Example: air traffic controller

LA THÉORIE EN SOINS INFIRMIERS INTRQDUCTION

* SPECIALISEE EN SOINS INFIRMIERS -AU BLOC OP RATOIRECADRE INFIRMIER, @X SURVEILLANTE PLATEAU TECHNIQUERESPONSABLEDUDEPARTEMENTRECHERC I-IEETD VELOPPT MENTDEL ASSURANCEAU SEIN DE L ASSEHAETUDIANTE z= ANN E * AU DEIS* ( *) A LYONLA TH ORIE EN SOINS INFIRMIERSINTRQDUCTIONEst-il encore besoin, aujourd hui, de kl chir etd crire ,propos des th ories de SOINS INFIRMIERS ?Mon exp rience professionnelle et l analyse de mapratique, compar e celle des coll gues partageantavec moi les enseignements re us dans le cadre dela d une part, et de nombreux voyagesprofessionnels aux Etats-Unis, Canada~er Grande-Bretagne d autre part, m ont amen r fl+hir surdeux questions :- Peut-on soigner sans faire r f rence un Fadreth orique ?- Quelle est l incidence des th ories de SOINS suyla pratique des SOINS INFIRMIERS ?

i.d.e. * specialisee’en soins infirmiers-au bloc opÉratoire cadre infirmier,@x surveillantechef.de plateau technique responsabledudepartementrecherci ...

Tags:

  Sion, Infirmiers, En soins infirmiers

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of LA THÉORIE EN SOINS INFIRMIERS INTRQDUCTION

1 * SPECIALISEE EN SOINS INFIRMIERS -AU BLOC OP RATOIRECADRE INFIRMIER, @X SURVEILLANTE PLATEAU TECHNIQUERESPONSABLEDUDEPARTEMENTRECHERC I-IEETD VELOPPT MENTDEL ASSURANCEAU SEIN DE L ASSEHAETUDIANTE z= ANN E * AU DEIS* ( *) A LYONLA TH ORIE EN SOINS INFIRMIERSINTRQDUCTIONEst-il encore besoin, aujourd hui, de kl chir etd crire ,propos des th ories de SOINS INFIRMIERS ?Mon exp rience professionnelle et l analyse de mapratique, compar e celle des coll gues partageantavec moi les enseignements re us dans le cadre dela d une part, et de nombreux voyagesprofessionnels aux Etats-Unis, Canada~er Grande-Bretagne d autre part, m ont amen r fl+hir surdeux questions :- Peut-on soigner sans faire r f rence un Fadreth orique ?- Quelle est l incidence des th ories de SOINS suyla pratique des SOINS INFIRMIERS ?

2 Ces deux questions me semblent fondamentales etloin d avoir t r solues par l ensemble de notregroupe R F RENCE A UN CADRETH ORIQUEIl est difficile d aborder cette question sans r poserla nature et le contexte volutif des SOINS Que .rmf les soinr INFIRMIERS ?La nature des SOINS int rmiers a t d finie par bonnombre de nos leaders INFIRMIERS : Je ne retiendraique celles qui ont fait voluer l histoire des premi re d t nition a t donn e en I 8 j 9 parF. NIGHTINGALE* qu parle de : prise en charge de 1; sant de quelqu un dcmani re individuelle avec comme objectif : mettre les patients dans les meilleures conditionspour qu ils puissent de mani re naturelle r pondre* : Infirmi re dipbn c d Etat.* AssEHA : Association internationale en pidCmiologie ethygibe appliqu e.* : Ma trise en sciences ec techniques sanitaires etsociales.

3 * : D partement infirmier su,,&ur.* : Institut intcrnatimd sup rieur de formationdes cadres de sant .* NIGHTINGALE (F.) :Notes on nursing, G. Dnckwuorth brCO, London, 1y1r. leurs propres besoins. >>En 1961, V. Hendcrson*formule une d finition qui sera internationalementadmise : Les SOINS INFIRMIERS ont pour objectif d assisterde mani re individualis e les personnes malades eten sant et de promouvoir des actions contribuantau maintien en sant ou au retour de la sant ,d assister les mourants ct leur permettre de mourirdans la paix et la dignit , d assister tous ceux quin ont plus la force, ou n ont pas Ics connaissancespour rester ou IccouvIeI la,sant seuls. La m meann e, une autre d finition (Orlando) voquaitles notions de conflit mental, physique, social etpsycho culturel pour les 1978,C.

4 FAGIN* rajouteauxd finitionspr c -dentes la notion de r habilitation et de restaurationde la sant .C est la d finition de M. ROGERS** en 1970 quia retenu toute mon attention. En effet, elle d critles SOINS INFIRMIERS comme tant : la fois un art ctune science reposant sur une base de connaissancesuniques n es de l analyse logique et de la recherchescientifique, capables d tre transform es en pratique infirmi re . Elle introduit officiellement une approche scienti-fique des probl mes de sant et une m 1 On fait r f rence l histoire des SOINS INFIRMIERS ,on constate que leur pratique d finissait plusieursr les pour l infirmi essentiel des actions taient relatives des mesu-res visant d velopper ou am liorer le confort desmalades et maintenir un environnement sain. Deplus, l infirmi re tait aussi, au besoin, pharma-cienne, kin sith rapeute, di t ticienne, assistantesociale, etc.

5 , cela faisait partie de la pratique cou-rante des SOINS . L infirmi re promoteur desant devait satisfaire l ensemble des besoins , de nombreux facteurs ont modifi cettepratique de SOINS INFIRMIERS . Cc sont les grandsLA TH ORIE EN SOINS INFIRMIERS changements d ordre social, scientifique, techno-logique, ducatif, conomique, politique ; un seulpoint me semble avoir, r sist ce processus volutif :R pondre la demande globale des patientsToutefois, les facteurs de changement pr -cit s ontaussi modifi la nature des SOINS en sant en g n nombre important de disciplines s est d ve-lopp pour tenter de r pondre aux besoins en sant de la population, entra nant une mutation de lafonction infirmi re promoteur de sant vers lafonction infirmi re coordinateur d actions pourla sant.

6 De nouveau, cette volution autorise l infirmi re cr er un corpus de connaissances sp cifiques luipermettant de r soudre les probl mes des m thode qui lui permettra d atteindre cet objec-tif est : la d marche de SOINS d crite pour la pre-mi re fois en 915, puis en 1919, 1961 et 1963 encinq phases rudimentaires. C est en 1967 qu elleappara t en quatre phases que nous connaissonsmieux :- identification des probl mes (recueil d infor-mations) ;- planification des SOINS ;- action de SOINS ;- les ann es 1970, un pro-cessus en cinq phases comprenant une phase dediagnostic fondamentale qui suit l identificationdes probl mes et pr c de la planification des SOINS .* La d marche de SOINS peut tre d finie par sestrois dimensions :- son objectif;- son organisation ;- ses propri t est cette derni re dimension qui nous am ne poser le probl me des th ories de SOINS encoreappel es mod les th d marche de SOINS a six propri t s :- elle est orient e vers le patient ;- elle est syst matique par sa logique de pens e ;- elle est dynamique car en continuelle volution ;- elle est interactive de par les relations qu ellepermet entre les diff rents acteurs ;- elle est souple, d utilisation s quentielle ;- elle a un cadre th orique.

7 * Le diagnostic infirmier est d fini par troisdimensions :- la classification des donn es recueillies en cat -gorie qui va. tre r v latrice des probl mes pos spar le l interpr tation qui permet de comparer les l ments significatifs des ormes et de reconna -tre des mod les et des interpr tation peut utiliser un raisonnementinductif ou d la valid&m qui permet de v rifier l exactitudede l interpr tation soit par interaction avec lepatient directement et/ou ses signifiants, avec lesautres professionnels de sant , une autorit der f rence, l infirmi re clinicienne sp cialis e ou d faut les connaissances th d marche de SOINS repose sur une large base deconnaissances provenant du domaine des scienceset des sciences humaines qui trouvent courammentleur application dans la pratique sans que nous lesutilisions en pleine connaissance de cause maisaglssmns plus par tape de la d marche de SOINS fait appel defa on r fl chie et pertinente ces connaissancesdans un ou plusieurs domaines, scientifiques enfonction du patient, de ses probl mes, du contexte conomique, social: culturel et des structucs desoins.

8 Les applicatmns sont multiples obligeantl infirmi re d velopper des aptitudes cognitivestechniques interpersonnelles, de r flexion, de cr a-tivit , autant d l&nents d un processus heuristi-que menant la recherche pour faire mergerquelque chose de i ordre de la synth se de cesdiff rents param tres et que nous appellerons th orisation de la pratique de recherche nous oblige aller jusqu v rifierla validit de cette th orisation pour qu elle soitg n ralisable. C est ainsi que sont n s les mod lesth oriques que nous connaissons bien et sur les-quels la pratique infirmi re doit tmnver ses assisescomme la pratique m dicale a trouv ses assisesdepuis des si cles SUI des th ories qui ont volu avec le temps et la pratique elle-m me, et commeles sciences en g n le cadre des diagnostics INFIRMIERS , l autorit de r f rence etjou le cadre th orique est l l mentqui va permettre de prot ger le patient~,de lafolie du soignant pour reprendre l expression deJ.

9 Cosnier (m decin,enseignant en psycho-sociologie de la communication, universit Lumi re, Lyon II) pour r pondre la question : quoi servent les th ories en s ance depsychanalyse ? , ce qui veut dire passer de l intuitifau r fl chi par le biais des DES TH ORIESDE SOINSSUR LA PRATIQUE INFIRMI REJe tenterai d aborder ces questions travers lesth ories de SOINS que nous avons analys es ens minaire de SOINS INFIRMIERS dans le cadre de que soit la th orie utilis e, nous constatonsqu elle repose sur un cadre conceptuel faisait r f -rence :- la psychologie, la psychanalyse, la th oric~exis-tentielle pour H. PEPLAU (I 9 12) qui va retenir decela que l aspect fondamental des SOINS infirmiersr side dans la relation infirmi la Gestalt th orie (th orie de la forme) et lessciences (Descartes, Hobbes, Bacon, )

10 Serviront~ de base la th orie de Martha Rogers,contemporaine d Hildegarde Peplau, et elle posecomme principe fondamental que l homme est unsyst me ouvert en inter-relation avec son Cal&a ROY, en 1970, labore sa th orie partir de l aruvre d un m decin, psychologue, phy-siologiste, qui est tr s comportementaliste et d fi-nit l homme comme un ensemble de m canismessoumis aux stimuli d un environnement auquel ildoit s Dorothy OREM publie sa th orie en 1971 auxUSA et fait davantage r f rence la sociologie, cequi l am ne voir l homme comme un tout eninter-relation avec un environnement changeantauquel il doit s Nancy ROPER : en 1976 propose sa th orie partir d une recherche sur 774 patients et arrive une d finition de l homme tr s proche de celle deD. Orem mais va plus loin dans le sens o cetteinter-relation homme-environnement am nel homme d velopper des activit s d finies dansles 14 besoins fondamentawsur lesquels reposentles principes de V.


Related search queries