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LE DEVELOPPEMENT DE L'ENFANT - ac-grenoble.fr

LE DEVELOPPEMENT DE. L'ENFANT . FREDERIQUE TOGNARELLI. DOCUMENT UTILISE. EN STAGE AVEC LES PES LE 8 NOVEMBRE 2010. EN ANIMATION PEDAGOGIQUE LE 10 NOVEMBRE 2010. DES REP RES SUR LE D VELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE. L'ENFANT : MOTRICIT GLOBALE. 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans Il monte et descend Il monte et l'escalier sans descend les alterner les escaliers comme pieds (pose les un adulte (en 2 pieds sur altern ). Il p dale bien chaque Il saute la derni re avec une Il saute Il sautille marche) marche de l'escalier bicyclette pieds sur ses Il court vite (par jeu). sans roues joints. deux pieds, (l' quilibre est Il saute sur un lat rales. Il tape la saute . meilleur), pied peut maintenir Il monte et balle dans cloche-pied. tourne en l' quilibre sur un descend de le but. cercle, sautille, pied quelques la voiture. grimpe, danse. secondes ( la Il tape dans demande).

Capacité de symboliser ce qu'il connaît : le jeu symbolique (faire semblant de), le dessin (traces desquelles émerge progressivement le sens) Explosion du langage à cette période (de 200 à 2000 mots) Passage à l'imitation différée qui montre sa capacité d'assimilation du réel

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  Dessin, Le dessin

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1 LE DEVELOPPEMENT DE. L'ENFANT . FREDERIQUE TOGNARELLI. DOCUMENT UTILISE. EN STAGE AVEC LES PES LE 8 NOVEMBRE 2010. EN ANIMATION PEDAGOGIQUE LE 10 NOVEMBRE 2010. DES REP RES SUR LE D VELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE. L'ENFANT : MOTRICIT GLOBALE. 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans Il monte et descend Il monte et l'escalier sans descend les alterner les escaliers comme pieds (pose les un adulte (en 2 pieds sur altern ). Il p dale bien chaque Il saute la derni re avec une Il saute Il sautille marche) marche de l'escalier bicyclette pieds sur ses Il court vite (par jeu). sans roues joints. deux pieds, (l' quilibre est Il saute sur un lat rales. Il tape la saute . meilleur), pied peut maintenir Il monte et balle dans cloche-pied. tourne en l' quilibre sur un descend de le but. cercle, sautille, pied quelques la voiture. grimpe, danse. secondes ( la Il tape dans demande).

2 Un ballon Il conduit un pr cision et tricycle. quilibre. DES REP RES SUR LE D VELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR : PR HENSION. 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans Il a acquis une Il peut s'habiller seul grande tr s souvent sait souplesse du utiliser boutons et poignet et une fermetures clairs. bonne rotation Il peut mettre des de l'avant-bras : chaussures seul : Il peut dessine avec vers 4 ans il lacera. boutonner ses Il enroule le fil un crayon bien Il aide desservir la v tements Il peut lacer autour d'un tenu (prise table sans caser la compl tement. ses bobine. digitale). vaisselle. Il construit des chaussures. Il coud avec Il sait tourner la Il sait dessiner un ponts de Il reproduit une grosse poign e d'une cercle : d but du cubes. un triangle. aiguille. porte, d visser un bonhomme t tard. Il copie un couvercle, Il fait une tour de 10 carr . manger avec une cubes cuill re.

3 (d monstration). Vers 2 ans et Il copie une croix. Il demi, il copie un utilise une paire de rond. ciseaux bout rond. DES REPERES SUR LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE. L'ENFANT : LE LANGAGE. 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans Il fait des phrases explicites et abandonne le jargon du langage global. Faire des phrases ne C'est l' closion du veut pas dire vocabulaire, parler adulte , il l'avalanche de Le langage est C'est l' ge de correct avec une l'explosion du aura toujours un questions parents : pourquoi ? extension du vocabulaire. Il langage enfantin parle qui ne doit pas Sa soif de mots est vocabulaire et une intarissable. am lioration de la constamment. inqui ter. Il utilise syntaxe. Il utilise le je , le correctement le moi , le tu . Il temps des verbes. utilise le verbe . Il r unit 2 ou 3. mots en une phrase. DES REPERES SUR LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE.

4 L'ENFANT : COMPREHENSION GENERALE. 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans Il conna t quelques Il nomme 4 5 images. chansons enfantines. Il comprend 2 3 Il pose des questions Il sait compter jusqu' . ordres donn s. sur sa taille. Il peut d signer 4 5 10. Il sait reconna tre parties de son corps. Il peut nommer 8 quel est le plus large Il nomme les Il peut tre propre la images, 8 parties de de 2 traits. Il distingue jours de la nuit. son corps. Les notions haut, bas, le matin de semaine. Il conna t 1 2 couleurs Il r pond 3 ou 4 grand, petit sont l'apr s-midi. Il reconna t sa et peut placer un objet ordres donn s la acquises. Il compare 2 droite et sa sur un autre de la suite. Il s'interroge sur hier, poids. m me couleur. Il a une ma trise demain, pareil, pas Il s'habille et conna t son Il peut compter jusqu' des sphincters pareil, quand (dur e) se adresse et 3-4.

5 Anal et v sical et comment. d shabille. son Il est capable de placer Les phrases sont t l phone. 3 4 l ments d'un (propret totale). constitu es. puzzle correctement. Il dit son nom et Il raconte de petites Il aide pour se son ge. Il dit son histoires. d shabiller. sexe. LES TH ORIES SUR LE D VELOPPEMENT DE L'ENFANT : LES APPROCHES CLASSIQUES DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET. METACOGNITIF DE L'ENFANT . 1. LES MATURATIONNISTES : intelligence g n tique 2. PIAGET : L'action de L'ENFANT sur le monde et l'environnement contribue sa construction (notion d' ducabilit ). Les acquisitions, organis es en stades, s'embo tent. Jusqu' 2 ans : le stade sensori-moteur (construction du sch me, de l'objet permanent et de l'espace proche li au corps). De 2 11 ans : le stade concret . une p riode pr -op ratoire de 2 ans 6-7 ans, (av nement des notions de quantit , d'espace, de temps, de la fonction symbolique, du langage, ).

6 Le stade des op rations concr tes de 6-7 ans 11 ans o L'ENFANT devient capable de coordonner des op rations dans le sens de la r versibilit ainsi que d'une certaine logique mais toujours avec un support concret. partir de 11-12 ans avec un quilibre vers 14-15 ans : le stade des op rations formelles o la connaissance atteint une logique formelle et la pens e proc de de fa on hypoth tico-d ductive.. LES APPROCHES CLASSIQUES DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET. METACOGNITIF DE L'ENFANT : PIAGET (SUITE). Le stade pr -op ratoire qui caract rise L'ENFANT scolaris en maternelle Entre 2 et 4 ans : mergence de la pens e symbolique Connaissance perceptivo-motrice de son milieu proche Capacit de symboliser ce qu'il conna t : le jeu symbolique (faire semblant de), le dessin (traces desquelles merge progressivement le sens). Explosion du langage cette p riode (de 200 2000 mots).

7 Passage l'imitation diff r e qui montre sa capacit d'assimilation du r el Absence de concept (de g n ralisation) : L'ENFANT ne peut conceptualiser que ce qu'il conna t, ce qu'il a touch , ce qu'il a per u. D but des images mentales ( vocation des images absentes). Approche chronologique mais non globale A partir de 4 ans : mergence de la pens e intuitive Une pens e qui se complexifie mais qui reste intuitive (se passe de raisonnement), soumise au primat du figuratif sans distanciation du r el. Vers 5 ans et demi, une volution mais la pens e reste encore tr s perceptive, les op rations mentales de transformation apparaissent. Synth se sur la pens e pr -op ratoire : L'ENFANT : peut construire une repr sentation mais seulement partir de son point de vue est incapable de d connecter sa pens e du r el (ce qu'il voit est r el). pr te une intentionnalit aux choses ( exemple : la t l vision c'est pour "de vrai").

8 Cherche une finalit toute chose (c'est la p riode du pourquoi). LES APPROCHES CLASSIQUES DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET. METACOGNITIF DE L'ENFANT (suite). 3. LES INTERACTIONNISTES. Importance du contexte, apport principalement par la famille, m diateur entre L'ENFANT et l'ext rieur. Importance du m diateur adulte qui va organiser les r els de l'enfnat en r pondant ses besoins et en parlant avec lui Importance du langage qui permet : . d' tablir des liens de causalit . de communiquer et d'acqu rir une culture en s'identifiant un groupe et un mode de pens e de prendre de la distance avec ses actes (conscientisation). Pour Piaget, le langage est cons quence de l'exp rience et du d veloppement. Pour les interactionnistes, le langage contribue directement son d veloppement. Pour les interactionnistes, on ne ma trise une activit que lorsqu'on est capable d'en parler.

9 Le m diateur est celui qui parle "pour" L'ENFANT pendant des ann es jusqu' ce que L'ENFANT s'approprie cette pens e par int riorisation. Vygotsky a invent le concept de ZPD (zone proximale de d veloppement) = cart entre la performancece de L'ENFANT (ce qu'il est capable de faire seul un moment donn ) et sa comp tence (ses possibilit s s'il est accompagn par un m diateur). LES APPROCHES CLASSIQUES DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET. METACOGNITIF DE L'ENFANT : LES INTERACTIONNISTES (SUITE). Six fonctions d' tayage pour un "bon m diateur" et donc pour le "bon enseignant". (Br ner) : l'enr lement ou le fait de r ussir activer l'int r t de L'ENFANT , son adh sion par rapport la t che ; pour l'enseignant, il s'agit de cr er le d sir, de tenir compte des centres d'int r t de L'ENFANT , de le mettre en projet en adoptant une posture motivante et en cr ant des situations motivantes la r duction des degr s de libert qui permet de diff rencier en adaptant la situation propos e pour qu'elle coresponde la ZPD des enfants le maintien de l'orientation sur la t che ou le fait de s'assurer de la permanence de la compr hension de la t che, par des reformulations centr es sur les proc dures et les strat gies de L'ENFANT plut t que sur sa performance (lutte contre l'impulsivit de L'ENFANT ).

10 La signalisation des caract ristiques d terminantes ou le fait d'aider L'ENFANT . prendre des informations sur la t che ou sur la fa on de la traiter (a-t-on besoin de la bouche, des oreilles, etc.). le contr le de la frustration ou le fait d'accompagner L'ENFANT au cours de l'activit pour all ger la frustration et l'aider la surmonter (afin d' viter la d pendance, le m diateur peut offrir galement un accompagnement mat riel comme les affichages, les outils, etc.). la d monstration ou le fait de montrer comment il faut faire L'ENFANT lorsqu'il n'a pas encore conceptualis , en l'incitant le demander lui-m me LES APPROCHES ACTUELLES DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET. METACOGNITIF DE L'ENFANT . LA M TACOGNITION : la connaissance du sujet sur ses propres processus et produits cognitifs (Flavell). ce qui permet L'ENFANT de comprendre les raisons de sa r ussite et donc de comprendre la logique des proc dures du m diateur (Sylvie S be).


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