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ENQUETE SUR LA DYNAMIQUE ET LES FREINS À ... - …

1 ENQUETE SUR LA DYNAMIQUE ET LES FREINS LA DIFFUSION DU SYSTEME D IRRIGATION GOUTTE- -GOUTTE AU NIGER Moreno Benoit F vrier 2014 Consultant Ind pendant Les informations et points de vue expos s dans la pr sente tude n engagent que leur auteur et ne sauraient tre assimil s une position d Agrimex. Agrimex est distributeur officiel des produits Nefatim, un des leaders mondiaux dans le goutte goutte (GAG). Agrimex a fait r aliser une enqu te afin de mieux appr hender la situation du goutte goutte au Niger et de comprendre les besoins des diff rents acteurs. Le c ur de cible de l enqu te est principalement compos des projets et programmes qui travaillent dans l appui la petite irrigation au Niger. Il est compos d ONG, d organisations professionnelles agricoles faiti res (Mooriben et FCMN-Niya), de coop rations bilat rales, d organismes internationaux de coop ration, de structures tatiques et de la recherche.

4 - LuxDev : vient de clôturer un appel à projets à destination d’OP, de privés ou d’ONG pour la région de Dosso. Des subventions pour le GAG devraient voir le

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1 1 ENQUETE SUR LA DYNAMIQUE ET LES FREINS LA DIFFUSION DU SYSTEME D IRRIGATION GOUTTE- -GOUTTE AU NIGER Moreno Benoit F vrier 2014 Consultant Ind pendant Les informations et points de vue expos s dans la pr sente tude n engagent que leur auteur et ne sauraient tre assimil s une position d Agrimex. Agrimex est distributeur officiel des produits Nefatim, un des leaders mondiaux dans le goutte goutte (GAG). Agrimex a fait r aliser une enqu te afin de mieux appr hender la situation du goutte goutte au Niger et de comprendre les besoins des diff rents acteurs. Le c ur de cible de l enqu te est principalement compos des projets et programmes qui travaillent dans l appui la petite irrigation au Niger. Il est compos d ONG, d organisations professionnelles agricoles faiti res (Mooriben et FCMN-Niya), de coop rations bilat rales, d organismes internationaux de coop ration, de structures tatiques et de la recherche.

2 Le choix de se focaliser sur la rencontre de ce type d acteur a t adopt de part leur accessibilit physique, le temps et les moyens la disposition de l enqu te et parce que leurs actions structurent en profondeur le secteur de l irrigation au Niger. Cependant, des visites sur les sites maraichers de la zone urbaine et p riurbaine de Niamey ont t r alis es. Le travail d enqu te a t r alis en 3 phases : - r alisation de plusieurs r unions de cadrage avec le responsable d Agrimex ; - recherche bibliographique ; - entretiens directs avec les acteurs de la petite irrigation et plus sp cifiquement ceux ayant travaill ou travaillant avec le GAG. En pr ambule de chaque entretien, une pr sentation des objectifs assign s l enqu te a t r alis e. Les interlocuteurs ont globalement salu la d marche r flexive dans laquelle Agrimex s est engag.

3 2 Les principales contraintes rencontr es au cours de ce travail : - le manque de temps et de moyens qui n ont pas permis d aller confronter certaines informations avec les points de vue des principaux int ress s, savoir les producteurs ; - le manque de documentation sur les projets et exp riences men s autour du syst me d irrigation goutte goutte notamment en termes d valuation ; - le manque de m moire institutionnelle de nombreuses structures sur leurs actions pass es. Le document est compos de 2 parties : Dans la premi re, il sera observ les contours de la DYNAMIQUE autour du syst me goutte goutte au Niger, puis seront pr sent s les principaux goulots d tranglements sa diffusion. I. La DYNAMIQUE autour du GAG Le document Manuel d irrigation goutte goutte dans la r gion de Zinder (CRAC GRN et Direction R gionale de l Agriculture de Zinder) est le troisi me article du site du RECA le plus visit en 2013 (3332 visites).

4 La th matique int resse, mais force est de constater que, dans les faits, l engouement pour le GAG reste mesur . On note tr s souvent autour du GAG un m lange d espoir et de scepticisme. Pour mieux situer les contours de la DYNAMIQUE autour du GAG, trois groupes d acteurs ont t constitu s : les producteurs, l Etat et les acteurs du d veloppement. 1. Les producteurs Au niveau des producteurs, trois sous groupes peuvent tre constitu s : Les personnes dont l activit d irrigant n est pas la premi re source de revenus Les personnes qui constituent ce groupe sont tr s souvent des citadins, (fonctionnaires, agents de projets, parfois nouveaux retrait s). Ce type d exploitants agricoles a souvent t mentionn par les interlocuteurs comme le groupe insufflant une ventuelle DYNAMIQUE autour du goutte goutte mais plus en mati re d augmentation d une pratique que de diffusion de celle-ci : ils poss dent une capacit d investissement non proportionnelle leurs connaissances techniques.

5 En d autres termes, ils investissent dans le GAG mais n obtiennent pas toujours des r sultats agronomiques permettant une diffusion de la technologie dans leur environnement g ographique proche. Pour ce groupe d acteurs, un souci d conomie de carburant et de main d uvre dans la mise en valeur de terrains dont ils sont propri taires influence avant tout le choix du goutte goutte. Les gros producteurs Ces personnes se lancent dans le GAG pour les m mes raisons que le groupe pr c dent, savoir la r alisation d conomie de main d uvre et de carburant. Elles disposent aussi d une capacit d investissement importante mais la diff rence du groupe pr c dent, elles s appuient sur un bagage technique (personnel et dans la transmission des comp tences vers leurs ouvriers agricoles) qui leur permet d optimiser l utilisation du GAG.

6 Ce groupe semble tre le plus m me de diffuser cette pratique. Pour autant, l heure actuelle, on ne peut pas dire qu il existe une quelconque DYNAMIQUE . Les petits et moyens producteurs Ce groupe semble globalement peu tourn vers le GAG. On peut cependant relever certaines zones o , sans parler de DYNAMIQUE , on note un int r t plus fort. 3 Des entretiens r alis s avec les acteurs du d veloppement, il ressort que les producteurs accompagn s dans le GAG ne montrent pas toujours un int r t au del du temps des projets ou de la dur e de vie du mat riel. 2. L Etat Nig rien Si la politique des 3N, et donc la g n ralisation de l irrigation, s av rait tre une r ussite, le probl me d acc s l eau pourrait se poser progressivement avec acuit , m me dans des zones jusqu ici pargn es par la baisse des nappes.

7 De plus, en amont, cette g n ralisation de l irrigation repose en grande partie sur la capacit financi re des producteurs assurer les charges de production, notamment en mati re de carburant pour les motopompes, ainsi que sur l optimisation de l utilisation des espaces disponibles dans les zones forte densit . La place du GAG dans les 3 N est pour autant assez faible. Une seule intervention concr te a pu tre identifi e, mais avec des contours op rationnels encore flous. Aussi, plus qu une volont politique, elle semble s appuyer sur une DYNAMIQUE propre certains techniciens rattach s aux 3N, qui voient dans le GAG une technique porteuse. En 2014, les 3N devraient mettre en place 5 hectares de cultures irrigu es par du GAG, au niveau de chacune des 8 r gions que compte le Niger soit un total de 40 hectares.

8 La formule retenue l heure actuelle est la r alisation de grands sites communautaires de d monstration de 5 ha au niveau d un seul village par r gion. Ces sites seront subventionn s et encadr s par les services d concentr s. 3. Les acteurs du d veloppement Le GAG ne repr sente qu une part infime du travail des acteurs du d veloppement dans l irrigation. L introduction du GAG est souvent une activit au sein d une intervention beaucoup plus large. Depuis les premiers projets sur la micro-irrigation au Niger au d but des ann es 2000, le GAG n a pas encore trouv sa place. Il est n cessaire de pr ciser ici que l absence de cadre d change formel entre les structures appuyant la micro irrigation, le d ficit de communication externe, et le manque de m moire institutionnelle ont rendu parfois difficile le ciblage des acteurs et la contextualisation des interventions.

9 Bien qu il existe videmment d autres interventions pass es et pr sentes dans la micro irrigation, sur la base des projets ayant t identifi s lors de l enqu te voici une cat gorisation en 3 types d interventions : Les parcelles de d monstration : Save the Children et OXFAM / Karkara, avec l appui de JTS. Les jardins de case (20 m2) et l autoconsommation : on note ici la pr sence importante d ONG (CARE, GOAL, SOS Sahel International, Aide et Action, CRAC GRN) et du mouvement de la Croix et du Croissant Rouge (Croissant Rouge Qatari, Croix Rouge Irlandaise, Croix Rouge Fran aise, Croix Rouge Nig rienne de Tanout). A ces acteurs vient se rajouter le FIDA dans le cadre du projet Ruwanmu L orientation vers le march : - AREVA : installation par JTS de 1 ha de GAG pour 36 irrigants proximit de la mine d Arlit.

10 4 - LuxDev : vient de cl turer un appel projets destination d OP, de priv s ou d ONG pour la r gion de Dosso. Des subventions pour le GAG devraient voir le jour. - CLUSA International Niger : dans le cadre du projet Arziki, dans la commune de Balleyara, 1,5 ha de GAG a t am nag pour un groupement f minin compos de 100 femmes. L essentiel de la production concerne le moringa. - AFD : a accompagn des producteurs situ s 30 km de Niamey, sur la route Balleyara, dans une intervention visant l approvisionnement des march s de Niamey. Chaque producteur disposait de 0,25 ha. - Karkara : sous financement de l AFD, Karkara Maradi vient de lancer dans la r gion de Zinder un projet de promotion des cultures mara ch res dans lequel le GAG devrait avoir une place.


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