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LES ATELIERS THÉRAPEUTIQUES DANS LA MALADIE …

LES ATELIERS TH RAPEUTIQUESDANS LA MALADIE D ALZHEIMER ET SYNDROMES APPARENT SACTIVITES DE STIMULATION COGNITIVE ET DE CR ATIONSOMMAIREI. PR ALABLE INTRODUCTION HISTORIQUE ET FONDEMENTS TH ORIQUES MODALIT S DE MISE EN UVRE LES EXEMPLES D ATELIERS COGNITIFS ET CR ATIFS Atelier de stimulation cognitive (par exercices) Atelier r miniscence Atelier Art et cr ation Atelier criture de chansons R F RENCES Hugonot-Diener 1, 2, 3, S verine Rose 1, Nadira Ait Khelifa 1, Sidonie Rougeul 4, Jean-Michel Taliercio 5, Chantal Coste 6, Marie-Laure Martin 1, Anne-Sophie Rigaud 21 Accueil de jour Th rapeutique ISIATIS M moire plus.

les ateliers thÉrapeutiques dans la maladie d’alzheimer et syndromes apparentÉs activites de stimulation cognitive et de crÉation

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1 LES ATELIERS TH RAPEUTIQUESDANS LA MALADIE D ALZHEIMER ET SYNDROMES APPARENT SACTIVITES DE STIMULATION COGNITIVE ET DE CR ATIONSOMMAIREI. PR ALABLE INTRODUCTION HISTORIQUE ET FONDEMENTS TH ORIQUES MODALIT S DE MISE EN UVRE LES EXEMPLES D ATELIERS COGNITIFS ET CR ATIFS Atelier de stimulation cognitive (par exercices) Atelier r miniscence Atelier Art et cr ation Atelier criture de chansons R F RENCES Hugonot-Diener 1, 2, 3, S verine Rose 1, Nadira Ait Khelifa 1, Sidonie Rougeul 4, Jean-Michel Taliercio 5, Chantal Coste 6, Marie-Laure Martin 1, Anne-Sophie Rigaud 21 Accueil de jour Th rapeutique ISIATIS M moire plus.

2 127 rue Falgui re 75015 PARIS-Fr2 H pital Broca- CMRR Paris Sud APHP-Paris 54/55 rue Pascal 75013 PARIS-Fr3 MEDFORMA . B. 79 108 bis Bd A. Blanqui 75013 PARIS-Fr4 Artiste Intervenante ext rieure : intervenant Musicien ext rieur : Intervenante ext rieure MandalaI PR ALABLES elon les recommandations HAS 2008 (1), la stimulation cognitive fait partie des tech-niques de prise en charge non m dicamenteuses de la MALADIE d Alzheimer (MA) et syndromes apparent s. Il s agit d une approche p dagogique globale, cognitive, psycho-logique et sociale, ne pas confondre avec l animation. Les Interventions portant sur la cognition, la revalidation cognitive est une m thode de r ducation neuropsychologique visant compenser un processus cognitif d fi cient. Elle peut tre propos e aux stades l gers de la MALADIE d Alzheimer et jusqu au stade mod r dans certains troubles d g -n ratifs focaux. Elle ne se con oit qu individuellement.

3 Cette prise en charge ne peut tre r alis e que par un personnel sp cialis ..La stimulation cognitive est une intervention cognitivo-psycho-sociale cologique (en rap-port avec les situations de la vie quotidienne). Les activit s propos es sont des mises en situation ou simulations de situations v cues (trajet dans le quartier, toilette, t l phone, etc.). Elle peut tre propos e aux diff rents stades de la MALADIE d Alzheimer, adapt e aux troubles du patient. Son objectif est de ralentir la perte d autonomie dans les activit s de vie quotidienne. Le programme comprend un volet pour les patients et un pour les aidants. La prise en charge initi e par les psychologues ou orthophonistes form s est prolong e par les aidants, domicile ou en institution. La stimulation cognitive doit tre diff renci e des s ances d animation, d ATELIERS m moire ou autres vis e occupation-nelle. II INTRODUCTION Dans ce DVD nous allons montrer plusieurs ATELIERS faits pour les patients souffrant de MALADIE d Alzheimer ou syndromes apparent s.

4 La Haute autorit de Sant (HAS), re-commande que des th rapies non m dicamenteuses soient associ es aux m dicaments sp cifi ques de la MA, ce qui mobilise les capacit s et les ressources des personnes et leur permet ainsi d tre le plus longtemps autonomes. L int r t est la fois neuropsycho-logique et comportemental et permet aux patients de retrouver une confi ance en effet dans ces pathologies, sur le plan comportemental, il existe souvent une d -pression, une anxi t , et/ou une agitation et tr s souvent une apathie pour laquelle ces activit s sont b n fi ques. Les indications de la stimulation cognitive sont des patients encore un stade l ger mod r ment s v re si on adapte les ATELIERS . Ils peuvent avoir lieu soit en Accueil de jour pour les patients encore domicile ou de plus en plus en EHPAD par des intervenants form s ou les personnel de l EHPAD apr s HISTORIQUE ET FONDEMENTS TH ORIQUESLe concept d ATELIERS de stimulation cognitive existe en France, depuis les ann es 1970, o Grenoble, Liliane Isra l avec le Pr Robert Hugonot, ont t pionniers dans ce do-maine, en montrant par une tude prospective, que c tait l ge de l arr t du travail obli-gatoire, ou de la retraite et non l ge chronologique qui tait un facteur de risque de d clin cognitif (2).

5 En partant de cette constatation, L. Isra l a mis au point une m thode de stimulation des fonctions cognitives, d abord pour les sujets g s normaux jeunes retrait s, puis pour ceux ayant une plainte de m moire, dans un but de pr vention (3), puis pour des patients ayant une alt ration de leurs fonctions intellectuelles, sans v ritable d clin (MCI).Des programmes de stimulation cognitive, des ATELIERS m moire, se sont ensuite d ve-lopp s tant pour des populations normales, que des patients atteints de maladies neu-rod g n ratives. Ces programmes visaient des objectifs diff rents, avec des m thodes vari es, appliqu s par une grande vari t de professionnels. Le concept de stimulation cognitive, se base sur les recherches en neurosciences. Elles ont mis en vidence la capacit du cerveau jeune comme du cerveau g r organiser et augmenter les connexions entre ses neurones ainsi que l activit des neurom est ce qu on appelle la plasticit neuronale, capacit que poss dent les neurones r organiser leurs r seaux de connexion en fonction des stimuli ext rieurs et des exp -riences v cues.

6 Ce ph nom ne est la base des m canismes de m moire et d appren-tissage mais sert aussi compenser les effets des l sions c r brales en am nageant de nouveaux r autres recherches pid miologiques ont montr que le Niveau Socio Culturel et l inten-sit de l activit cognitive, ont un effet protecteur de la MALADIE d Alzheimer (Nun Study, tude Paquid, Rotterdam study). En effet, plus un cerveau a t stimul jeune et tout au long de la vie mieux il se d fend contre les atteintes de l ge et des recherches ont permis de poser l hypoth se qu on a int r t stimuler son cerveau tous les ges de la vie et que la sollicitation des capacit s pr serv es, chez les patients Alzheimer renforcerait les r seaux neuronaux peu ou pas atteints par la MALADIE et per-mettrait de ralentir la progression des d fi cits. Bien que ces th rapies non m dicamen-teuses n aient pas encore d montr leur effi cacit , elles sont recommand portant sur la cognition et en particulier stimulation des m moires : Les patients g s domicile ou en institution, surtout s ils souffrent d une pathologie neuro-d g n rative gagnent tre stimul s.

7 En effet le trouble du comportement le plus fr quent dans ces populations est l apathie qui entraine un manque souvent total d initiative. Objectifs dans la MALADIE d Alzheimer et syndromes apparent s : Les objectifs de la stimulation cognitive En plus d un relais pour les aidants, a un triple objectif pour les patients, dans le domaine de la MALADIE d Alzheimer sont triples : Ralentir la pente du d clin en sollicitant de mani re appropri e les capacit s cognitives et psychosociales pr serv es et permettre ainsi au malade de conserver plus long- temps une certaine autonomie Conserver au malade une activit sociale Redonner confi ance et estime de soi au maladeLa Stimulation Cognitive des malades Alzheimer dans les institutions (EHPAD, H pitaux de jours ou accueils de jour th rapeutiques)La Stimulation Cognitive se pratique en petit groupe de malades ambulatoires ou institu-tionnalis s, sans troubles majeurs du comportement qui se trouvent aux stades l ger mod r ment s v re de la MALADIE d psychologues et aides soignantes qui animent les s ances sollicitent par des exer-cices cognitifs, les capacit s pr serv es et r siduelles des fonctions cognitives telles que l attention, la concentration, l orientation temporo-spatiale, la planifi cation, le juge-ment, l organisation, la m moire s mantique et la m moire exercices sont con us pour tre les plus proches possibles de la vie nombre de structures qui proposent cette prise en charge est en augmentation.

8 Par exemple les h pitaux de jour et les accueils de jour th rapeutiques proposent des ATELIERS de stimulation mais les familles ont tendance s y adresser quand la MALADIE est assez avanc e. IV. MODALIT S DE MISE EN UVRELes personnes accueillies l accueil de jour Th rapeutique M moire Plus sont au nombre de 20 par jour, repr sentant une fi le active d environ 60 personnes, sans limite d ge, mais ayant un diagnostic de MA ou syndrome apparent .Cet accueil de jour accueille deux types de personnes, toutes volontaires : Des personnes aux premiers stades de la MALADIE ; Des patients souffrant de forme mod r e s v re de MALADIE d Alzheimer ou troubles apparent sont adress s par les m decins traitants ou sp cialistes des Consultations m moire du secteur et par des travailleurs sociaux ou leurs aidants. On peut appliquer la plupart des ATELIERS r alis s en Accueil de jour en institution. Les intervenants ext rieurs par exemple interviennent tous aussi en accueil de jour, L accueil est personnalis (disponibilit , chaleur humaine, connais-sance des personnes, porte manteaux personnalis s.)

9 Les ATELIERS propos s, mais jamais impos s, sont d termin s l avance selon un plan-ning d activit , en fonction du projet individualis qui fi xe des objectifs et un cadre th ra-peutique d intervention, d fi nissant une fr quentation id ale dans les ATELIERS propos s. Le programme d activit s propos est avant tout bas sur l valuation des capacit s res-tantes de chaque personne, de son autonomie et de son identit (histoire, v cu), jusqu un stade avanc de la MALADIE . Le projet de soins ou de prise en charge est d termin en quipe selon les attentes du patient et de l aidant et de ses go ts. Ce projet est rempli pour chaque personne apr s diff rentes valuations synth tis es en r union d quipe par le m decin r f rent et une observation correspondant la p riode d bilan pluridisciplinaire est r alis par le m decin g riatre (Evaluation psychom trique compl mentaire: MMS actuel, ECD, SIB (Hugonot-Diener L. et al 2009 (4), bilan Psycho-moteur, Autonomie (IADL, GIR) et nutritionnel (MNA).))

10 0607La synth se du dossier m dical est remplie par le m decin traitant ou sp cialiste de la personne accueillie, compl t e d un dossier d admission rempli par la personne et ses aidants Environnement et Habitudes de vie et la mesure du fardeau de l aidant l en-tr e (Zarit) renseign par l entourage l ces bases, le projet d accompagnement personnalis est tabli et propos pour chaque personne accueillie ; il se d cline sous forme d ATELIERS visant par exemple: La stimulation cognitive : ATELIERS m moire, cognitif, r miniscence, Art Th La stimulation psychomotrice : gym douce, pr vention des chutes, Tai Chi La stimulation sensorielle : relaxation, Snoezelen, ATELIERS go t, musicoth rapie. Le lien social : moments de convivialit , discussion, danse, promenade, LES EXEMPLES D ATELIERS COGNITIFS ET CR ATIFSLes ATELIERS cognitifs, toute activit peut tre l occasion d une stimulation cognitive, cer-tains ATELIERS seront montr s titre d exemple.


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