Cours n°2 : Diagramme des cas d’utilisation

1 UML : Langage de mod lisation objet unifi Cours n 2 : Diagramme des cas d utilisation1) Qu est-ce que le Diagramme des cas d utilisation:Avant de se lancer dans la r alisation d un logiciel, Il faut comprendre, clarifier et structurer lesattentes et les besoins du Diagramme des cas d'utilisation (Use Case Diagram) constitue la premi re tape del analyse UML en : - Mod lisant les besoins des Identifiant les grandes fonctionnalit s et les limites du syst Repr sentant les interactions entre le syst me et ses Diagramme des cas d utilisation apporte une vision utilisateur et absolument pas une visioninformatique. Il ne n cessite aucun connaissance informatique et l id al serait qu il soit r alis par Diagramme des cas d utilisation n est pas un inventaire exhaustif de toutes les fonctions dusyst me. Il ne liste que des fonctions g n rales essentielles et principales sans rentrer dans lesd ) Les l ments d un Diagramme des cas d utilisation :2-1) Les acteurs : Avant de rechercher les besoins, la premi re t che consiste d finir les limites du syst me (c.

2 D. cequi est inclus ou pas dans le syst me), puis identifier les diff rentes entit s intervenants sur lesyst me. Ces entit s sont appel s acteurs se repr sentent sous la forme d un petit personnage (stick man) ou sous la formed une case rectangulaire (appel classeur) avec le mot cl actor . Chaque acteur porte un acteur est un utilisateur externe au syst me. Cela peut tre :-Une mat riel (capteurs, moteurs, ).-Un autre syst , nous utilisons :- le stick man si l acteur est humain - le classeur si l acteur est du mat riel ou un autre syst importante : En UML, une annotation entre guillemets est appel st r otype . Cela permet de pr ciser et de mieux caract riser l l ment qui il s adresse. Exemple : Le DAB (Distributeur Automatique de Billet)Nous utiliserons cet exemple tout le long du Un DAB permet tout d tenteur de carte bancaire de retirer de l Si le d tenteur de carte est un client de la banque propri taire du DAB, il peut en plus consulter lessoldes de ses comptes et effectuer des virements entres ces diff rents Les transactions sont s curis es c est- -dire : Le DAB consulte le Syst me d Information de la banque ( Banque) pour les op rationsque d sire effectuer un client de la banque (retraits, consultation soldes et virements).

3 Le DAB consulte le Syst me d Autorisation Globale Carte Bancaire (Sys. Auto.) pour lesretraits des porteurs de cartes non clients de la Le DAB n cessite des op rations de maintenance tel que la recharge en billet, la r cup ration descartes aval es, limites du syst me sont clairement d finies, il s agit des limites physiques du sont les diff rents acteurs interagissant avec le DAB ?2-2) Les cas d utilisation : Le cas d utilisation repr sente une fonctionnalit du syst me (visible de l ext rieur du syst me). Un cas d utilisation se repr sente par une ellipsecontenant le nom du cas d utilisation (phrasecommen ant par un verbe l infinitif) etoptionnellement un st r otype au dessus du nom. Les diff rents cas d utilisation peuvent tre repr sent s l int rieur d un m me rectangle repr sentant les limites du syst ) Relation entre acteurs et cas d utilisation : La relation d association A chaque acteur est associ un ou plusieurs cas d utilisations, la relation d association peut aussi tre appel e relation de communication.

4 Elle est repr sent e par un trait reliant l acteur et le cas d utilisation. Nous pouvons rajouter sur ce trait un st r otype qui va pr ciser la relation de communication ( communicate ).2/9 Fronti re du syst meNom du syst me Multiplicit Lorsqu un acteur peut interagir plusieurs fois avec un cas d utilisation, il est possible d ajouterune multiplicit sur l association du c t du cas d utilisation. Le symbole * signifie n s crit tout simplement n, signifie entre n et m, etc. Pr ciser une multiplicit sur une relation n implique pas n cessairement que les cas sont utilis s en m me ) Les relations entre cas d utilisation : Tout en faisant attention de ne pas tomber dans le pi ge d une d composition fonctionnellehi rarchique, nous pouvons compl ter le Diagramme par d autres cas d utilisation (non li desacteurs mais d autre cas d utilisation) qui pr ciseront le Diagramme . Relation d inclusion : La relation d inclusion sert enrichir un cas d utilisation par un autre cas d utilisation (c est unesous fonction).

5 La relation d inclusion est imp rative et donc syst un Diagramme des cas d utilisation, cette relation est repr sent e par une fl che pointill ereliant les 2 cas d utilisation et munie du st r otype include .L inclusion permet de : Partager une fonctionnalit commune entre plusieurs cas d utilisation ( ). D composer un cas d utilisation complexe en d crivant ses sous fonctions ( ).3/9 Nom du syst meFronti re du syst meActeurAssociationCas d'utilisationExemple : le DABApr s discussion avec l expert m tier, il appara t que l une des sous fonctions importantes estl authentification (syst matique et commune au 3 cas d utilisation Retirer de l argent, Consulterses soldes et Effectuer un virement).4/9 Relation d extension : Comme la relation d inclusion, la relation d extension enrichit un cas d utilisation par unautre cas d utilisation de sous fonction mais celui-ci est optionnel. Cette relation est repr sent e par une fl che en pointill e reliant les 2 cas d utilisation etmunie du st r otype extend.

6 Exemple : Le DAB permet son utilisateur d imprimer un re u s il le d sire. Point d extension : L extension peut intervenir un point pr cis du cas tendu. Ce point s appelle le pointd extension. Il porte un nom, qui figure dans un compartiment du cas tendu sous la rubriquepoint d extension, et est ventuellement associ une contrainte indiquant le moment o l extension intervient. Une extension est souvent soumise condition. Graphiquement, la condition est exprim e sous la forme d une note. En reprenant l exemple duDAB, une v rification du solde du compte ventuelle n intervient que si la demande de retraitd passe 20 Relation de g n ralisation ou de sp cialisation : Comme nous l avons d couvert lorsque nous avons trait la notion d objet, il est galementpossible de sp cialiser un cas d utilisation en un autre cas d utilisation. Nous obtenonsalors un sous-cas d utilisation. Comme pour les classes, le sous-cas d utilisation h rite du comportement du sur-casd utilisation.

7 Le sous-cas d utilisation h rite aussi de toutes les associations du sur-cas(relations d association avec les acteurs, relations d inclusions, et relations d extensions). Quelquefois, le sur-cas d utilisation est abstrait (c est- -dire qu il ne peut pas tre instanci ). Ilcorrespond un comportement partiel et sert uniquement de base pour les sous-casd utilisation qui en h riteront. La relation de g n ralisation est repr sent e par une fl che avec une extr mit triangulaire. Le nom d un cas d utilisation abstrait est crit en italique (ou accompagn du st r otype abstract ).Exemple : L expert m tier pr cise que le DAB sera situ dans une zone internationale et devradonc pouvoir fournir la somme d argent en Dollars ou en ) Type d acteurs et relation entre acteurs : Acteurs principaux et secondaires : A chaque cas d utilisation est associ un ou plusieurs acteurs. Un acteur est principal pour le cas d utilisation auquel il est li si ce cas d utilisation lui rend unservice.

8 Les autres acteurs li s ce cas d utilisation sont dit secondaires. Normalement, Il ne peut y avoir qu un seul acteur principal par cas d utilisation. En g n ral, l acteur principal sollicite le cas d utilisation alors que l acteur secondaireest sollicit par le cas d Un acteur peut tre principal pour un cas d utilisation et secondaire pour un autre casd utilisation. Si nous d sirons indiquer si l acteur est principal ou secondaire pour un casd utilisation, nous pouvons ajouter les st r otypes primary ou secondary surla relation d association entre l acteur et le cas d utilisation. La relation de g n ralisation : La seule relation possible entre 2 acteurs est la g n ralisation (m me comportement et m merepr sentation graphique que la relation de g n ralisation entre 2 cas d utilisation).Exemple : Dans le cas du DAB, l acteur Client banque est une sp cialisation de l acteur Porteurde Diagramme complet est alors :3) Description textuelle des cas d utilisation : Ce n est pas obligatoire, mais il est recommand de r diger une description textuelle de chaque casd utilisation afin de les d description textuelle classique se compose de trois parties :7/9En UML une note (un commentaire) est repr sent e par un rectangle dont l un des coins est retourn.

9 La note est reli e l l ment ou aux l ments qu elle d crit par une ou plusieurs lignes pointill es. Partie 1 : Identification. - Titre : Nom du cas d utilisation - R sum : description du cas d Acteurs : descriptions des acteurs principaux et Dates : Date de cr ation et date de mise Responsable : Noms du ou des Version : Num ro de la version. Partie 2 : Description des sc narios. -Les pr -conditions : tat du syst me avant que le cas d utilisation puisse tre d clench .-Les Sc narios (un sc nario est une instance d un cas d utilisation dans lequel tousles param tres ont t fix s). Il y a plusieurs types de sc narios : Le sc nario nominal qui correspond un d roulement normale d un cas d utilisation. Les sc narios alternatifs qui sont des variantes du sc nario normale. Les sc narios d exceptions qui d crivent ce qui se passe lors d une post-conditions : Elles d crivent l tat du syst me apr s l issue de chaque sc nario.

10 Partie 3 : Exigence non fonctionnelle . La partie 3 peut tre omise, mais si elle est pr sente, elle permet de pr ciser des sp cifications nonfonctionnelles (fr quence, fiabilit , type d interface ).Exemple de description textuelle : Le cas d utilisation Retirer de l argent du 1 : Titre : Retirer de l R sum : Ce cas d utilisation permet aux possesseurs de carte bancaire de retire de l Acteur principale : Un porteur de carte Acteurs secondaires : Le Syst me d Information de la banque et le Syst me d AutorisationGlobale Carte Date : 11/01/2013- Responsable : E. REMY- Version : 2 : Description des sc Pr -conditions : - Le DAB contient des Les connexions avec le Syst me d Autorisation et le Syst me d information de la banque sontop Sc nario nominale :1)Le Porteur de carte introduit sa carte dans le )Le DAB v rifie que la carte introduite est bien une carte )Le DAB demande le code de la carte au Porteur de )Le Porteur de carte saisit son )Le DAB compare ce code avec celui qui est cod sur la )Le DAB demande une autorisation au Syst me Globale d )Le Syst me d Autorisation globale donne son accord et indique le cr dit )Le DAB demande le montant d sir au Porteur de )Le Porteur de carte saisit le )Le DAB v rifie si le montant demand est inf rieur ou gale au cr dit )Le DAB rend la carte et demande au Porteur de carte de la ) Le Porteur de carte reprend sa ) Le DAB demande au Porteur de carte s il d sire un ) Le Porteur de carte accepte le ) Le DAB d livre le ticket et les ) Le Porteur de carte prend les billets et le Sc narios alternatifs : Sc nario alternatif SA1.