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I. - Concernant DIEU et la RELIGION

Constitutions d'Anderson Les "Constitutions d'Anderson" sont l'un des textes fondamentaux de la Franc-Ma onnerie moderne puisqu'il s'agit des premi res constitutions de la premi re Grande Loge. Elles doivent cependant tre replac es dans leur contexte et ne constituent en aucun cas une loi immuable de la Franc-Ma onnerie, puisqu'elles furent modifi es, en Angleterre m me, d s 1738. Le texte int gral des Constitutions d'Anderson est fort long, il contient toutes sortes de choses, y compris des chansons. Vous trouverez ci-dessous la traduction de leur partie la plus connue et la plus souvent mentionn e, . savoir les "anciennes obligations". Les Anciennes Obligations des MA ONS FRANCS ET ACCEPTES. T TES DE CHAPITRES. savoir: I - Concernant DIEU et la RELIGION .

I. - Concernant DIEU et la RELIGION Un MAÇON est obligé par sa Tenure d'obéir à la Loi morale et s'il comprend bien l'Art, il ne sera jamais un Athée stupide, ni un Libertin irreligieux.

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1 Constitutions d'Anderson Les "Constitutions d'Anderson" sont l'un des textes fondamentaux de la Franc-Ma onnerie moderne puisqu'il s'agit des premi res constitutions de la premi re Grande Loge. Elles doivent cependant tre replac es dans leur contexte et ne constituent en aucun cas une loi immuable de la Franc-Ma onnerie, puisqu'elles furent modifi es, en Angleterre m me, d s 1738. Le texte int gral des Constitutions d'Anderson est fort long, il contient toutes sortes de choses, y compris des chansons. Vous trouverez ci-dessous la traduction de leur partie la plus connue et la plus souvent mentionn e, . savoir les "anciennes obligations". Les Anciennes Obligations des MA ONS FRANCS ET ACCEPTES. T TES DE CHAPITRES. savoir: I - Concernant DIEU et la RELIGION .

2 II - Du MAGISTRAT CIVIL Supr me et Subordonn . III - Des LOGES. IV - Des MAITRES, Surveillants, Compagnons et Apprentis V - De la Direction du M TIER pendant le travail. VI - De la CONDUITE, savoir: . 1. Dans la Loge quand elle est constitu e.. 2. Conduite apr s la fermeture de la Loge et avant le d part des Fr res.. 3. Conduite quand des Fr res se rencontrent sans pr sence Etrang re mais hors d'une Loge constitu e..4. Conduite en pr sence d' trangers non Ma ons.. 5. Conduite Chez Vous et dans votre Entourage.. 6. Conduite envers un Fr re tranger Recueillies par l'Auteur dans leurs Anciennes Archives, sur l'ordre du Grand Ma tre, l'actuel Duc de Montaigu. Approuv es par la Grande Loge et imprim es par ordre dans la premi re dition du Livre des Constitutions, le 25 mars 1722.

3 I. - Concernant DIEU et la RELIGION . Un MA ON est oblig par sa Tenure d'ob ir la Loi morale et s'il comprend bien l'Art, il ne sera jamais un Ath e stupide, ni un Libertin irreligieux. Mais, quoique dans les Temps anciens les Ma ons fussent astreints dans chaque pays d'appartenir la RELIGION de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu'elle f t, il est cependant consid r . maintenant comme plus exp dient de les soumettre seulement cette RELIGION que tous les hommes acceptent, laissant chacun son opinion particuli re, et qui consiste tre des Hommes bons et loyaux ou Hommes d'Honneur et de Probit , quelles que soient les D nominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la Ma onnerie devient le Centre d'Union et le Moyen de nouer une v ritable Amiti.

4 Parmi des Personnes qui eussent d demeurer perp tuellement loign es. II. - Du MAGISTRAT CIVIL SUPR ME et SUBORDONN . Un Ma on est un paisible Sujet l' gard des Pouvoirs Civils, en quelque lieu qu'il r side ou travaille, et ne doit jamais tre m l aux Complots et Conspirations contre la Paix et le Bien- tre de la Nation, ni manquer ses devoirs envers les Magistrats inf rieurs; car la Ma onnerie a toujours p ti de la Guerre, de l'Effusion de Sang et du D sordre; aussi les anciens Rois et Princes ont toujours t fort dispos s encourager les Fr res, en raison de leur Caract re Pacifique et de leur Loyaut par lesquelles ils r pondaient en fait aux chicanes de leurs Adversaires et d fendaient l'Honneur de la Fraternit qui fut toujours florissante dans les P riodes de Paix.

5 Aussi, si un Fr re devenait Rebelle envers l' tat, il ne devrait pas tre soutenu dans sa R bellion, quelle que soit la piti que puisse inspirer son infortune; et s'il n'est convaincu d'aucun autre Crime, bien que la loyale Confr rie ait le devoir et l'obligation de d savouer sa R bellion, pour ne provoquer aucune Inqui tude ni Suspicion politique de la part du Gouvernement au pouvoir, il ne peut pas tre chass . de la Loge et ses relations avec elle demeurent indissolubles. III. - Des LOGES. Une LOGE est un lieu o des Ma ons s'assemblent pour travailler : d'o le nom de LOGE qui est donn l'Assembl e ou la Soci t de Ma ons r guli rement organis e, et l'obligation pour chaque Fr re d'appartenir l'une d'elles et de se soumettre ses R glements Particuliers ainsi qu'aux R glements G n raux.

6 La Loge est soit particuli re, soit g n rale et plus on la fr quente, mieux on la comprend, de m me que les R glements de la Loge g n rale ou Grande Loge annex s ci- apr s. Dans les Temps anciens, aucun Ma tre ou Compagnon ne pouvait s'en absenter, sp cialement lorsqu'il y avait t convoqu , sans encourir une s v re Censure moins que le Ma tre ou les Surveillants n'aient constat qu'il en avait t emp ch par une imp rieuse n cessit . Les Personnes admises comme membres d'une Loge doivent tre des Hommes bons et loyaux, n s libres, ayant l'Age de la maturit d'esprit et de la Prudence, ni Serfs ni femmes ni Hommes immoraux ou scandaleux, mais de bonne r putation. IV. - Des MAITRES, SURVEILLANTS, COMPAGNONS et APPRENTIS. Toute Promotion parmi les Ma tres Ma ons est fond e uniquement sur la Valeur r elle et sur le M rite personnel; afin que les Seigneurs puissent tre bien servis, que les Fr res ne soient pas expos s l'Humiliation et que l'Art Royal ne soit point d cri.

7 : pour cela aucun Ma tre ou Surveillant n'est choisi l'Anciennet , mais bien pour son M rite. Il est impossible de d peindre ces choses par crit, chaque Fr re doit rester . sa propre place et les tudier selon les m thodes particuli res de cette Confr rie. Tout ce que les Candidats peuvent savoir c'est qu'aucun Ma tre n'a le droit de prendre un Apprenti s'il n'a pas un Travail suffisant lui fournir et s'il n'est pas un Jeune Homme parfait ne souffrant d'aucune Mutilation ou Tare Physique qui puisse l'emp cher d'apprendre l'Art et de servir le Seigneur de son Ma tre et de devenir un Fr re, puis un Compagnon en temps voulu apr s avoir durant le Nombre d'Ann es fix par la Coutume du Pays; et s'il n'est issu de Parents honn tes; ceci afin qu'apr s avoir acquis les qualit s requises il puisse parvenir l'Honneur d' tre le Surveillant, puis le Ma tre de la Loge, le Grand Surveillant et enfin, selon son M rite, le Grand Ma tre de toutes les Loges.

8 Nul Fr re ne peut tre Surveillant avant d'avoir pass le degr de Compagnon; ni Ma tre avant d'avoir occup les fonctions de Surveillant; ni Grand Surveillant avant d'avoir t Ma tre d'une Loge, ni Grand Ma tre s'il n'a pas t Compagnon avant son Election. Celui-ci doit tre, en outre, de noble naissance ou GENTILHOMME de bonnes Mani res ou quelque SAVANT minent ou quelque ARCHITECTE distingu . ou quelque autre HOMME DE L'ART d'une honn te ascendance et jouissant d'une grande Estime personnelle dans l'Opinion des Loges. Et afin de pouvoir s'acquitter le plus utilement, le plus ais ment et le plus honorablement de son Office, le Grand Ma tre d tient le pouvoir de choisir son propre D put Grand Ma tre qui doit tre alors ou avoir t pr c demment le Ma tre d'une Loge particuli re et qui a le Privil ge d'agir comme le ferait le Grand Ma tre lui-m me, son Commettant, sauf quand le dit Commettant est pr sent ou qu'il manifeste son Autorit par une Lettre.

9 Ces Administrateurs et Gouverneurs, sup rieurs et subalternes de la Loge ancienne, doivent tre ob is dans leurs Fonctions respectives par tous les Fr res, conform ment aux Anciennes Obligations et R glements, en toute Humilit , R v rence, Amour et Diligence. V. - De la Direction du M tier pendant le Travail Tous les Ma ons travailleront honn tement pendant les jours ouvrables afin de profiter honorablement des jours de f te; et l'horaire prescrit par la Loi du Pays ou fix par la coutume sera respect . Le Compagnon Ma on le plus expert sera choisi ou d l gu en qualit de Ma tre ou Surintendant des Travaux du Seigneur; ceux qui travaillent sous ses ordre l'appelleront Ma tre. Les Ouvriers doivent viter tout Langage d plac , et ne point se donner entre eux de sobriquets d sobligeants, mais s'appeler Fr re ou Compagnon; et se conduire avec courtoisie l'int rieur de la Loge.

10 Le Ma tre, confiant en son Habilet , entreprendra les Travaux du Seigneur aussi raisonnablement que possible et tirera parti des mat riaux comme s'ils taient lui, ne donnant aucun Fr re ou Apprenti plus que le salaire qu'il m rite vraiment. Le Ma tre et les Ma ons recevant chacun leur juste Salaire seront fid les au Seigneur et ach veront leur Travail consciencieusement, qu'il soit la T che ou la Journ e; et ils n'effectueront pas la T che l'Ouvrage qu'on a l'habitude de faire Temps. Nul ne se montrera Envieux de la Prosp rit d'un Fr re ni ne le supplantera, ni ne l' cartera de son Travail s'il est capable de le mener bien; car personne ne peut achever le Travail d'autrui, l'avantage du Seigneur, sans tre parfaitement au courant des Projets et Conceptions de celui qui l'a commenc.


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