Manuel de stockage et de conservation des céréales et des ...

1 Atelier Autrichien de D veloppement (EWA). Cellule Centrale d'Appui Technique Aide au D veloppement Gembloux (ADG). PADER II. : (221) 951 - 71 - 40 N AGREMENT: 07440 MFASSN / DDC. : (221) 952 - 13 - 03 du 13 octobre 1999. : N NINEA : 0417445 0F0. Adresse : n 100, Rue 41 Cit El Hadj Malick Sy N CONTRIBUABLE : 500701 / C. BP 501 RP, Thi s (S n gal). _____. Manuel de stockage et de conservation des c r ales et des ol agineux Par D col Sidy Baba NDIAYE. Ing nieur Technologue en stockage Et conservation des Grains et Graines Document financ par la Coop rative Autrichienne COOPERATION AUTRICHIENNE. Fonds Belge de Survie POUR LE DEVELOPPEMENT. 4. CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES DES GRAINS.

2 5. PROPRIETES PHYSIQUES .. 5. CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE stockage ET LA conservation .. 7. CHAPITRE III : LES PRINCIPAUX INSECTES ENNEMIS DU 8. LE TRIBOLIUM CASTANEUM .. 12. LE SITOPHILUS ORYZAE ET LE SITOPHILUS GRANARIUS .. 13. LE RHIZOPERTHA DOMINICA .. 14. LE TROGODERMA GRANARIUM .. 15. LE SITOTROGA CEREALELLA .. 17. EPHESTIA CAUTELLA .. 18. PLODIA INTERPUNCTELLA .. 19. LE CALLOSOBRUCHUS MACULATUS .. 20. CHAPITRE IV : LA PRATIQUE GENERALE DU stockage .. 21. CHAPITRE V : stockage ET conservation AU NIVEAU 23. CHAPITRE VI : ASPECTS TECHNOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELS DE LA RECEPTION A LA. COOPERATIVE .. 26. I. NIEBE .. 26. ET SORGHO .. 27. CHAPITRE VII : L'ENTREPOSAGE .. 29. CHAPITRE VIII : L'INSPECTION ET L'ECHANTILLONNAGE.

3 32. METHODE D'ECHANTILLONNAGE .. 34. DISTRIBUTION DES SACS A ECHANTILLONNER .. 35. CHAPITRE IX : LES INSECTICIDES .. 44. 3. LE PYRETHRE ET LES PYRETHRINES DE SYNTHESE .. 46. 4. LES CARBAMATES .. 46. CHAPITRE X : MESURES DE SECURITE LORS DE L'EMPLOI DES INSECTICIDES .. 48. CHAPITRE XI : LES RONGEURS ET LA LUTTE CONTRE LES 49. CHAPITRE XII : LA FUMIGATION .. 58. CHAPITRE XIII : REFERENCE 61. 2. TABLEAU CROQUIS-PHOTOS. Haricot attaqu diff rent stade de d veloppement de la bruche 7. Palettes ou Fardages ..21. Palette de piles de sac .22. Sondage de pr l vement 27. Sonde de Profondeur et Echantillonneur Boener ..29. Moyens de d tection d'infestation ..30. Doses recommand es d'insecticides.

4 33. Palettes 26. Formation piles de stocks ..27. Sondes de pr l vement ..32. Sondes de pr l vement et Echantillonneur Boener ..34. Moyens de d tection d'infestation ..36. Tableau des principaux d'insecticides 42. Identification des rongeurs domestiques .45. Dose d'utilisation des poisons violents ..47. Rongeurs et magasins ..48. Reconnaissance des rongeurs ..49. Signes d'infestation par les 3 principaux rongeurs ..51. App ts de rongeurs ..52. Masque de fumigation ..54. 3. PREFACE. Ce Manuel est destin tre un guide pour toutes les personnes concern es par le stockage et la concertation des grains et des graines. Il concerne aussi bien les magasiniers, les g rants et les producteurs. Chacun en ce qui le concerne y trouvera les l ments d'information qui le concernent.

5 Le programme d'Actions pour un D veloppement Juste et Durable PADER, est l'origine de ce Manuel qu'il a enti rement financ . C'est l'aboutissement d'une tude effectu e dans les diff rentes zones du PADER, des entretiens avec les responsables du PADER, et les producteurs membres et non membres des coop ratives. Il est galement l'aboutissement de l'exp rience professionnelle du consultant les recherches, formations, et exp rimentations dans diff rentes parties du monde entre autres l'Institut de Technologie Alimentaire de Dakar au S n gal, le Pest Infestation Control Laboratory de Londres en Angleterre, le Food Technogical Research Institude de l'University des Mysore en Inde et les diff rents s minaires en Afrique, au S n gal, au Maroc, au Burkina Faso et en C te d'Ivoire.

6 D j le PADER a fait des effets grandioses par les formations et recyclages des actuels coordinateurs des projets, des g rants et des magasiniers. Le PADER a galement organis et financ des formations au niveau des producteurs non seulement sur le stockage et la conservation , mais aussi sur le conditionnement. Ce Manuel ne saurait remplacer les diff rentes formations indispensables pour r duire au maximum les pertes avec l'objectif avou et r duire n ant les pertes. Il a t tent volontairement d' tre le plus simple possible, sans aller jusqu' alt rer le contenu. Nous remercions le PADER et donc la Coop rative Autrichienne EWA qui a financ l' tude et la r daction du Manuel . Nous remercions particuli rement le Docteur Souirji Charg du Programme PADER EWA au S n gal, Monsieur Thioye, Responsable du Volet Agricole avec qui nous avons effectu les diff rentes visites et Monsieur Arona Diop pour leurs remarques et suggestions.

7 4. CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES DES GRAINS. Le grain est un organisme vivant : Il est compos de trois parties, savoir : L'enveloppe (t gument ou p ricarpe). L'albumen (organe de r serve) ;. Le germe de taille variable par rapport au grain entier (riz : 4%, ma s 10%, Sorgho : 11%). Propri t s physiques Porosit . Une masse de grain constitue un mat riau poreux dont 30 40% du volume est occup par de l'air interstitiel. Ce pourcentage variable avec la taille des grains est d terminant lors de la ventilation naturelle ou artificielle Conductibilit thermique Une masse de grain ralentit la transmission de chaleur et se comporte comme un isolant thermique. Ainsi, une variation de temp rature la surface d'un lot ne sera enregistr e.

8 L'int rieur du lot qu'avec beaucoup de retard. Hygroscopicit . Une masse de grain la capacit d'absorber de l'humidit de l'aire environnant. Cette propri t . d termine la teneur en eau du lot et joue un r le dans la conservation long terme. Composition biochimique Le grain est compos de mati re min rales et de mati res organiques. Les mati res min rales (cendres) sont constitu es d' l ments divers dont la carence ou l'exc s dans l'alimentation peut entra ner des troubles du m tabolisme. Les mati res organiques sont constitu es d' l ments dont les principaux sont les glucides, les lipides et des protides. Les glucides Les glucides (sucres) sont constitu s de carbone, d'hydrog ne et d'oxyg ne.

9 Ils se diff rencient des lipides par leur solubilit dans l'eau. On distingue : 5. Les oses (ou sucres simples) renfermant 3 7 atomes de carbone. Le glucose par exemple renferme 6 atomes des carbones ;. Le holosides form s de l'association de plusieurs mol cules d'oses reli es entre elles par des liaisons glucidiques. Par exemple l'amidon, pr sente en grande quantit dans les c r ales, constitu d'une longue cha ne de mol cules de glucose (300 1000 monom res de glucose) ;. Les h t rosides form s par l'association d'holosides avec d'autres groupements. Par exemple les h t rosides cyanog n tiques du manioc que l'on limine par hydrolyse les enveloppes du sorgho et du nutritionnels non digestibles.

10 Ceci explique la n cessit de les d cortiquer avant la mouture. Les lipides : Les lipides sont aussi constitu s de carbone, d'hydrog ne et d'oxyg ne. Ils sont cependant insolubles dans l'eau et solubles dans les solvants organiques (ac tone, hexane, ether de p trole, benz ne etc .). Cette propri t est utilis e dans les huileries pour extraire la fraction d'huile rest e dans les grains d'ol agineux. Les protides : Les protides sont des mati res organiques renfermant l'azote en plus du carbone, de l'hydrog ne et de l'oxyg ne. La teneur en protides se mesure par le dosage de l'azole et la multiplication du r sultat par un coefficient de 5,7 (alimentation animal) ou 6 ; (alimentaire humaine).