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Le Saint-Siège

Le saint -Si geLETTRE ENCYCLIQUELAUDATO SI DU saint -P REFRAN OISSUR LA SAUVEGARDE DE LAMAISON COMMUNE 1. Laudato si , mi Signore , - Lou sois-tu, mon Seigneur , chantait saint Fran ois d ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une s ur,avec laquelle nous partageons l existence, et comme une m re, belle, qui nous accueille brasouverts : Lou sois-tu, mon Seigneur, pour s ur notre m re la terre, qui nous soutient et nousgouverne, et produit divers fruits avec les fleurs color es et l herbe.

la civilisation industrielle, [qui risquait] de conduire à une véritable catastrophe écologique », en ... toutes les choses ont une origine commune, il se sentait rempli d’une tendresse encore plus grande et il appelait les créatures, aussi petites soient-elles, du nom de frère ou de sœur ».[20] ...

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  Saint, Regioni, Industrielle, Le saint si, 232 ge

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1 Le saint -Si geLETTRE ENCYCLIQUELAUDATO SI DU saint -P REFRAN OISSUR LA SAUVEGARDE DE LAMAISON COMMUNE 1. Laudato si , mi Signore , - Lou sois-tu, mon Seigneur , chantait saint Fran ois d ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une s ur,avec laquelle nous partageons l existence, et comme une m re, belle, qui nous accueille brasouverts : Lou sois-tu, mon Seigneur, pour s ur notre m re la terre, qui nous soutient et nousgouverne, et produit divers fruits avec les fleurs color es et l herbe.

2 [1]2. Cette s ur crie en raison des d g ts que nous lui causons par l utilisation irresponsable et parl abus des biens que Dieu a d pos s en elle. Nous avons grandi en pensant que nous tions sespropri taires et ses dominateurs, autoris s l exploiter. La violence qu il y a dans le c ur humainbless par le p ch se manifeste aussi travers les sympt mes de maladie que nous observonsdans le sol, dans l eau, dans l air et dans les tres vivants. C est pourquoi, parmi les pauvres lesplus abandonn s et maltrait s, se trouve notre terre opprim e et d vast e, qui g mit en travaild enfantement (Bm 8, 22).

3 Nous oublions que nous-m mes, nous sommes poussi re (cf. Gn 2,7). Notre propre corps est constitu d l ments de la plan te, son air nous donne le souffle et soneau nous vivifie comme elle nous de ce monde ne nous est indiff rent3. Il y a plus de cinquante ans, quand le monde vacillait au bord d une crise nucl aire, le Papesaint Jean XXIII a crit une Encyclique dans laquelle il ne se contentait pas de rejeter une guerre,mais a voulu transmettre une proposition de paix. Il a adress son message Pacem in terris auxfid les de l univers tout entier, mais il ajoutait ainsi qu tous les hommes de bonne volont.

4 Pr sent, face la d t rioration globale de l environnement, je voudrais m adresser chaquepersonne qui habite cette plan te. Dans mon Exhortation Evangelii gaudium, j ai crit auxmembres de l glise en vue d'engager un processus de r forme missionnaire encore en la pr sente Encyclique, je me propose sp cialement d entrer en dialogue avec tous au sujetde notre maison Huit ans apr s Pacem in terris, en 1971, le bienheureux Pape Paul VI s est r f r laprobl matique cologique, en la pr sentant comme une crise qui est unecons de l activit sans contr le de l tre humain.

5 Par une exploitationinconsid r e de la nature [l tre humain] risque de la d truire et d tre son tour la victime decette d gradation .[2] Il a parl galement la FAO de la possibilit de l effet des retomb es dela civilisation industrielle , [qui risquait] de conduire une v ritable catastrophe cologique , ensoulignant l urgence et la n cessit d un changement presque radical dans le comportement del humanit , parce que les progr s scientifiques les plus extraordinaires, les prouessestechniques les plus tonnantes, la croissance conomique la plus prodigieuse, si elles nes accompagnent d un authentique progr s social et moral, se retournent en d finitive contrel homme.

6 [3]5. saint Jean-Paul II s est occup de ce th me avec un int r t toujours grandissant. Dans sapremi re Encyclique, il a pr venu que l tre humain semble ne percevoir d autres significationsde son milieu naturel que celles de servir un usage et une consommation dans l imm diat .[4]Par la suite, il a appel une conversion cologique globale.[5] Mais en m me temps, il a faitremarquer qu on s engage trop peu dans la sauvegarde des conditions morales d une cologiehumaine authentique .[6] La destruction de l environnement humain est tr s grave, parce quenon seulement Dieu a confi le monde l tre humain, mais encore la vie de celui-ci est un donqui doit tre prot g de diverses formes de d gradation.

7 Toute volont de prot ger et d am liorerle monde suppose de profonds changements dans les styles de vie, les mod les de productionet de consommation, les structures de pouvoir tablies qui r gissent aujourd hui les soci t s .[7]Le d veloppement humain authentique a un caract re moral et suppose le plein respect de lapersonne humaine, mais il doit aussi pr ter attention au monde naturel et tenir compte de lanature de chaque tre et de ses liens mutuels dans un syst me ordonn .[8] Par cons quent, lacapacit propre l tre humain de transformer la r alit doit se d velopper sur la base du don deschoses fait par Dieu l'origine.

8 [9]6. Mon pr d cesseur Beno t XVI a renouvel l invitation liminer les causes structurelles desdysfonctionnements de l conomie mondiale et corriger les mod les de croissance qui semblentincapables de garantir le respect de l environnement .[10] Il a rappel qu on ne peut pas analyserle monde seulement en isolant l un de ses aspects, parce que le livre de la nature est unique etindivisible et inclut, entre autres, l environnement, la vie, la sexualit , la famille et les relations2sociales. Par cons quent, la d gradation de l environnement est troitement li e la culture quifa onne la communaut humaine.

9 [11] Le Pape Beno t nous a propos de reconna tre quel environnement naturel est parsem de blessures caus es par notre comportementirresponsable. L environnement social a lui aussi ses blessures. Mais toutes, au fond, sont duesau m me mal, c est- -dire l id e qu il n existe pas de v rit s indiscutables qui guident nos vies,et donc que la libert humaine n a pas de limites. On oublie que l homme n est pas seulementune libert qui se cr e de soi. L homme ne se cr e pas lui-m me. Il est esprit et volont , mais ilest aussi nature.

10 [12] Avec une paternelle pr occupation, il nous a invit s r aliser que lacr ation subit des pr judices, l o nous-m mes sommes les derni res instances, o le tout estsimplement notre propri t que nous consommons uniquement pour nous-m mes. Et legaspillage des ressources de la Cr ation commence l o nous ne reconnaissons plus aucuneinstance au-dessus de nous, mais ne voyons plus que nous-m mes .[13]Unis par une m me pr occupation7. Ces apports des Papes recueillent la r flexion d innombrables scientifiques, philosophes,th ologiens et organisations sociales qui ont enrichi la pens e de l glise sur ces questions.


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