Le peptide - C - exobiologie.info

1 Le peptide - CL implication des dysfonctionnements majeurs des cellules B pancr atiques dans le diab te NID am ne consid rer une troisi me substance prot ique caract re hormonal s cr t e par ces cellules, apr s l insuline et l IAPP: le peptide -C. Ce dernier est un indicateur important des diff rents types cliniques de diab SECRETION LIEE A CELLE DE L INSULINEDans les lots de Langerhans, les sites antig niques de l insuline et du peptide -C ont les m mes localisations au niveau des cellules B. Cependant, dans les granules de s cr tion, l insuline est situ e dans le c ur alors que la peptide -C est distribu la fois dans le c ur et dans le halo p riph rique. Dans le cas de n sidioblastose ou d ad nomatose focale, on trouve dans les tumeurs des cellules insulaires, des cellules polycrines contenant des granulations atypiques avec un m lange et.

2 La proinsuline, pr curseur de l insuline synth tis dans les cellules B, est convertie en insuline et peptide -C par clivages prot olytiques des acides amin s en position 32/33 et 65/66. Puis ces deux peptides sont lib r s dans la circulation partir des granules s cr toires matures, de fa on quimol culaire, avec une petite fraction de mol cules de proinsuline intacte ou partiellement cliv e. La demi vie du peptide -C est plus longue que celle de l insuline. Dans certains mod les animaux du diab te NID, les dysfonctionnements de la cellule B am nent une forte d gradation du clivage de la proinsuline, ce qui aboutit la lib ration d une grande quantit de cette mol cule dans le sang en lieu et place du couple insuline/ peptide -C.

3 Ce ph nom ne existe galement chez l Homme, avec des variations li es l tat s cr toire des cellules B immunor actives vis- -vis d un anticorps anti peptide -C (PC) dans un lot de Langerhans (I). Le marquage appara t dans la majorit de l lot. (x 480).Pour comprendre l importance du peptide -C et de l insuline dans la r gulation m tabolique et dans la pathogen se de la maladie diab tique, en particulier dans le contr le du fonctionnement des cellules B, il est n cessaire d avoir une m thode de dosage sensible et sp cifique de chaque substance. La radio-immunologie nous permet d tablir un parall le pr cis entre ces deux peptides et d en corr ler les donn es. EVOLUTION ET INTERET CHEZ LE DIABETIQUEDans le cas d un diab te NID, la C-peptid mie, tout comme la proinsulin mie, diminue fortement alors que l insulin mie peut tre soit plus basse que chez un sujet sain, soit proche des valeurs normales.

4 Dans ce deuxi me cas, si la r serve pancr atique en peptide -C augmente tandis que celle en insuline diminue, la d r gulation du fonctionnement de la cellule B est confirm e et s accompagne d une intol rance au glucose. Ces ph nom nes ont t galement observ s dans le cadre du mod le exp rimental de diab te induit chez le lapin apr s ligature du canal pancr atique. Par contre, la clairance du peptide -C urinaire est plus lev e chez un sujet diab tique que chez un sujet sain. Des diff rences peuvent exister dans la travers e r nale du peptide -C chez les diab tiques mais il est plut t hasardeux d utiliser le param tre peptide -C urinaire comme t moin de la fonction de la cellule B chez ces patients.

5 Action sur le m tabolisme des cellules ciblesLe peptide -C est une hormone et, en tant que tel, poss de une activit biologique sp cifique. Il n est donc pas inerte mais au contraire, une concentration supraphysiologique, il se lie la surface de cellules cibles (fibroblastes, cellules endoth liales ou tubulaires r nales). Ce sont les 5 peptides C terminaux de la mol cule de peptide -C qui assurent cette liaison a un r cepteur membranaire coupl la prot ine G. Celle ci active des canaux calciques . Il en r sulte une augmentation de la concentration intracellulaire en calcium et une activation de la NO synthase endoth liale (e NOS) et de la prot ine phosphatase 2B calmoduline d pendante (PP2B). Cette derni re convertit la forme Na/K ATP ase phosphoryl e en une forme d phosphoryl e active.

6 La liaison du peptide -C son r cepteur est st r osp cifique, mais celui ci reste encore caract riser de fa on plus pr cise. Le peptide -C n agit pas en synergie avec d autre hormones et ne pr sente pas de r actions crois es avec l insuline, la proinsuline, les facteurs de croissance insuliniques (IGF 1 et 2) ou le neuropeptide Y. Administration de peptide -CLes effets de l administration de peptide -C ont t tudi e principalement dans le cadre d un diab te de type 1. On constate alors une augmentation du flux sanguin du muscle squelettique et de la peau, une meilleure prise d oxyg ne et un transport du glucose am lior . Au niveau r nal, l hyperfiltration glom rulaire est diminu e et l excr tion urinaire d albumine r duite.

7 Le peptide -C provoque galement une am lioration de la fonction nerveuse autonome et traitement combin peptide -C / insuline peut pr venir le d veloppement ou retarder la progression des complications du diab te long effets b n fiques du peptide -C rev tent une importance pour le diab te en am liorant les fonctions circulatoires r nales te nerveuses qui sont les cibles principales des d g n rescences li es cette maladie. Dans le cas d un diab te NID, la r versibilit des atteintes s cr toires affectant les cellules B est variable. Cette variabilit individuelle est li e la population de cellules B s cr tant insuline et peptide -C et explique pourquoi l am lioration dues ces effets n est pas toujours ressentie.