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L’INITIATION Une technique de réalisation spirituelle d ...

INITIATIONUne technique de r alisation spirituelle d origine non-humaineSPIRITUALITEDOSSIER N 31) Des entit s non-humaines. Dans son livre intitul : Hypoth se extraterrestre (Guy Tr daniel, Editions dela Maisnie, 1984), Jean-Gabriel Gresl nous propose une th se audacieuse concernantl origine de l initiation. Il envisage, en effet, la possibilit que : dans l optique del hypoth se extraterrestre, il est acceptable de penser que certains des principes et destechniques utilis s par les soci t s initiatiques de l antiquit leur avaient t enseign s pardes groupes d entit s non-humaines (paragraphe : Pratiques et traditions initiatiques ,page 222 des Editions de la Maisnie, 1984).

2 que la partie visible et extérieure de ce qu’il appelle la contre-initiation qui travaillerait dans l’ombre à l’édification d’un monde proprement « infernal ».

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1 INITIATIONUne technique de r alisation spirituelle d origine non-humaineSPIRITUALITEDOSSIER N 31) Des entit s non-humaines. Dans son livre intitul : Hypoth se extraterrestre (Guy Tr daniel, Editions dela Maisnie, 1984), Jean-Gabriel Gresl nous propose une th se audacieuse concernantl origine de l initiation. Il envisage, en effet, la possibilit que : dans l optique del hypoth se extraterrestre, il est acceptable de penser que certains des principes et destechniques utilis s par les soci t s initiatiques de l antiquit leur avaient t enseign s pardes groupes d entit s non-humaines (paragraphe : Pratiques et traditions initiatiques ,page 222 des Editions de la Maisnie, 1984).

2 Cette phrase est lourde de sens et decons quence. Elle est d autant plus int ressante, qu elle mane d un auteur qui est connu dansles milieux ufologiques pour son s rieux. Rappelons que Jean-Gabriel Gresl , qui acommenc sa carri re comme l ve-pilote de chasse au Cadet Club de l USAF en Caroline duNord, est aujourd hui un pilote de ligne la retraite qui a pass 39 ans de sa vie dansl aviation et cumul pr s de 17 500 heures de vol. Dans un tout autre domaine et dans un autrecontexte, le philosophe et sot riste, Ren Gu non, n a jamais cess de dire que l initiationavait une origine non-humaine. Reste donc d terminer ce que l on entend par hypoth ses - non-contradictoires - sont envisageables : 1) Il s agit d entit s non-humaines issues de mondes spirituels et/ou de dimensions sup rieures aux n tres.

3 2) Ce sontdes entit s extraterrestres, originaires d une lointaine plan te, qui seraient venues sur la Terreil y a bien longtemps, dans le but de donner l initiation aux hommes. Quelle que soitl hypoth se retenue, il est probable que l initiation est aussi vieille que l Humanit . Seul notremonde moderne semble ignorer d lib r ment les valeurs v hicul es par l initiation. Mais nousvoyons bien que nous avons perdu quelque chose ayant une valeur inestimable, et que nousdevrons retrouver, d une fa on ou d une autre (et co te que co te), ces valeurs est peut- tre pour notre civilisation moderne une question de vie ou de ) Les paradoxes : un signe de notre poque. Mais pouvons-nous encore comprendre, en ce d but de troisi me mill naire, cequ est v ritablement l initiation ?

4 La mentalit et les valeurs de nos soci t s modernes nesont-elles pas l oppos de celles des soci t s traditionnelles pour lesquelles le sacr et letranscendant n taient pas de vaines illusions ? Ren Gu non est sans indulgence vis vis denotre soci t qui incarnerait le r gne de la quantit (voir son livre intitul , Le r gne de laquantit et les signes des temps ). Ce prima de la quantit sur la qualit ne serait en d finitive2que la partie visible et ext rieure de ce qu il appelle la contre-initiation qui travaillerait dansl ombre l dification d un monde proprement infernal . Par infernal , Ren Gu nonentend un monde qui vivrait sous l emprise d un pouvoir qui ne serait que le reflet invers etparodique du v ritable pouvoir spirituel.

5 Si, effectivement, nous avons perdu le secret del initiation, alors pourquoi tant de livres paraissent aujourd hui sur ce sujet ? C est un desnombreux paradoxes de notre poque. Le monde moderne dans lequel nous voluons est p tride paradoxes. C est s rement tr s bien ainsi parce que les paradoxes sont des signes : ilsveulent nous montrer que les choses ne sont pas d finitivement fig es et que tout peut si tout n est pas irr m diablement perdu, nous pouvons peut- tre essayer, modestementj en conviens, de retrouver et de comprendre quelques bribes de ces profonds myst res quientourent l dessus : Jean-Gabriel Gresl pendant une s ance de d dicace, et son livre Hypoth seextraterrestre (Guy Tr daniel, Editions de la Maisnie, 1984).

6 Ci-dessus : Ren Gu ) L initiation entra ne un changement de r gime ontologique . Dans les soci t s traditionnelles l initiation occupe une place privil gi e et m mecentrale, puisque l initi , gr ce elle, va pouvoir acc der un mode d existence sup rieur, etdonc acqu rir du m me coup un statut sp cial au sein de cette soci t . Mircea Eliade d finitl initiat ion comme une mutation ontologique du r gime existentiel. A la fin des preuves, len ophyte est devenu un autre . De tous temps, l initi a t consid r comme un tre initi n est plus tout fait un tre humain normal, c est- -dire conforme la norme socialeen vigueur. M me si par ailleurs il peut para tre parfaitement int gr dans son milieu social, iln en demeure pas moins qu une partie de lui-m me n est plus soumise aux r gles et aux loisde ce milieu.

7 Ce statut part , provient du fait que l initiation est une voie de connaissanceet de r alisation spirituelle qui emprunte un chemin sp cifique, et suivre ce chemin jusqu aubout n est pas la port e de tout le monde. L initiation utilise aussi des m thodes pratiquessp ciales. Les rites initiatiques par exemple, dont le d roulement est maintenu dans le plusgrand secret, sont entour s d une v ritable aura de myst re. Cette difficile voie initiatiquerequi re du postulant des qualit s bien pr cises. Sans ces qualit s pr alables, l initiations av re nulle dans ses effets, voir dangereuse pour le n ophyte. La d marche initiatiquesuppose donc que l tre humain n est pas une cr ature achev ) Mourir et rena tre.

8 L initiation se propose justement comme but de parfaire l tre inachev , de led barrasser de ce qui emp che son volution spirituelle , et de restaurer en lui ce qui lafavorise. En Ma onnerie on dit, de fa on symbolique videmment, que l initi doit passer dustade de la pierre brute , (correspondant au degr d apprenti) qui est une pierre mald grossie, au stade de la pierre taill e , qui est une pierre polie, quilibr e, capabled sormais de s int grer au Temple spirituel de l Humanit qui est toujours en la voie initiatique est difficile, car elle exige non seulement du n ophyte une pr parationrigoureuse, mais elle l oblige aussi passer par la terrible preuve de la mort.

9 L initiationpourrait se d finir par deux mots : mourir et rena tre. Ne dit-on pas, d ailleurs, que l initi v ritable est un deux fois n . L homme inachev , imparfait, limit , doit mourir, et sed barrasser de ses vieux habits . La mort dont il s agit s entend surtout comme une mortpsychique et spirituelle . C est apr s avoir pass par la mort et la putr faction , que lenouvel tre humain peut rena tre. Tel le Ph nix (symbole d immortalit et de r surrection) quirena t de ses cendres, l initi rena t apr s la mort (l extinction) de son individualit humaineordinaire et mondaine. Dans son livre : Initiation aux Livres des Morts Egyptiens ,l anthropologue Fernand Schwarz n h site pas affirmer que la mort est donc un momentessentiel, et les valeurs mort et initiation sont interchangeables.

10 5) Lier nouveau le Ciel et la Terre. En ce sens, la mort initiatique est la condition premi re de toute renaissancespirituelle. L initi qui a r ussi traverser l preuve de la mort n a plus peur d elle. Il saitd sormais que la mort n existe pas, que c est une illusion. La mort n est qu un passage, c estla porte troite qui permet d acc der l autre monde (ou d autres mondes). L initi d tient les cl s qui ouvrent cette porte . C est un peu comme si l initi tait enpossession des cartes de l autre monde. Les mandalas tib tains, par exemple, sont dev ritables cartes de l univers visible et invisible.


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