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DICTÉES À LA CARTE - CCDMD

DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 1. Un virtuose en herbe Certains apr s-midi1 pluvieux d'automne, j'allais voir Paul s'exercer au piano. Je le regardais et m'extasiais devant son agilit d concertante. Ses doigts couraient . une vitesse folle sur le clavier qui avait fini par tre tout us force d' tre sollicit . chaque fois, je le f licitais, mue par tant d'adresse et de talent conjugu s. Je me souviens de Paul alors qu'il n'avait que six ans. D j , ses parents l'encourageaient d velopper son potentiel artistique. Tout le monde disait de lui qu'il deviendrait un grand virtuose. Ni son professeur ni ses parents ne savaient . quel point ces commentaires se r v leraient2 justes.

dessus en même temps. Il faut dire que la plupart d’entre eux oublient qu’à chaque session, c’est le même stress et la même agitation qui les guettent. L’arrivée du printemps, avec sa chaleur et son beau temps, ne les aide pas non plus. En effet, quoi de plus tentant que de s’étendre au pied d’un arbre pendant que les autres

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1 DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 1. Un virtuose en herbe Certains apr s-midi1 pluvieux d'automne, j'allais voir Paul s'exercer au piano. Je le regardais et m'extasiais devant son agilit d concertante. Ses doigts couraient . une vitesse folle sur le clavier qui avait fini par tre tout us force d' tre sollicit . chaque fois, je le f licitais, mue par tant d'adresse et de talent conjugu s. Je me souviens de Paul alors qu'il n'avait que six ans. D j , ses parents l'encourageaient d velopper son potentiel artistique. Tout le monde disait de lui qu'il deviendrait un grand virtuose. Ni son professeur ni ses parents ne savaient . quel point ces commentaires se r v leraient2 justes.

2 Dix-sept ans, selon les dires de sp cialistes qui surveillent ses progr s, il semblerait qu'il soit en voie de devenir un musicien m rite. Moi, sa plus grande amie, qui le vois r p ter tous les jours, je suis fi re de son talent qui para t3 inn chez lui. Ses possibilit s illimit es me portent croire qu'il atteindra, selon toute vraisemblance, des sommets in gal s. Sa sensibilit et sa recherche de la perfection l'incitent redoubler d'effort pour parvenir au but4 qu'il s' tait fix 5 il y a de cela de nombreuses ann es. Qu'il puisse chouer ne l'effleure m me pas. Paul sait que les heures pass es travailler sa technique renforcent tous les espoirs que l'on fonde sur lui.

3 DICT ES LA CARTE . 1. apr s-midis 2. r v leraient 3. parait 4. aux buts 5. fix s DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 2. Vivement le printemps ! Au printemps, lorsque fondent la glace et la neige, la nature s' veille au rythme du soleil qui prolonge ses visites quotidiennes. Les oiseaux, qu'on n'entendait plus chanter, se manifestent et organisent de ravissants concerts. closent galement les bourgeons, accroch s comme des parures aux extr mit s des branches. Les arbres s'en trouvent ainsi enjoliv s sans compter le l ger bruissement que le vent y fait na tre1. Mais c'est dans le c ur des gens que le printemps installe ses p nates*. L'esprit all g , ils go tent2 avec d lectation ce renouveau printanier.

4 La plupart de ceux qui se languissaient d sesp r ment se sentent ragaillardis l'arriv e du temps plus cl ment. Bien s r, malgr la date officielle qu' tablissent les m t orologistes et autres sp cialistes du m me acabit*, le printemps ne se montre pas Montr al en m me temps qu' Baie-Comeau. Mais il n'en demeure pas moins que le 21 mars exerce une influence positive sur la plupart d'entre nous. On hume un parfum de l g ret , et s'immisce* tout doucement la certitude de jours meilleurs. Ni la pluie ni la neige n'arrivent d courager ceux qui savent que, quoi qu'il arrive, la venue du printemps est imminente. S'accroche alors leurs l vres un sourire charg de promesses printani res.

5 DICT ES LA CARTE . 1. naitre 2. goutent DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 3. La violence t l vis e Beaucoup de gens croient, tort ou raison, que la violence et le crime augmentent dans notre soci t . Pour certains, ce qu'ils voient la t l vision, dans les films ou les s ries polici res par exemple, leur semble la r alit . Aussi, quand ils visionnent les actualit s, ils s'imaginent qu'ils viennent de consommer une extension de la fiction. Il y a les autres qui ne s' tonnent plus de la brutalit qu'on trouve dans beaucoup d' missions parce qu'ils s'y habituent ou m me, s'en amusent. Tout ce qu'ils regardent les am ne ne plus rien ressentir. Tout le monde ne se comporte pas ainsi, mais il n'en demeure pas moins que les diff rentes formes de violence qu'on v hicule la t l insensibilisent un certain nombre de personnes qui supportent mieux que d'autres, on dirait, des sc nes disgracieuses.

6 L' tat, les propri taires de stations de t l , les censeurs, les t l spectateurs, tous r clament des lois grands cris, mais personne n'acquiesce aux propositions mises par les intervenants concern s. Chacun poss de sa propre perception de ce que devraient tre des missions dites saines . Pendant qu'on s'interroge, les points de vue ne cessent de se multiplier et l'opinion publique s'impatiente. Bref, on pi tine. DICT ES LA CARTE . DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 4. La fin de session Quand arrivent les mois d'avril et de mai, les tudiants ne savent plus o donner de la t te. Les travaux qui se multiplient, les examens pr parer, tout leur tombe dessus en m me temps.

7 il faut dire que la plupart d'entre eux oublient qu' chaque session, c'est le m me stress et la m me agitation qui les guettent. L'arriv e du printemps, avec sa chaleur et son beau temps, ne les aide pas non plus. En effet, quoi de plus tentant que de s' tendre au pied d'un arbre pendant que les autres s'escriment assimiler une mati re indigeste. Si l'on doit se fier ce que pr tendent les professeurs, les tudiants seraient moins concentr s et plus fatigu s qu' l'accoutum e. L' nergie que requi rent les derni res semaines d' tude s'amenuise de jour en jour. L' tudiant, dont les forces diminuent, tudie parfois jusqu' s'en rendre malade. La mononucl ose est une des maladies qui touchent une foule d' tudiants plus vuln rables ; c'est elle qui les emp che le plus souvent de mener bien leur session.

8 Cependant, tous ne redoutent pas cette p riode si harassante. Ceux qui se pr parent convenablement arrivent la surmonter. Ils ne paniquent pas et travaillent d'arrache-pied1. L'espoir les gagne et ils conservent leur entrain jusqu'au jour o . brille enfin la lumi re au bout du tunnel : la fin de la session. DICT ES LA CARTE . 1. d'arrachepied DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 5. L'automne Quand, sur le chemin, passent les gens toute allure, quand le froid et le vent s'immiscent insidieusement sous les imperm ables, c'est le signe ind niable que l'automne, aussi beau soit-il avec les couleurs flamboyantes qui le parent, s'installe. Le soleil, dont les rayons n'arrivent plus vraiment r chauffer la terre, se couche de plus en plus t t.

9 Les quelques feuilles que le vent malm ne semblent recroquevill es sur elles-m mes. Dans les rares buissons que la bourrasque d daigne, se terrent les oiseaux habitu s aux nombreuses sautes d'humeur que la nature leur impose. Quand s'entrem lent le froid, le vent et la pluie qui ruisselle1 sur les toits, il vaut mieux se barricader dans les maisons. Les flammes du foyer qui cr pitent r chauffent les pieds du voyageur impr voyant qui s'aventure trop loin sur les routes inond es. L'odeur du chocolat chaud que pr parent les parents d'enfants intr pides chatouille les narines et r conforte les c urs. Quand la chaleur nous enveloppe et nous prot ge des assauts automnaux, on coute volontiers le d luge qui tambourine contre les fen tres, la chute des branchettes qui tombent dans la cour, le vent qui souffle et que redoutent les cureuils apeur s.

10 Comme les animaux qui hivernent, on s'isole en attendant que reviennent les beaux jours. DICT ES LA CARTE . 1. ruiss le DICT ES SP CIALIS ES ACCORD DES VERBES. 6. Le d fil . Toutes les joies de l'enfance reviennent au c ur quand d filent les musiciens de la fanfare. Les rues de la ville, g n ralement mornes et grises, forment de longues banderoles color es lorsque passe la parade. On entend d'abord le bruit des grosses caisses, qui appelle1 la foule de tr s loin. Plus celle-ci s'approche, plus le rythme des c urs s'harmonise celui de la musique. Depuis le coin de la rue, s'avancent les trompettistes et les percussionnistes, marchant au pas. Les uniformes qui reluisent au soleil claboussent l'assistance de leurs couleurs vives.