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La supervision et l’analyse des pratiques …

N 130 | 12/2010 | Dossier45La supervision et l analyse des pratiques professionnelles :une formation en coudert, dominique dorl ans(mme) et claude rouyer(m.), quipe p dagogique responsable des actions de formation en supervision et analyse des pratiques professionnelles. Depuis quelques ann es, tous les centres de formationen travail social, connaissent une recrudescence dedemandes pour l organisation et la mise en place des ances d analyse des pratiques professionnelles, der gulation d quipe, de supervision , de Lesraisons sont multiples, h t rog nes et parfois malidentifi es : usure des personnels, troubles identitaires, el ments g n rateurs de dysfonctionnementsdont les causes sont, elles aussi, multiples, h t rog nes etmal identifi es.

n°130 | 12/2010 | Dossier 45 La supervision et l’analyse des pratiques professionnelles : une formation en questions. francine coudert, dominique dorléans (mme) et claude rouyer (m.), équipe pédagogique responsable des actions de formation

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1 N 130 | 12/2010 | Dossier45La supervision et l analyse des pratiques professionnelles :une formation en coudert, dominique dorl ans(mme) et claude rouyer(m.), quipe p dagogique responsable des actions de formation en supervision et analyse des pratiques professionnelles. Depuis quelques ann es, tous les centres de formationen travail social, connaissent une recrudescence dedemandes pour l organisation et la mise en place des ances d analyse des pratiques professionnelles, der gulation d quipe, de supervision , de Lesraisons sont multiples, h t rog nes et parfois malidentifi es : usure des personnels, troubles identitaires, el ments g n rateurs de dysfonctionnementsdont les causes sont, elles aussi, multiples, h t rog nes etmal identifi es.

2 Situations de plus en plus lourdes,interventions de plus en plus complexes, organisationsde plus en plus instables. Par ailleurs, face aux pressionsinternes et externes que subissent les quipes, ceslieux d changes tendent diminuer - voire dispara tre -au vu de la charge de travail, des proc dures, desrestrictions budg besoin est donc r el, palpable, etpourtant, les tablissements et les services sociaux,m dico-sociaux ou sanitaires ont de plus en plus demal budg ter ces temps de formation, se heurtant des refus de prise en charge.

3 Situation paradoxalel gitim e par la circulaire DGeFP du 14 novembre2006 - d finissant les limites de la formation profes-sionnelle continue - tendant exclure la supervisionet l analyse des pratiques de cadre de la circulaireLa circulaire a pour objet de pr ciser ce qu est uneformation et ce qu elle n est pas. il nous sembleimportant ici de synth tiser les principaux l mentsde d finition donn s dans ce cadre : Une action deformation doit donc toujours et quelle que soit saforme (stage traditionnel pr sentiel , formationouverte et/ou distance, formation modulaire, formations effectuant pour une partie de son d roulement enactivit au poste de travail, etc.)

4 : d finir un objectif atteindre, notamment en termesde comp tences ou de qualification acqu rir, quecette acquisition soit sanctionn e ou non par untitre ou dipl me ou simplement valu e ; d finir en cons quence les modalit s d acquisition, c est- -dire un programme pr cis d taill ets quenc , tant en terme de dur e que de modalit ,en coh rence avec l objectif propos ; d finir les conditions (pr -requis p dagogiques et autres) pour suivre ce programme, en terme deniveau ou de connaissances pr alables requises ; d finir en cons quence le public concern , en terme de comp tence ventuellement requise, ou deposte de travail occup , pour suivre une formationd termin e.

5 Nous pouvons donc constater qu il est important,dans le cadre des actions de supervision ou d analysede pratiques professionnelles, de formaliser ces diff rentspoints. Ceux-ci sont trop fr quemment d laiss s ouminimis s alors qu ils constituent l essence m me dece type d intervention. D autant plus que la circulaire,dans son annexe B1 pr cise que les s quences deformation d enseignement pratique en situation deproduction ou sur les lieux de production, inclusesdans un cursus de formation, peuvent tre accept es condition de se d rouler dans des conditions particuli s quences, d crites dans la circulaire n 37 duminist re du travail, de l emploi et de la formationprofessionnelle du 14 mars 1986, comme de la formationint gr e.

6 Sont r alis es en situation de productioneffective ou en utilisant le support p dagogique desmat riels de production. elles ont principalement pourobjet le transfert de comp tences techniques ouprofessionnelles. elles peuvent tre individuelles oucollectives .apr s avoir d fini ce qu tait une formation, la circulairepr cise donc ce qu elle n est pas : Les actions dontl objectif est le soin th rapeutique ou le bien- trepersonnel, et non l apprentissage de comp tences ouLe besoin d un acc s l analyse de la pratique est clairement ressenti et exprim par les quipes des institutionsou services du secteur social et m et pourtant, paradoxalement, tout ou presque dans lecadre juridique et institutionnel qui les gouverne vient l interdire ou l emp cher.

7 Pourquoi ? Dans sa contribution,l quipe de l etsUP propose l id e d une professionnalit qui ne se construirait pas seulement l aune del accumulation de savoir-faire mais aussi celle de l appropriation d un savoir tre. elle ose l hypoth sed un professionnel acteur de son m 130 | 12/2010 | Dossiersavoir- tre propres certaines fonctions ou l occupationde certains postes de travail, ne peuvent pas treconsid r es comme entrant dans le champ de laformation professionnelle. Les actions annonc escomme tant du domaine de l accompagnement ,de coaching ou de tutorat , correspondentaujourd hui des r alit s tr s diverses.

8 Ne peuventpas tre consid r es comme entrant dans le champde la formation professionnelle continue les actionsqui correspondent l activit d une personner f rente (de l entreprise ou ext rieure celle-ci) dontla mission est essentiellement, et pendant unep riode particuli re, d assister une personne ou ungroupe de personnes pendant qu elles sont en situationde travail normale, d effectuer avec celles-ci desdiagnostics r guliers concernant leurs activit s ouleurs comportements, ou de les valuer intervallespr d termin s.

9 De telles actions doivent tre consid r escomme des activit s de conseil . et de pr ciser que nepeuvent tre consid r es comme imputables surl obligation de participation des employeurs desactions pr sent es comme d adaptation au sens duparagraphe pr c dent et qui ne seraient pas organis esen r f rence pr cise avec un poste de travail ou unefonction dans l entreprise. en ce sens ces actionsconsistent en l apprentissage des actes n cessaires la tenue du poste, une fois acquises les comp tencesou les qualifications g n rales requises par la fonction.

10 Detelles actions excluent donc les actions comporte-mentales destin es des publics indiff renci s ouh t rog nes, et donc sans relation avec un poste ouune fonction, des actions qui rel vent de l organisationg n rale (d un service ou d une entreprise) sans r f rencepr cise au poste de travail et aux comp tences acqu rir . supervision individuelle - analyse de pratiquesprofessionnelles : un espace formatif Dimension r flexive sur un positionnement profes-sionnel, la supervision et l analyse des pratiques viennentinterroger les choix et les d sirs dans une fonction, unposte de travail (travailleurs sociaux, chefs de services,personnes en relation avec des publics en difficult ssociales).


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