans la mise en place de tels quartiers. La participation citoyenne coupl e au principe de subsidiarit est un l ment essentiel d un quartier durable. Ainsi, dans une cole primaire de Beckerich au Luxembourg, il a t demand aux l ves d imaginer la forme des parterres autour des arbres de leur cole. R sultat : ils ont imagin des parterres en forme d toiles l o les architectes tracent g n ralement de simples ronds ou carr ducation et sensibilisation Un coquartier ne peut correctement fonctionner que si ses habitants participent sa r ussite et jouent le jeu.

7 A cette fin, l' ducation environnementale est incontournable et se poursuit tout au long de la vie de l' coquartier car la population, comme ailleurs, se renouvelle. Ainsi, la plupart des quartiers ont mis en place des structures de promotion du d veloppement durable uniquement destination des habitants : agence de communication, achat collectif d ampoules basses consommations, site Web, prospectus, conf rences, animations pour Une forme de gouvernance interne au quartier se met souvent en place, sur un mode participatif (ph nom ne plut t observ dans les quartiers scandinaves et anglo-saxons). Vesterbro au Danemark, chaque immeuble lit un repr sentant pour le conseil d lots [r f. n cessaire], instance consultative pour tous les am nagements du quartiers. Les quartiers durables mettent souvent en uvre des processus audacieux et innovant tant au niveau de la participation que de la sensibilisation.

8 Service, commerce et culture Dans l optique de r duction des distances, le quartier durable tente d tablir un zonage multifonctionnel. R unissant videmment du logement, mais aussi des entreprises, des services, des commerces (souvent au rez-de-chauss e des immeubles), des salles de spectacle,.. Un exemple de ce genre d installation est par exemple le centre Krokus Hanovre, qui r unit sous le m me toit : une biblioth que, un centre d arts, des salles de r unions, un studio, un atelier et une maison de quartier ! Dans ce zonage multifonctionnel se trouvent galement de nombreux espaces verts. Ici aussi, les quartiers durables marquent leur originalit par le fait d viter la s paration entre les jardins priv s et les espaces publics, ceci afin de constituer un continuum vert et d augmenter le bien- tre. Action sociale et sant [modifier] La mixit interg n rationnelle, culturelle et socio- conomique est une priorit dans l laboration d un quartier durable.

9 Pas toujours facile r aliser concr tement, celle-ci est nettement encourag e par divers moyens : en variant la taille de l appartement, en am nageant des appartements pour certaines cat gories de personnes (personnes mobilit r duite, personnes g es) et en fixant une limite maximale aux revenus des Hammarby, en Su de, le sport a aussi t mis l honneur avec des pistes de jogging et des terrains de sport en plein air au c ur du quartier. Exemples On trouve des coquartiers dans de grandes m tropoles europ ennes comme : Stockholm (Hammarby Sj stad) Hanovre Fribourg-en-Brisgau (le quartier Vauban) Malm Londres (le quartier BedZED) Dongtan (Chine) Eva Lanxmeer (Pays-Bas) Critiques La notion d' coquartier ne prend son sens que lorsqu'il est question d'urbaniser ou de modifier l'urbanisation d'un quartier au sein d'une ville.

10 A ce titre il est tonnant de voir appara tre des projet d' coquartier ruraux2,3, alors que la majorit des campagnes est d sert e. La concentration de l'habitat et des activit s humaines tant moins cologiques que la r partition de la population dans les campagnes pour peu que les habitants respectent les principes de l' cocitoyennet (transports propres, tri des d chets, d veloppement de l'auto- nergie, mise en commun des moyens, ..). Des voix s' l vent aussi pour d noncer la r cup ration du concept par des "promoteurs architectes" dont les projets couteux ne respectent qu'en partie le principe de la notion d' coquartier et peuvent m me terme contribuer augmenter l'empreinte cologique (d placements non raisonn s, commerces de proximit non pr vus)4,5,6. Par ailleurs la cr ation de ces quartier nouveaux ne doit pas masquer la n cessit de r nover nos villes enti rement et surtout de faire voluer les comportement des habitants en favorisant les changes et la concertation ( cologique, politique, conomique) dans les quartiers existants5.


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