Partenaires pour l’avenir du secteur agricole

1 Partenaires pour l avenir du secteur agricole M moire du Conseil pour le d veloppement de l agriculture du Qu bec Pr sent la Commission sur l avenir de l agriculture et de l agroalimentaire qu b cois Juin 2007 COMMISSION SUR L AVENIR DE L AGRICULTURE ET DE L AGROALIMENTAIRE QU B COIS (CAAAQ) Conseil pour le d veloppement de l agriculture du Qu bec* 1 Table des mati res Remerciements .. 1 Introduction .. 1 Pr sentation du Conseil pour le d veloppement de l agriculture du Qu bec .. 2 I Gouvernance : Un mod le de partenariat .. 5 5 Partenaires .. 7 Gouvernements .. 7 II Les actions : Transformer les d fis en solution .. 8 Les investissements .. 8 Des exemples de projets .. 8 III Des b n fices inattendus.

2 11 Conclusion et recommandations .. 12 1 Afin d all ger la lecture, le genre masculin est utilis sans discrimination. M MOIRE DU CONSEIL POUR LE D VELOPPEMENT DE L AGRICULTURE DU QU BEC PAGE 1 DE 12 JUIN 2007 Remerciements Le Conseil pour le d veloppement de l agriculture du Qu bec ( cdaq ) tient remercier la Commission sur l avenir de l agriculture et de l agroalimentaire qu b cois de lui offrir l occasion de contribuer cette r flexion commune sur l avenir de notre secteur . Introduction Administr par les repr sentants des organisations de producteurs agricoles, le cdaq , chaque ann e, soutient financi rement des centaines de projets de recherche et d veloppement en agriculture.

3 Depuis plus de 10 ans, le Conseil a accord plus de 85,6 M$ pour soutenir le d veloppement durable de l agriculture et l am lioration de sa comp titivit . L implication active des agriculteurs et les r sultats obtenus au fil du temps ont orient positivement l avenir de l agriculture en s appuyant sur le partenariat. Depuis plusieurs ann es, on observe une augmentation et une diversification des besoins du secteur . Les exigences des acheteurs et des consommateurs, la protection de l environnement, la concentration, la multiplication de r glements, etc. Les attentes se multiplient et, pourtant, le soutien financier de l tat L objectif de ce m moire est de partager notre exp rience afin de d montrer l efficacit d un mod le bas sur le partenariat o la synergie des divers acteurs permet de r pondre des besoins communs.

4 En confiant la gestion de fonds directement aux organisations de producteurs agricoles, le gouvernement f d ral leur a permis de s approprier les orientations et politiques agricoles et de d velopper des moyens pour les appliquer concr tement. Les ressources financi res deviennent des investissements concrets, les id es deviennent des projets novateurs, les d fis deviennent solutions! M MOIRE DU CONSEIL POUR LE D VELOPPEMENT DE L AGRICULTURE DU QU BEC PAGE 2 DE 12 JUIN 2007 Pr sentation du Conseil pour le d veloppement de l agriculture du Qu bec En 1995, la suite de changements apport s la politique agricole canadienne et l abandon de plusieurs subventions (notamment l aide au transport), le gouvernement f d ral a confi la gestion des fonds d adaptation au secteur agricole de chaque province et territoire, cr ant ainsi les conseils d adaptation.

5 C est de ce partenariat entre Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et L Union des producteurs agricoles (UPA) qu t cr le cdaq . Au Qu bec, deux conseils sont pr sents; soit le cdaq pour les programmes relatifs au secteur de la production et le Fonds de d veloppement de la transformation alimentaire pour le secteur de la transformation. Mission Appuyer des initiatives favorisant le d veloppement d une agriculture qu b coise durable en partenariat avec les regroupements de producteurs et les organismes agricoles. Pour r aliser sa mission, le cdaq a identifi trois champs d action bas s sur les besoins exprim s par le secteur : o L environnement : par le transfert efficace et l int gration des pratiques agroenvironnementales; par la sensibilisation, le soutien et l encadrement, l innovation, la communication et la recherche; par le rapprochement du secteur de la production avec le consommateur et le citoyen.

6 O L autonomie des producteurs : par l acc s l information; par le partage de l information avec les autres secteurs d activit s; par l innovation, le transfert et les services-conseils. o Le d veloppement des march s : par la mise en march , la cr ation d alliances pouvant g n rer de nouveaux produits et proc d s; par la qualit des produits et des proc d s; par le d veloppement de nouveaux produits valeur ajout e; par le rapprochement du secteur de la production avec le consommateur. R les sp cifiques 1- Appuyer financi rement et techniquement des initiatives de groupes d agriculteurs favorisant le d veloppement d une agriculture durable 2- G rer des programmes d aide financi re pour le compte d organisations gouvernementales ou priv es 3- Offrir des services-conseils aux groupes de producteurs agricoles en mati re d analyse et de gestion de projets 4- Sensibiliser le secteur aux enjeux mergents et futurs de l agriculture.

7 Une organisation repr sentative du secteur Le cdaq compte 41 membres, soit les organisations syndicales repr sentant les producteurs de tous les secteurs de production agricole et toutes les r gions du Qu bec. L UPA d l gue trois repr sentants, et chacune des 16 f d rations r gionales et chacun des 24 syndicats et f d rations sp cialis s d signent un producteur agricole l assembl e g n rale ayant droit de vote, soit le pr sident ou le vice-pr sident. Les producteurs agricoles qui si gent au cdaq sont donc lus d mocratiquement par l ensemble de leurs pairs. La repr sentativit des membres facilite le processus de consultation ainsi que la circulation de l information.

8 Elle permet galement au cdaq de cerner les besoins des producteurs afin d orienter ad quatement ses actions. Le conseil d administration est compos de sept producteurs agricoles choisis par et parmi les membres de l assembl e g n rale. Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et le minist re de l'Agriculture, des P cheries et de l'Alimentation du Qu bec (MAPAQ) sont galement repr sent s sans droit de vote. M MOIRE DU CONSEIL POUR LE D VELOPPEMENT DE L AGRICULTURE DU QU BEC PAGE 3 DE 12 JUIN 2007 Une gestion efficace Le d veloppement d une quipe solide et d outils efficaces a permis la livraison de nouveaux programmes faible co t. Reconnu pour sa rigueur dans la gestion des fonds qui lui sont confi s, le cdaq a t en mesure de d gager des revenus d int r t qui assurent son autonomie au niveau administratif.

9 La totalit du financement destin au secteur est donc r ellement redistribu e pour soutenir des projets novateurs. En 2004, un consultant a proc d l valuation des programmes en environnement du cdaq qui totalisaient plus de 60 % des investissements. Le rapport conclut que La gestion des programmes est caract ris e par une rigueur tant dans l administration que dans la qualit de services reconnus par l ensemble des interlocuteurs et des utilisateurs du cdaq 2. Reddition de comptes Le cdaq est tenu d int grer les objectifs, les principes, les lignes directrices et les crit res du gouvernement ses r gles administratives. Il est galement tenu de faire des rapports p riodiquement sur le rendement des projets financ s en conformit avec le cadre de gestion du Minist re.

10 Des programmes t moignant d une vaste expertise Aujourd hui, le cdaq g re huit programmes aussi diversifi s que les enjeux qui touchent l agriculture. Programmes actifs PROGRAMME POUR L'AVANCEMENT DU secteur CANADIEN DE L'AGRICULTURE ET DE L'AGROALIMENTAIRE Le Pilier 1- Solution face aux enjeux en mergence vise rehausser la capacit du secteur de la production agricole qu b coise r agir aux enjeux actuels et en mergence, en mettant l essai de nouvelles id es, approches ou solutions. Il vise galement faire avancer les objectifs du Cadre strat gique pour l agriculture. Le Pilier 2 Exploitation des d bouch s commerciaux vise renforcer la capacit du secteur de la production agricole qu b coise, commercialiser les r sultats de la recherche, encourager la croissance des entreprises et am liorer la comp titivit internationale.