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Toutes Livrespar Eliphas L viCe PDF inclut:1854: Dogme et rituel de la haute magie1859: Histoire de la magie1859: la Clef des grands myst res1861: le Sorcier de Meudon1862: Fables et symboles1865: la Science des esprits1869: le Grand Arcane (oeuvre posthume)1870: le Livre des sages (oeuvre posthume)1873: les Paradoxes de la haute science(oeuvre posthume)DOGME ET RITUELDI L HAUTE MAGIE0 1 PR TENDANCESRELIGIEUSES , PHILOSOPHIQUES ET MORALESDE NOS livres SUR LA que la premi re dition de ce livre a t publi e, de grands v nements se sont accomplisdans le monde, et d'autres plus grands peut- treencore sont la veille de s' v nements nous avaient t annonc scomme d'drdinaire par des prodiges.

et en paroles ; les œuvres avant la parole : c'est ainsi que s'établit et se prouve le droit de parler. Jésus se mit à faire et à parler, dit ailleurs un évan-

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1 Toutes Livrespar Eliphas L viCe PDF inclut:1854: Dogme et rituel de la haute magie1859: Histoire de la magie1859: la Clef des grands myst res1861: le Sorcier de Meudon1862: Fables et symboles1865: la Science des esprits1869: le Grand Arcane (oeuvre posthume)1870: le Livre des sages (oeuvre posthume)1873: les Paradoxes de la haute science(oeuvre posthume)DOGME ET RITUELDI L HAUTE MAGIE0 1 PR TENDANCESRELIGIEUSES , PHILOSOPHIQUES ET MORALESDE NOS livres SUR LA que la premi re dition de ce livre a t publi e, de grands v nements se sont accomplisdans le monde, et d'autres plus grands peut- treencore sont la veille de s' v nements nous avaient t annonc scomme d'drdinaire par des prodiges.

2 Les tablesavaient parl , des voix taient sorties des murs,des mains sans corps avaient crit des mots myst -rieux, comme au festin de fanatisme, dans les derni res convulsions deson agonie, a donn le signal de cette derni repers cution des chr tiens annonc e par tous lesproph tes. Les martyrs de Damas ont demand aux morts de P rouse le nom de celui qui sauveet qui b nit; alors le ciel s'est voil et la terre estrest e que jamais la science et la religion, le des-potisme et la libert , semblent se livrer une guerreacharn e et se jurer une haine irr 'en croyez cependant pas de sanglantes appa-rences : elles sont.

3 La veille de s'unir et de s'em-brasser pour d couverte des grands secrets de la religionet de la science primitive des Mages, en r v lantau monde l'unit du dogme universel, an antit lefanatisme en donnant la raison des prodiges. Leverbe humain , le cr ateur des merveilles del'homme, s'unit pour jamaii avec le verbe de Dieu,et fait cesser l'antinomie universelle en nousfaisant comprendre que l'harmonie r sulte del'analogie des plus grand g nie catholique des temps mo-dernes, le comte Joseph de Maistre, avait pr vuce grand v nement. Newton, disait-il, nous ra-ZDOGME ET RITUEL DE LA HAUTE pit LIMMAM.

4 T m ne Pythagore, l'analogie qui existe entre lascience et la foi doit t t ou tard les monde est sans religion, mais cette monstruo-sit ne saurait exister longtemps; le dix-huiti mesi cle dure encore, mais il va finir. Partageant la foi et les esp rances de ce grandhomme, nous avons os Mu. iller les d combres desvieux sanctuaires de l'occultisme; nous avonsdemand aux doctrines secr tes des Chald ens,des gyptiens et des H breux, les secrets de latransfiguration des dogmes, et la v rit ternellenous a r pondu : la v rit , qui est une et univer-selle comme l' tre ; la v rit , qui appartient lascience comme la foi ; la v rit , m re de la raisonet de la justice.

5 La v rit vivante dans les forces dela nature, les myst rieux Eloim qui refont le cielet la terre quand le chaos a repris pour un tempsla cr ation et ses merveilles, et quand l'esprit deDieu plane seul sur l'ab me des v rit est au-dessus de Toutes les opinions etde tous les v rit est comme le soleil ; aveugle est celuiqui ne la voit pas. Tel tait, nous n'en saurionsdouter, le sens d'une parole c l bre de Bonaparte,prononc e par lui une poque o le vainqueurDOGME ET RITUEL DE LA HAUTE l'Italie, r sumant la r volution fran aise incar-n e en lui seul, commen ait comprendre commentla r publique pouvait tre une v rit.

6 La v rit , c'est la vie, et la vie se prouve par lemouvement. Par le mouvement aussi, par le mou-vement voulu et effectif, par l'action, en un mot,la vie se d veloppe et rev t des formes nouvelles. Or,les d veloppements de la vie par elle-m me, et sonenfantement des formes nouvelles, nous l'appelonscr ation. La puissance intelligente qui agit dansle mouvement universel, nous l'appelons le VERBE,d'une mani re transcendentale et absolue. C'estl'initiative de Dieu, qui jamais ne peut rester sanseffet ni s'arr ter sans avoir atteint son but. PourDieu, parler c'est faire ; et telle devrait tre tou-jours la port e de la parole, m me chez les hom-mes: la vraie parole est la semence des mission d'intelligence et de volont ne peut tre st rile sans qu'il y ait abus ou profanation desa dignit originelle.

7 Et c'est pour cela que le Sau-veur des hommes doit, non-seulement de toutesles pens es gar es et sans but l gitime, mais en-core et surtout des paroles oiseuses, nous deman-der un compte s v sus, dit l' vangile, tait puissant en oeuvreset en paroles ; les uvres avant la parole : c'estainsi que s' tablit et se prouve le droit de sus se mit faire et parler, dit ailleurs un van-g liste, et souvent, dans le langage primitif de111 criture sainte, une action est appel e un Toutes les langues, d'ailleurs, on nommeVERBE ce qui exprime la fois l' tre et l'action, etil n'est pas de verbe qui ne puisse tre suppl parle verbe faire, en diversifiant le r gime.

8 Dans leprincipe tait le Verbe, dit l' vang liste saint Jean,Dans quel principe? Dans le premier principe;dans le principe absolu qui est avant toute ce principe donc tait le Verbe, c'est direl'action. Cela est incontestable en philosophie,puisque le premier principe est n cessairement lepremier moteur. Le Verbe n'est pas une abs-traction : c'est le principe le plus positif qui soitau monde, puisqu'il se prouve sans cesse par desactes. La philosophie du Verbe est essentiellementla philosophie de l'action et des faits accomplis,et c'est en cela m me qu'il faut distinguer un verbed'une parole.

9 La parole peut tre quelquefoisst rile, comme dans la moisson il se rencontre des pis vides, mais le Verbe ne l'est jamais. Le Verbe,c'est la parole pleine et f conde; les hommes neDISCOURS PR DOGME ET RITUEL DE LA HAUTE 'amusent pas l' couter et lui applaudir; ilsl'accomplissent toujours I souvent sans le com-prendre, presque jamais sans iui avoir r sist . Lesdoctrines qu'on r p te ne sont pas celles qui r us-sissent. Le christianisme tait encore un myst re,quo ..d j les C sars se sentaient d tr n s par leVerbe chr tien. Un syst me que le monde admireet auquel la foule applaudit, peut n' tre qu'unassemblage brillant de mots st riles; un syst meque l'humanit subit pour ainsi dire malgr elle,c'est UN pouvoir se prouve par ses r sultats, et commel'a crit, dit-on, un profond politique des tempsmodernes : La responsabilit est quelque chose quandon ne r ussit pas.

10 Cette parole, que des esprits in-intelligents ont trouv e immorale, est galementvraie si on l'applique Toutes les notions sp cialesqui distinguent la parole du Verbe, la volont del'action , ou plut t l'acte imparfait de l'acte par-fait. L'homme qui se damne, selon la th ologiecatholique, c'est celui qui ne r ussit pas se cher, c'est manquer le bonheur. L'homme quine r ussit pas a toujours tort: soit en litt rature,soit en morale, soit en politique. Le mauvais entout genre , c'est le beau et le bon mal r ussis. Ets'il faut remonter plus haut jusque dans le domaine ternel du dogme, deux esprits se trouv rent autre-fois, chacun desquels voulait la divinit pour luiseul : l'un r ussit, et c'est lui qui est Dieu ; l'autre choua, et devint le d mon !


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