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Concours externe d’adjoint administratif de 1ere classe de ...

PR FET DE LA R GION RH NE-ALPESC oncours externe d adjoint administratifde 1ere classe de l Int rieur et de l Outre-MerR gion Rh ne-AlpesSession 2015 Epreuve N 1 Epreuve crite consistant, partir d'un texte d'ordre g n ral d'une page au maximum ou de 300 350 mots, en la r ponse 6 8 questions destin es v rifier les capacit s de compr hension du candidat et son aptitude retranscrire et ordonner les id es principales du texte (dur e : 1h30, coefficient 3).Assurez-vous d tre en possession de la totalit du sujet avant de commencer l le cas contraire, demandez un nouvel exemplaire aux surveillants de sujet comporte trois pages num rot es de 1/3 3 seul sujet sera remis par usage de tout ouvrage de r f rence, de tout dictionnaire est rigoureusement vous est rappel que votre identit ne doit figurer que dans le coin sup ri

PRÉFET DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES Concours externe dadjoint administratif de 1ere classe de l’Intérieur et de l’Outre-Mer Région Rhône-Alpes Session 2015 Epreuve N°1 Epreuve écrite consistant, à partir d'un texte d'ordre général d'une page au maximum ou de

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1 PR FET DE LA R GION RH NE-ALPESC oncours externe d adjoint administratifde 1ere classe de l Int rieur et de l Outre-MerR gion Rh ne-AlpesSession 2015 Epreuve N 1 Epreuve crite consistant, partir d'un texte d'ordre g n ral d'une page au maximum ou de 300 350 mots, en la r ponse 6 8 questions destin es v rifier les capacit s de compr hension du candidat et son aptitude retranscrire et ordonner les id es principales du texte (dur e : 1h30, coefficient 3).Assurez-vous d tre en possession de la totalit du sujet avant de commencer l le cas contraire, demandez un nouvel exemplaire aux surveillants de sujet comporte trois pages num rot es de 1/3 3 seul sujet sera remis par usage de tout ouvrage de r f rence, de tout dictionnaire est rigoureusement vous est rappel que votre identit ne doit figurer que dans le coin sup rieur droit de votre copie.

2 Toute mention d'identit ou toute indication pouvant tre interpr t e comme signe de reconnaissance, port e sur toute autre partie de la copie ou des intercalaires que vous remettrez en fin d' preuve entra nera l'annulation de cette la d centralisation favorise les go smes locauxLa d centralisation a atteint des limites, particuli rement dans le domaine de la construction et du logement : cette opinion est de plus en plus partag e, de la Fondation Abb Pierre la F d ration des promoteurs immobiliers, en passant par l Union sociale pour l habitat. Le Medef lui-m me en appelle lutter contre le malthusianisme local et r clame un tat garant des politiques de logement.

3 Les lois de d centralisation de 1981 ont confi aux maires non seulement le pouvoir d dicter les r gles de constructibilit dans leur commune - travers le plan d occupation des sols, devenu aujourd hui le plan local d urbanisme -, mais aussi de d livrer les permis de construire. Ce sont donc eux qui d tiennent les cl s de la construction, et les ministres successifs du logement ont beau s poumoner et fixer un objectif national de 500 000 logements neufs par an, dont 150 000 logements sociaux, si des maires n en veulent pas, rien ne se passe sur leur territoire. [..]L Etat peine imposer sa politiqueToutes les tentatives pour remonter la d cision d accorder les permis de construire un chelon plus large que la commune ont chou.

4 La loi Chev nement du 12 juillet 1999, qui a relanc l intercommunalit , s est bien gard e de toucher au pouvoir d urbanisme des maires. C cile Duflot, dans la loi du 24 mars 2014 pour l acc s au logement et un urbanisme r nov (ALUR), n a pas davantage os remettre en cause la comp tence des lus d livrer les permis de construire, mais elle a impos , l horizon 2017, le plan local d urbanisme intercommunal (PLUI). [..]Le r quilibrage voulu entre quartiers d habitat social et banlieues r sidentielles devient impossible, et les dynamiques de revenus et de march immobilier creusent encore l cart de richesse entre eux.

5 Une tude men e par l Institut d am nagement et d urbanisme (IAU) de l Ile-de-France montre que, dans les 31 communes les plus ais es de la r gion, soit les 6 me, 8 me, 16 me arrondissements de Paris et quelques banlieues chics de l Ouest, le revenu moyen des m nages s est, entre 2001 et 2011, accru de 22 % en euros constants. Sur la m me p riode, il chutait de 1 % dans le secteur le plus pauvre, les 19 communes ou quartiers parisiens situ s au nord-est de la capitale et en chiffres de l accueil des immigr s sont encore plus loquents. La proportion de la population immigr e est, dans ces quartiers pauvres et modestes tels que d finis par l IAU, pass e de 27,4 % des habitants , en 1990, 35 % en 1999 et 44,2 % en communes se sp cialisent malgr elles dans l accueil des plus pauvres.

6 Les m mes dynamiques sont l oeuvre en mati re d emploi, accentuant les disparit s entre les territoires ruraux qui ont vu, avec la crise, fermer nombre d usines, tandis que les grandes aglom rations attirent de plus en plus d emplois. La perte d activit s aggrave avec la fermeture des services publics, postes, coles, h pitaux, une tude de l Association pour l emploi des cadres (APEC), publi e fin mars, 58 % des 2,9 millions de cadres se concentrent dans 17 des 360 bassins d emploi. Ces zones, port es par une forte pr sence du secteur tertiaire, ont, entre 2009 et 2014, bien r sist la crise, gagnant 2,5 % d emplois salari s (contre +0,4 % en moyenne nationale et -1,1 % dans les autres zones).

7 Cette hyperconcentration provoque embolie des transports, pollution et flamb e des prix des logements. Sans en appeler au retour de la gaullienne et omnipotente D l gation l am nagement du territoire et l action r gionale, cr e en 1963, n est-il pas souhaitable que l Etat et les r gions puissent vraiment mettre en uvre l id e d galit des territoires, grav e au fronton du minist re mais, jusqu ici, rest e pure incantation ?Extrait de l analyse d Isabelle REY-LEFEBVRE, Service France, pour Le Monde (15 avril 2015)2 Quand la d centralisation favorise les goismes locaux1- A la lecture du texte, comment d finiriez-vous le terme d centralisation ?

8 ( 3 points) 2- Qu est-ce qu un logement social ? (2 points )3- Selon l auteur, pourquoi les objectifs nationaux de cr ation de logements ne sont-ils pas atteints ? (3 points )4- Quelles sont les solutions apport es par l auteur pour favoriser la construction de logements ?(3 points ) 5- En vous appuyant sur le texte, expliquez le cercle vicieux li au peuplement de certaines communes ? (4 points )6- Expliquez ce que veut dire l auteur lorsqu il utilise les termes pure incantation ? ( 3 points )2 points seront attribu s la pr sentation g n rale (orthographe, syntaxe ..) 3


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