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LES PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALES

LES PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALESLES PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALES CHAPITRE 11-1 CHAPITRE 11 Une autre classification regroupe les diff rentes tech-niques selon certaines grandes cat gories, en fonction des caract ristiques g n rales de ces techniques. Cette ap-proche est retenue par plusieurs guides nord-am ricains (EPA, 2004; Maryland, 2000; CWP, 2002; MOE, 2003; Jaska, 2000). Le tableau pr sente cette classification, sous sa forme la plus r autre approche permettant d valuer et de qua-lifier chaque technique consiste examiner quels sont les processus en jeu (physiques, chimiques et biologiques) par lesquels dans chaque cas s effectuent le contr le et le traitement des eaux PLUVIALES .

pollution en adoptant de bonnes pratiques de mainte-nance, ou en luttant contre la pollution à la source ou à proximité de celle-ci, que de traiter les eaux de ruis-sellement au moyen de PGO à la sortie de l’émissaire. Concevoir l’application des différentes PGO selon une approche de filière de traitement favorise globale-

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1 LES PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALESLES PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALES CHAPITRE 11-1 CHAPITRE 11 Une autre classification regroupe les diff rentes tech-niques selon certaines grandes cat gories, en fonction des caract ristiques g n rales de ces techniques. Cette ap-proche est retenue par plusieurs guides nord-am ricains (EPA, 2004; Maryland, 2000; CWP, 2002; MOE, 2003; Jaska, 2000). Le tableau pr sente cette classification, sous sa forme la plus r autre approche permettant d valuer et de qua-lifier chaque technique consiste examiner quels sont les processus en jeu (physiques, chimiques et biologiques) par lesquels dans chaque cas s effectuent le contr le et le traitement des eaux PLUVIALES .

2 Les connaissances pour cet aspect voluent encore mais, dans le contexte o on utilise un principe de fili re de traitement pour la GESTION qua-litative, il devient essentiel de mieux conna tre comment chaque type de PGO peut contribuer au traitement et selon quels principaux m canismes. On peut tout d abord faire une distinction de base entre les particules solides et cel-les qui sont solubles. La limite se situe quelque part entre le diam tre quivalent de l ordre de 0,4 micron (pouvant tre associ de l argile) (UDFCD, 2005).

3 Dans plusieurs cas, divers polluants (comme les m taux) deviennent ad-sorb s ou attach s aux mati res en suspension (MES), ce qui explique pourquoi les MES sont souvent utilis es comme un des indicateurs globaux permettant de quali-fier le niveau de traitement des eaux PLUVIALES . Les principaux m canismes l uvre dans les PGO classiques sont la d cantation (souvent le principal pro-cessus pour plusieurs PGO), la filtration, l infiltration, l assimilation biologique par les plantes et la r tention travers la v g tation (par exemple par le gazon dans une bande filtrante).

4 Le tableau fournit un r sum des G n ralit s D finir quelles sont les PRATIQUES de GESTION OPTIMALES (PGO) les plus appropri es pour diff rentes situations peut devenir dans certains cas difficile puisqu il existe plusieurs techniques dont il faut pouvoir reconna tre les avantages et d savantages. Les crit res consid rer pour faire le choix le mieux adapt pour un site en particulier sont discut s plus en profondeur au chapitre 14 mais on peut ici reconna tre que ce choix sera influenc notam-ment par les diff rentes contraintes physiques, la source de pollution et le pourcentage d enl vement de polluant vis , le type de plan ou de cours d eau r cepteur ainsi que les objectifs en mati re de contr les divers et de protec-tion contre les inondations.

5 Il existe plusieurs types de classification pour les dif-f rentes PGO. Une premi re classification, probablement celle qui est la plus g n rale, est de regrouper les techni-ques selon qu elles sont non structurales ou structurales. Le premier groupe de techniques inclut les approches qui n impliquent pas la mise en place d ouvrages mais plut t la prise en compte de l am nagement du territoire, l utilisa-tion de nouvelles techniques de PRATIQUES de GESTION pour l entretien (ou la modification de certaines PRATIQUES exis-tantes) et la r glementation, de fa on pouvoir effectuer un contr le pr ventif.

6 Cet aspect est discut la section et ces techniques, souvent sous-estim es, pourront avoir un impact non n gligeable l chelle d un bas-sin versant pour diff rents aspects. Les techniques dites structurales, qui font l objet des sections et suivantes de ce chapitre, sont celles qui n cessitent la construction d ouvrages de contr le pour les r seaux de PRATIQUES DE GESTION OPTIMALES DES EAUX PLUVIALES CHAPITRE 11-2 Tableau Classification des PGO par groupe (adapt de EPA, 2004 et de CWP, 2002).

7 GroupePGOD escriptionBassins de r tentionBassin secUn bassin sec est con u pour recevoir en temps de pluie les eaux de ruissellement pour certaines gammes de d bits; r gle g n rale, il se vide sur une p riode relativement courte et demeure sec lorsqu il n y a pas de pr cipitation. Bassin sec avec retenue prolong eLa retenue des eaux pour les v nements fr quents (contr le qualitatif) peut tre prolong e (entre 24 et 48 heures) puisqu il a t d montr que le traitement pouvait ainsi tre am lior .Bassin avec retenue permanenteBassin qui maintient une retenue permanente d eau et qui effectue les diff rents contr les avec une augmentation temporaire de la retenue lors de pr cipitations.

8 Globalement, il a t d montr que ce type de bassin permettait d avoir un meilleur rendement pour le contr le qualitatif qu un bassin artificielsMarais peu profondMarais qui effectue un contr le qualitatif avec diff rentes cellules de faibles avec retenue prolong eMarais qui effectue un contr le qualitatif accentu avec une retenue prolong e des eaux de me hybride bassin/maraisSyst me o un bassin avec une retenue permanente est implant en amont du marais mes avec v g tationFoss engazonn secFoss ou d pression con u

9 Pour retenir temporairement les eaux et promouvoir l infiltration dans le engazonn avec retenue permanenteFoss ou d pression avec retenue permanente et v g tation sp cifique (marais) con u pour retenir temporairement les eaux et promouvoir l infiltration dans le engazonn avec biofiltrationFoss ou d pression con u pour retenir temporairement les eaux et promouvoir l infiltration dans le sol, avec la mise en place de mat riaux et de v g tation favorisant une de v g tation filtrante (avec ou sans biofiltration)Surfaces gazonn es avec des pentes et des dimensions appropri es, con ues pour traiter un coulement de surface en nappe et liminer certains polluants par filtration et mes avec infiltrationBassin d infiltrationD pression de surface qui permet de stocker le ruissellement pour favoriser par la suite l infiltration, partielle ou totale.

10 Dans le e d infiltrationPratique par laquelle les eaux de ruissellement sont trait es dans les vides d un volume de pierre nette ou l int rieur d une chambre avant d tre infiltr es en tout ou en ou pavage poreuxL utilisation de pav en b ton poreux ou d asphalte poreux permet l infiltration d une certaine partie du ruissellement. Syst mes de filtrationFiltre sable de surfacePratiques de filtration qui traitent les eaux de ruissellement en d cantant les particules de plus grandes dimensions dans une chambre s diments, et qui filtrent ensuite travers un filtre sable.


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