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Association mitomycine C - 5-fluoro-uracile - FFCD

1 FICHE DE TOXICITE Association mitomycine C - 5-fluoro-uracile Pharmacodynamie : Association d un antibiotique cytotoxique de la classe des alkylants, la mitomycine C (AMETYCINE ) et d un antim tabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5-fluoro-uracile . La tol rance de ce traitement est le plus souvent satisfaisante. Des effets secondaires ind sirables sont cependant possibles qui peuvent tre graves voire mortels en l absence de prise en charge pr coce adapt e. Ils sont list s ci-dessous. TOXICITE DIGESTIVE Mucite La stomatite est fr quente.

1 FICHE DE TOXICITE Association mitomycine C - 5-fluoro-uracile Pharmacodynamie: association d’un antibiotique cytotoxique de la classe des alkylants, la mitomycine C (AMETYCINE ®) et d’un antimétabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5-fluoro- uracile. La tolérance de ce traitement est le plus souvent satisfaisante.

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1 1 FICHE DE TOXICITE Association mitomycine C - 5-fluoro-uracile Pharmacodynamie : Association d un antibiotique cytotoxique de la classe des alkylants, la mitomycine C (AMETYCINE ) et d un antim tabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5-fluoro-uracile . La tol rance de ce traitement est le plus souvent satisfaisante. Des effets secondaires ind sirables sont cependant possibles qui peuvent tre graves voire mortels en l absence de prise en charge pr coce adapt e. Ils sont list s ci-dessous. TOXICITE DIGESTIVE Mucite La stomatite est fr quente.

2 Elle peut aller d une simple irritation buccale une aphtose majeure et douloureuse retentissant sur l alimentation orale. Elle peut tre pr venue dans une certaine mesure par la r alisation pluri-quotidienne de bains de bouches avec une solution de bicarbonate de sodium 1,4% et le respect d une bonne hygi ne bucco-dentaire (brossage des dents apr s chaque repas au moyen d une brosse dents souple). Diff rents types de bains de bouche peuvent tre propos s de fa on empirique en cas de survenue d une stomatite dont la nature d pend de sa s v rit , de l importance des ph nom nes douloureux et des habitudes des prescripteurs.

3 On peut citer, titre d exemple, les bains de bouche base de sucralfate, d ac tylsalicylate de lysine ou de cortico des ( galement utilisables sous la forme de comprim s). Une solution de morphine et le violet de gentiane 0,1% peuvent galement tre utilis s dans les formes s v res ; l eau oxyg n e et l acide tranexamique dans les formes h morragiques ; la vaseline dans les rares formes dess ch es et cro Il est important de noter qu il n existe pas, l heure actuelle, de d monstration convaincante de l efficacit de ces prescriptions ni d attitude consensuelle pour le traitement de la stomatite.

4 Que les pr parations officinales plus ou moins complexes doivent tre vit es compte-tenu des incertitudes concernant leur stabilit ; que les antalgiques administr s par voie g n rale (y compris morphiniques) sont parfois n cessaires et que la possibilit d une infection fungique ou herp tique doit toujours tre voqu e. Naus es et vomissements Cette chimioth rapie est consid r e comme faiblement m tog ne. La pr vention des naus es et des vomissements aigus repose, en premi re intention, sur l administration, le jour de la chimioth rapie, soit d un antagoniste dopaminergique (par exemple, m toclopramide la dose de 10 mg par voie intraveineuse), soit d un cortico de (par exemple, m thyprednisolone la dose de 40 mg par voie intraveineuse).

5 La tol rance du traitement doit tre valu e avant chaque nouvelle administration de la chimioth rapie. Une modification est parfois n cessaire (introduction d un antagoniste des r cepteurs 5-HT3 la s rotonine - ondans tron, granis tron, tropis tron, dolans tron, palonos tron - voire, exceptionnellement, d apr pitant, inhibiteur du r cepteur de la neurokinine 1, NK1). Une anxi t importante et l existence de ph nom nes d anticipation peuvent justifier l Association d un traitement par benzodiaz pine de type alprazolam ou lorazepam.

6 La survenue de naus es et/ou de vomissements pendant l intercure doit conduire recommander les r gles hygi no-di t tiques suivantes : repas r guliers, de petits volumes, consomm s frais ou temp rature ambiante, ing r s lentement et suivis d une p riode de repos ; viction des aliments frits, gras, pic s et fortement odorants au profit d aliments faciles dig rer : toasts, yaourts, riz, pommes de terre, viandes maigres, fruits, glaces .. ; limitation du volume des boissons (eau, boissons p tillantes) au 2 cours des repas et r partition les apports liquidiens tout au long de la journ e ; ventuellement, exercices de La prescription d anti m tiques (essentiellement de type neuroleptique, en favorisant les lyophilisats oraux) et/ou d anxiolytique peut galement tre utile.

7 En cas d intol rance digestive avec impossibilit de prise de m dications orales, d shydratation et retentissement sur l alimentation, une hospitalisation est n cessaire pour r hydratation intra-veineuse et prise en charge symptomatique. Diarrh e La diarrh e est possible. Elle est g n ralement peu s v re et apparait dans les jours suivant l administration de la chimioth rapie. Elle justifie la mise en place de mesures hygi no-di t tiques ad quates et l institution d un traitement symptomatique, le plus souvent par lop ramide.

8 Une prudence particuli re s impose en cas d Association de la fi vre et/ou une neutrop nie et/ou des naus es ou de vomissements ainsi que chez les sujets g s. Les formes s v res n cessitant une hospitalisation pour r hydratation et correction des troubles hydro- lectrolytiques sont possibles mais rares. TOXICITE HEMATOLOGIQUE La toxicit h matologie de cette Association peut int resser les 3 lign es h matopo tiques mais pr domine sur les lign es granulocytaire ( 5-fluoro-uracile ) et m gacaryocytaire ( mitomycine C).

9 L an mie est plus rare et doit syst matiquement voquer, lorsqu elle est brutale et associ e une thrombop nie, une origine h molytique dans le contexte d un syndrome h molytique et ur mique. Cette toxicit justifie la surveillance p riodique de la NFS et une vigilance particuli re en cas de fi vre. L apparition d une fi vre chez un malade sous chimioth rapie n cessite une valuation clinique rigoureuse la recherche de signes de gravit (instabilit h modynamique, d ) et d un foyer infectieux (pneumopathie, infection au niveau de la chambre implantable notamment) ainsi que la r alisation d une NFS en urgence.

10 En cas de neutrop nie associ e, le maintien domicile est possible sous r serve :1) de la prescription d une antibioth rapie empirique (g n ralement Association amoxicilline / acide clavulanique - 1000 mg/125mg matin, midi et soir - et ciprofloxacine - 750 mg matin et soir) ; 2) d une r valuation clinique quotidienne ; 3) d une surveillance de la NFS toutes les 48 heures lorsque les diff rents crit res suivants sont valid s : * absence de signe clinique de gravit (h modynamique stable ++) * absence d argument clinique en faveur d une pneumopathie * absence d argument clinique en faveur d une infection de la voie veineuse centrale * taux de polynucl aires neutrophiles (PNN) 500 mm-3 * absence d intol rance digestive (possibilit d administrer le traitement antibiotique par voie orale)


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