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INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE DES …

Capitalisation de deux initiatives non gouvernementales en Mauritanie et au MozambiqueAuteur : Johanne Villegas (CFSI)Avec la collaboration d Essor et du GRETet le soutien financier de l Agence Fran aise de D veloppementCOMIT FRAN AIS POURLA SOLIDARIT INTERNATIONALEINSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | COMIT FRAN AIS POUR LA SOLIDARIT INTERNATIONALE PAGE 3 NOS PARTENAIRES Cr dit photo : GRET Ce rapport a t r alis avec l aide financi re de l Agence Fran aise de D veloppement. Son contenu rel ve de la seule responsabilit du CFSI et ne peut en aucun cas tre consid r comme refl tant la position de l Agence Fran aise de D veloppement. INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | PAGE 4 SOMMAIRE PR AMBULE.

insertion sociale et professionnelle des jeunes en afrique subsahar ienne | comitÉ franÇais pour la solidaritÉ internationale page 3. nos partenaires . …

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1 Capitalisation de deux initiatives non gouvernementales en Mauritanie et au MozambiqueAuteur : Johanne Villegas (CFSI)Avec la collaboration d Essor et du GRETet le soutien financier de l Agence Fran aise de D veloppementCOMIT FRAN AIS POURLA SOLIDARIT INTERNATIONALEINSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | COMIT FRAN AIS POUR LA SOLIDARIT INTERNATIONALE PAGE 3 NOS PARTENAIRES Cr dit photo : GRET Ce rapport a t r alis avec l aide financi re de l Agence Fran aise de D veloppement. Son contenu rel ve de la seule responsabilit du CFSI et ne peut en aucun cas tre consid r comme refl tant la position de l Agence Fran aise de D veloppement. INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | PAGE 4 SOMMAIRE PR AMBULE.

2 6 INTRODUCTION .. 8 1. PR SENTATION DES DISPOSITIFS .. 10 Contextes socio conomiques nationaux .. 10 Les dispositifs et services d velopp s .. 14 UPA au Mozambique 14 CAP INSERTION en Mauritanie 15 Les syst mes d acteurs .. 19 Au Mozambique, les OCB au centre, ESSOR/INEFP au co-pilotage 19 En Mauritanie, les mairies la base, le GRET au pilotage 20 2. ACQUIS ET R SULTATS DES DYNAMIQUES PARTENARIALES .. 21 Un noyau fondamental : autorit publique, centre de formation et entreprise .. 21 S int grer aux politiques publiques et les alimenter 21 Renforcer la formation PROFESSIONNELLE 23 Entreprises : d employeurs acteurs cl s de la professionnalisation 27 Un cercle d acteurs compl mentaires .. 33 Les collectivit s locales : ancrage et articulation des approches 33 Les acteurs sociaux-professionnels 38 Les acteurs financiers, frileux sur la jeunesse mais incontournables 43 3.

3 DU PARTENARIAT LA CONCERTATION .. 47 Deux approches pluri-acteurs diff rentes .. 47 Des objectifs diff renci s qui coexistent .. 48 Divers espaces collectifs au service d un processus .. 49 Des conditions r unir .. 51 Des valeurs ajout es collectives .. 52 Des crit res qui facilitent la concertation .. 58 Des acquis relatifs aux postures .. 60 4. L IMPACT SUR LES POLITIQUES D INSERTION : QUELLES PERSPECTIVES ? .. 62 Du projet la construction de politiques publiques .. 62 P rennisation : un rapport au politique d terminant 62 Pragmatisme conomique v/s d termination politique , questions de posture 65 INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | COMIT FRAN AIS POUR LA SOLIDARIT INTERNATIONALE PAGE 5 Des politiques d INSERTION la dimension des jeunes .. 67 Articuler le social et l conomique 67 La Jeunesse au c ur des politiques 69 L appel du territoire dans les politiques d INSERTION .

4 70 De l ancrage local la dynamique territoriale 70 Territoire et changement d chelle 71 Innover dans les mod les conomiques .. 72 L optimisation des dispositifs existants 73 La mobilisation d une diversit d acteurs et de ressources 74 La gouvernance et la concertation 76 CONCLUSION ..77 INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | PAGE 6 PR AMBULE L innovation sectorielle la crois e des regards En 2008, le Comit Fran ais pour la Solidarit Internationale (CFSI), le GRET et ESSOR ont fait le choix de se constituer en consortium pour mener un programme commun de Formation PROFESSIONNELLE , accompagnement vers l emploi et INSERTION . Pourquoi ce consortium et pourquoi ce cadre d innovation sectorielle FISONG ? En 2001, gr ce au soutien du Minist re des affaires sociales, du travail et de la solidarit , travers la D l gation interminist rielle l conomie SOCIALE , le CFSI a mis en place un r seau d changes coop ration et solidarit internationale/formation PROFESSIONNELLE .

5 L analyse des enjeux et pratiques de formation des participants ce r seau a fait l objet d une publication (Formation PROFESSIONNELLE et lutte contre la pauvret , CFSI, d cembre 2002). Pendant deux ans, le CFSI a par ailleurs g r le Fonds d appui aux partenariats entre acteurs de la formation et de l ducation (FAPAFE) cr en 2001 avec l appui du Minist re fran ais des affaires trang res (MAE). Il a men une capitalisation partir des 15 projets r partis dans 10 pays d Afrique qui avaient b n fici de ce fonds (Partenariats pour l ducation et la formation PROFESSIONNELLE , CFSI, avril 2004). Il a souhait par la suite largir ses r flexions sur les d marches partenariales novatrices au champ de l INSERTION socioprofessionnelle des jeunes . Plate-forme d organisations fran aises de solidarit internationale convaincue du r le moteur des organisations de la soci t civile, le CFSI appuie des projets men s par des associations partenaires de ses membres dans diff rents pays.

6 Ce sont ces organisations locales qui trouvent des solutions pour influer sur les politiques et am liorer la situation des plus pauvres. Le soutien du CFSI se traduit la fois par un appui la mobilisation des ressources financi res, l organisation et la gestion d espaces collectifs mobilisateurs, la valorisation et la capitalisation des pratiques. En plus d un pari sur l impact positif des d marches de concertation pluri-acteurs sur les parcours d INSERTION socioprofessionnelle des jeunes , son engagement sur cette approche th matique r pond un choix strat gique visant mieux relier l conomique et le social dans les initiatives d INSERTION en favorisant notamment une approche par les territoires. Deux des membres du CFSI, ESSOR et le GRET, disposaient d une exp rience reconnue d appui la formation PROFESSIONNELLE des jeunes , le premier au Mozambique, le second en Mauritanie1, chacun souhaitant exp rimenter de nouvelles modalit s d INSERTION socioprofessionnelle des jeunes .

7 Plut t que de mener individuellement leurs projets, l id e de ce consortium a t de mutualiser, de partager des exp riences et des savoir-faire diff rents et compl mentaires : tirer parti de l exp rience de l autre pour d velopper la dimension qu il ma trisait le moins, mener une analyse commune et faire ressortir collectivement les principaux enseignements de ces exp riences. ESSOR s est construit dans une optique de lutte contre la pauvret et s est sp cialis dans l accompagnement des personnes d favoris es en travaillant notamment avec les organisations communautaires de base (OCB) dans les quartiers. Le GRET s est davantage construit dans la lutte contre les in galit s et le d veloppement d activit s conomiques territorialis es, en travaillant notamment avec des petites entreprises. 1 Le programme initial pr voyait une seconde exp rience du GRET Madagascar.

8 Toutefois les v nements politiques survenus en 2008/2009 dans le pays et leurs cons quences diplomatiques ont conduit l Agence Fran aise de D veloppement retirer Madagascar de la liste des pays b n ficiaires de ses programmes. INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | COMIT FRAN AIS POUR LA SOLIDARIT INTERNATIONALE PAGE 7 Ces approches distinctes se traduisent par des dispositifs d INSERTION socioprofessionnelle similaires dans l offre de service propos e, mais diff rents dans les modalit s de r alisation et dans les mani res d influencer des politiques publiques. En plus de leur caract re exp rimental, les deux initiatives propos es en Mauritanie et au Mozambique s inscrivent dans les strat gies nationales : le cadre strat gique mauritanien de lutte contre la pauvret int gre la question de l INSERTION des jeunes depuis 2001 ; la strat gie du Minist re du travail mozambicain (ENEFP2 2006-2015) fait de l'appui aux activit s g n ratrices de revenus des jeunes ch meurs une priorit d INSERTION .

9 En partageant la mise en uvre d un programme commun, les trois organisations se sont dot es d un cadre privil gi d change et de r flexion entre elles, avec leurs partenaires afr icains, ainsi qu avec l Agence Fran aise de D veloppement sur les innovations sectorielles r alis es et sur les politiques publiques d INSERTION mener. Les l ments de capitalisation qui suivent sont le r sultat de ces regards crois s pendant les quatre ann es du programme financ pour Faciliter les Innovations Sectorielle des ONG (FISONG3). 2 Strat gie Nationale pour l'Emploi et la Formation PROFESSIONNELLE 3 La FISONG est un outil financier de l AFD permettant de financer les projets men s par des ONG en r ponse aux pr occupations de l Agence. Les th matiques sont d finies conjointement entre l AFD et les ONG, et le dialogue instaur pendant la dur e des programmes permet de se doter d une culture commune.

10 INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE des jeunes EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE | PAGE 8 INTRODUCTION INSERTION socioprofessionnelle des jeunes : quel sujet de capitalisation ? L INSERTION socioprofessionnelle des jeunes est une question nouvelle dans les pays du Sud. En France, elle s est progressivement impos e avec le d veloppement d un ch mage de masse partir des ann es 70-80, malgr une transition d mographique achev e, dans un contexte de d sindustrialisation d favorable aux personnes les moins qualifi es. En Afrique, les politiques de d veloppement ne se sont pas traduites par une industrialisation pourvoyeuse d emplois, qualifi s ou non. Les cons quences conomiques et sociales de la mise en uvre des programmes d ajustement structurel dans les ann es 90, major es d une mont e en puissance d mographique, ont contraint les tats s interroger sur leurs politiques publiques.


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