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CONDUITE APICOLE EN SYNERGIE AVEC L’ ABEILLE

CONDUITE APICOLE EN SYNERGIE AVEC L ABEILLEJan KUPPENSM thode de travail bas e sur les principes suivants : RESPECT DE LA viter de contrarier la nature afin d obtenir des colonies fortes. REDUCTION MAXIMALE DU NOMBRE DES et respecter les lans de la colonie pour canaliser l essaimage. REMISE DE L ESSAIM A L EMPLACEMENT DE LA apr s avoir d plac cette derni re. REVALORISATION DE LA FIEVRE D en l int grant dans notre CONDUITE APICOLE et en profitant des nergies qu elle lib re pour obtenir plus de miel. FAMILIARISATION DU VOISINAGE AVEC L duquer notre entourage par une relation conviviale et des changes face.

Kuppens Jan 5 Considérations à la base du choix de ma conduite apicole L’apiculteur que nous sommes est en quelque sorte le produit des autres (ce que nous avons enten-

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1 CONDUITE APICOLE EN SYNERGIE AVEC L ABEILLEJan KUPPENSM thode de travail bas e sur les principes suivants : RESPECT DE LA viter de contrarier la nature afin d obtenir des colonies fortes. REDUCTION MAXIMALE DU NOMBRE DES et respecter les lans de la colonie pour canaliser l essaimage. REMISE DE L ESSAIM A L EMPLACEMENT DE LA apr s avoir d plac cette derni re. REVALORISATION DE LA FIEVRE D en l int grant dans notre CONDUITE APICOLE et en profitant des nergies qu elle lib re pour obtenir plus de miel. FAMILIARISATION DU VOISINAGE AVEC L duquer notre entourage par une relation conviviale et des changes face.

2 4 CONSID RATIONS LA BASE DU CHOIX DE MA CONDUITE APICOLE ..5 1. L abeilles ..5 2. La colonie d abeilles ..5 3. La loi de la grappe ..5 4. Le d veloppement naturel de la colonie ..5 5. L essaimage naturel ..6 6. La lutte contre l essaimage ..7 7. La sant de l ABEILLE ..8 8. Les maladies ..9 9. L environnement ..9 10. La bonne ruche ..9 11. L apiculteur artisan ..9 CONDITIONS DANS LESQUELLES JE TRAVAILLE ..10 Principe de base ..11 Qualit de l environnement ..11 Premi res lectures au trou de vol ..12 D veloppement intensif du couvain ..12 Colonies faibles et r union ..13 Cadre t moin ..13 Pose de la 1 re hausse.

3 13 Agrandissement du nid couvain ..13 Pose de la 2 me hausse ..14 D veloppement maximal ..14 Premi re extraction ..14 Essaimage AVEC R CUP RATION de l essaim ..14 Imminence de l essaimage ..14 Sortie de l essaim ..15 L essaim primaire ..15 Capture de l essaim ..15 Soins la souche ..16 Enruchage provisoire de l essaim ..16 D placement de la souche ..17 Constitution de r serves pour l essaim ..17 Contr le de l absence d essaim secondaire ..17 Essaimage SANS R CUP RATION de l essaim ..17 TROIS TECHNIQUES ALTERNATIVES ..18 1. L essaim anticip ..18 2. L essaim nu ..18 3. L accouchement Taranov ..18OP RATIONS POST-ESSAIMAGE.

4 19 1. Contr le de la qualit des reines ..20 2. S lection des reines ..20 3. R union des colonies ..20 4. Superc dure ..20 HIVERNAGE ..21 1. L chage des cadres ..21 2. Nourrissement d hiver et pesage des ruches ..21 3. Traitement anti-varroas ..22 QUELQUES R FLEXIONS FINALES ..23 P r f a c eEn passant en revue mes 2O ans d apiculture, me reviennent des souvenirs d enfance. Ain-si, je prends conscience de la chance d avoir eu un p re et trois oncles initiation en apiculture ne date pour-tant pas d alors. En ce temps, j avais d autres centres d int r t. Mes activit s apicoles se limitaient aux coups de mains impos s avec bienveillance par mon p re.

5 N anmoins, ma confrontation aux premi res piq res, distri-bu es g n reusement par des abeilles hy-brid es, et mon extase devant la magie de la sortie de l essaim, datent de cette poque o l essaimage avait encore sa place dans une apiculture enti rement artisanale. Il fai-sait partie du quotidien. Le voisinage ne s en mouvait pas. La nature s imposait !A la fin de mes activit s professionnelles, quand j ai dispos librement de tout mon temps, les souvenirs et les sensations apico-les refoul es jusqu alors ont refait surface. De l , datent mes vrais d buts en apiculture. Rapidement, celle-ci est devenue une pas-sion.

6 Elle aurait pu constituer elle seule un but de vie, besoin fondamental de chaque hui d mystifi avec l ge adulte, l essaim, et surtout la sortie de l essaim, reste pour moi un ph nom ne magique. Il m in-terpelle grandement dans mon apiculture artisanale. Durant mes premi res ann es de pratique, un sentiment d impuissance dans la lutte contre l essaimage m a amen appliquer ce que je pourrais appeler le travail sur l essaimage . En d autres termes, j essaie d orienter mes interventions dans les colonies, comme un prolongement en parfait accord avec les lois de la nature. Cela pour ne pas mettre la sant de mes abeilles en p ril.

7 Mais sans oublier, bien s r, de conci-lier m thode et objectif de production. Mon souci est donc de concevoir une pratique de gestion qui accompagne et soutient le com-portement instinctif de la colonie. Bref, une m thode l oppos de celles qui contrarient, celles qui nuisent, voire qui suppriment bru-talement ce comportement instinctifKuppens Jan45 Kuppens JanConsid rations la base du choix de ma CONDUITE apicoleL apiculteur que nous sommes est en quelque sorte le produit des autres (ce que nous avons enten-du, vu et lu) et de nos propres exp riences et r flexions. Notre CONDUITE APICOLE en est la r sultante.

8 Ci-apr s, j expose les opinions qui sont la base de ma pratique APICOLE d amateur. La plupart de ces opi-nions trouvent donc leur origine dans des lectures ou des entretiens. Les v rit s en apiculture, reposent souvent sur des traditions ou des avis qui font autorit . Elles sont ra-rement remises en question, car elles rassurent et all gent le quotidien. Elles deviennent alors presque im-muables ; tant chez nos l ves que chez certains apiculteurs confirm s. Ils ne manquent certes pas d esprit critique, mais ils osent peu ! Souvent, ils se contentent de modifier quelques d tails d une CONDUITE APICOLE limit e par des oeill res vieilles de 2OO ans d apiculture traditionnelle dite moderne.

9 Si parmi toutes ces opinions, mon choix est subjectif, il d coule de r flexions muries par le bon sens et prouv es chaque jour par la pratique. Conscient que mes observations sont propres des conditions de travail personnelles chaque apiculteur, son apiculture - c est parce qu elles se r v lent favorables aux abeilles et l apiculteur que je me permets de vous les exposer :1. L ABEILLE L ABEILLE individu poss de un syst me cervical tr s d velopp . Son rapport pond ral proportionnelle-ment au corps est d ailleurs impressionnant. Le sys-t me nerveux ganglionnaire ramifie dans l ensemble du corps, et le syst me nerveux central commande les mouvements et les relations avec l environne-ment.

10 Un assortiment d organes sensoriels aiguis s lui procure une grande sensibilit : odorat, vue, go -ter et toucher. L organisme de l ABEILLE r agit la souf-france. Il poss de une m moire des faits ant rieurs. Et si cette forme d intelligence est instinctive, propre l esp ce, elle se compl te du souvenir acquis par l exp rience personnelle de chaque individu. L ABEILLE conna t des tats d me. Retenons : le d veloppement du cerveau de l ABEILLE lui permet une perception complexe et individuelle de son environnement. Cela devrait augmenter la consid ration que nous lui por-tons et nous inciter surtout de ne pas la traiter comme un La colonie d abeilles D insecte solitaire voici quelques millions d ann es, l ABEILLE s est mut e en insecte social, organis en co-lonie.