MANUEL DE GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE

1 MANUEL DE GESTIONDES RISQUES ENMICROFINANCEC raig Churchill et Dan CosterAvec les contributions de:Victoria White, Terrence Ratigan, Nick Marudas,Emily Pickrell et Calvin Miller2001 TABLE OF CONTENTSiTable des Mati resTable des Mati RISQUES est ce que la GESTION de risque?..2 Structure du MANUEL et mode d 1: Cadre d Evaluation du RISQUES Mission Mission D RISQUES Op Cr S curit .. RISQUES de GESTION Financi Actif et Int grit de Syst RISQUES R D Environnement Macro 2: RISQUES Institutionnels et syst mes de contr Les RISQUES li s la Mission D claration de la L Etude de March.

2 Suivi de la client le et la Mesure d La GESTION de la Les RISQUES de la Mission La Fixation des Taux d Int r La d finition de la Structure du Plan de Rentabilit .. Une meilleure GESTION performante de l' Le suivi de la Mission RISQUES de D DE MICROFINANCE DE D pendance Strat D pendance Financi D pendance Op GESTION de liquidit ..29 Les principaux co ts de coordination de Contr le des RISQUES de D gie de D Structure recommand 3: RISQUES Op rationnels et syst mes de contr Risque de Cr Contr le du Risque de Cr conception d un produit de pr Comit s de Cr GESTION de la D Le Suivi du Risque de Cr Les RISQUES de Les Types de Le Contr le: Pr vention de la et des Ressources formation des Comit s de Cr manipulation de l Contr les des ances irr couvrables et politique de r Le Suivi.

3 La d tection des Audit Op politiques de Recouvrement de Pr Echantillonnage des La R ponse la Audit de la Contr le des Le Risque de S curit ..68 Lectures Recommand 4: RISQUES de GESTION Financi re et mesures de Contr La GESTION de l Actif et du Le Risque de Taux d Int r Le Risque de Taux d RISQUES de Liquidit .. Le Risque d Inefficacit .. Les Mesures de Contr le de l Inefficacit ..77Le Comptabilit ing Le Suivi de l Inefficacit ..82Le Suivi de l Erreur OF Les RISQUES li s l Int grit des Syst Recommand 5: RISQUES Les RISQUES R R glementations sur l' diation Financi Autres RISQUES de R dit Dirig.

4 89 Les Contrats Le Suivi de la R glementation et les r Les RISQUES de Le Suivi des RISQUES de Les R ponses aux RISQUES de Les RISQUES D Les RISQUES li s l Environnement Les RISQUES Macro Recommand 6: Syst mes d Information de Les Composantes du Syst me: Que comporte le SIG?.. Syst me des de tr sorerie oppos e la comptabilit de r comptabilisation des Syst me de GESTION de Liaison entre les Syst mes Comptable et de GESTION du Pr sentation des Etats Pr paration des Pi ces La Fr quence de la Pr paration des Etats Ajustements des Etats Ajustements pour inflation et Devise Le Les El ments Essentiels dans la Conception du Le Cadre du Recommand 1: Liste de contr le de la GESTION des RISQUES par Cat gorie de Ex cutif et 2: Exemple de Plan des 3.

5 Fiche d ajustement de l'inflation et des 4: Exemple de Bilans et de Compte des R de R DE MICROFINANCE DE CAREivTable des FiguresFigure 1: Processus de GESTION des RISQUES trois 2: Cat gories des RISQUES en 3: Organisation des RISQUES de MICROFINANCE par 4: Les 4 "M" indispensables pour le contr le des RISQUES li s la Mission 5: Les outils pour mener une tude de march ..18 Figure 6: Suivi de la client 7: Evolution des Sources de Capitaux pour un Programme de 8: Ratios de P rennit et de Rentabilit.

6 26 Figure 9: Types de RISQUES Op 10: R duire le risque de cr dit par la conception des 11: Les 5 C pour une meilleure identification du 12: M thodes d analyse des Caract res d un 13: Alexandria Business Association: P nalit s de 14: Ratios de Qualit de 15: Exemples de Fraudes en 16: Les Mesures de Contr les dans la manipulation des Remboursements des Pr 17: Les Politiques de Recouvrement de Pr 18: Exemple d Impact d'une d pr ciation de devise trang 19: Rapport d Analyse Budg 20: Les composantes du 21: Structure du plan des 22: Crit res d Evaluation d un Logiciel de GESTION de 23: Les Rapports Principaux par Cat gorie d RISQUES MMSous la pression de la croissance de son portefeuille, Faith a escamot d'importantes tapes dans le processus d octroi depr t, dont notamment la visite pr alable des activit s des candidats aux pr ts.

7 Quand les membres du groupe ont affich leur d faillance d s la premi re ch ance des pr ts, Faith se mit leur recherche, mais alors sans succ s. Ils se sont pid mie g n rale de chol ra a eu pour r sultat l interdiction radicale de toute r union publique. Or sans r unions, iln y a pas de remboursements ; et sans remboursements, la qualit du portefeuille se d t riore consid est un charg de pr t tr s culott . Il imprima un faux carnet de re u et alla de porte en porte pour collecter lesremboursements en retard.

8 Il continua de mentir au directeur de son agence qu il ne trouve pas les emprunteurs ou queceux-ci sont confront s des cas de maladie dans leur famille ou astreints des difficult s r elles li es leurs activit s. Dansle m me temps, il utilisa l argent collect pour octroyer des cr dits son propre compte, appliquant un taux d int r t galau double de ce que charge son ONG, Loans-R-Us, ne voulait pas appliquer un taux d int r t assez lev pour couvrir ses charges, au m me moment,aucun effort n est d ploy pour r duire les charges d'exploitation et assurer une meilleure efficacit des op rations de pr 'ONG perdait r guli rement de l argent.

9 Et les bailleurs de fonds se sont naturellement fatigu s de subventionner sesactions. Quand les portes ont t totalement ferm es, 50 employ s se sont retrouv s au ch mage, et 10 communaut s n ontplus acc s aux services financiers dont elles d pendaient auparavant pour le d veloppement de leurs gang a minutieusement observ le processus de remboursement d une IMF pendant plusieurs semaines et ont su quellep riode intervenir pour d rober le coffre-fort. L argent et les voleurs taient d j partis avant qu on ne r alisa ce qui taitarriv.

10 La direction de "Micro Credit Trust (MCT)" savait que beaucoup de ses clients pr f reraient les cr dits individuels, maiscroyant que le m canisme d octroi de cr dit solidaire tait d une telle efficience que l institution n avait rien fait dans ce r ponse cette demande, est alors apparue sur le march la Banque Populaire, offrant des cr dits individuels taux comp titifs, sans obligatoirement avoir participer de nombreuses rencontres d'informations et de formationpr alables. Avant que le MCT ne r agisse, sa part de client le tait d j r duite de moiti dans la Banque Populaire a connu un rythme de croissance beaucoup plus rapide que pr vu.