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ON NE BADINE PAS AVEC L'AMOUR, COMÉDIE

ON NE BADINE PASAVEC L'AMOURCOM DIEMUSSET, Alfred de1834 Publi par Gw nola, Ernest et Paul Fi vre, Juillet 2016- 1 -- 2 -ON NE BADINE PASAVEC L'AMOURCOM DIEPAR ALFRED DE MUSSETPARIS, Librairie des la Revue des Deux mondes, 6 rue desBeaux-Arts. LONDRES, BAILLERIE, 219, Regent 3 , son TRE BLAZIUS, gouverneur de TRE BRIDAINE, cur .CAMILLE, ni ce du PLUCHE, sa , soeur de lait de , valets, 4 -ACTE ISC NE PREMI tre Blazius, Dame Pluche, le place devant le ch noster : pri re chr tienne du"Notre P re".Marmotter : Parler confus ment entreses berc sur sa mule fringante, messer Blaziuss'avance dans les bluets fleuris, v tu de neuf, l' critoireau c t.

plein de joie. Vous savez que j'ai eu de tout temps la plus profonde horreur pour la solitude. Cependant la place que j'occupe et la gravité de mon habit me forcent à rester dans ce château pendant trois mois d'hiver et trois mois d'été. Il est impossible de faire le bonheur des hommes en général, et de ses vassaux en particulier, sans ...

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1 ON NE BADINE PASAVEC L'AMOURCOM DIEMUSSET, Alfred de1834 Publi par Gw nola, Ernest et Paul Fi vre, Juillet 2016- 1 -- 2 -ON NE BADINE PASAVEC L'AMOURCOM DIEPAR ALFRED DE MUSSETPARIS, Librairie des la Revue des Deux mondes, 6 rue desBeaux-Arts. LONDRES, BAILLERIE, 219, Regent 3 , son TRE BLAZIUS, gouverneur de TRE BRIDAINE, cur .CAMILLE, ni ce du PLUCHE, sa , soeur de lait de , valets, 4 -ACTE ISC NE PREMI tre Blazius, Dame Pluche, le place devant le ch noster : pri re chr tienne du"Notre P re".Marmotter : Parler confus ment entreses berc sur sa mule fringante, messer Blaziuss'avance dans les bluets fleuris, v tu de neuf, l' critoireau c t.

2 Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballotte surson ventre rebondi, et les yeux demi ferm s, ilmarmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut,ma tre Blazius ; vous arrivez au temps de la vendange,pareil une amphore TRE ceux qui veulent apprendre une nouvelled'importance m'apportent ici premi rement un verre devin notre plus grande cuelle ; buvez, ma tre Blazius ;le vin est bon ; vous parlerez apr TRE saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils denotre seigneur, vient d'atteindre sa majorit , et qu'il estre u docteur Paris.

3 Il revient aujourd'hui m me auch teau, la bouche toute pleine de fa ons de parler sibelles et si fleuries, qu'on ne sait que lui r pondre lestrois quarts du temps. Toute sa gracieuse personne est unlivre d'or ; il ne voit pas un brin d'herbe terre qu'il nevous dise comment cela s'appelle en latin ; et quand il faitdu vent ou qu'il pleut, il vous dit tout clairementpourquoi. Vous ouvririez des yeux grands comme laporte que voil de le voir d rouler un des parcheminsqu'il a colori s d'encres de toutes couleurs de ses propresmains et sans rien en dire personne.

4 Enfin c'est undiamant fin des pieds la t te, et voil ce que je viensannoncer Monsieur le baron. Vous sentez que cela mefait quelque honneur, moi, qui suis son gouverneurdepuis l' ge de quatre ans ; ainsi donc, mes bons amis,apportez une chaise, que je descende un peu de cette- 5 -mule-ci sans me casser le cou ; la b te est tant soit peur tive, et je ne serais pas f ch de boire encore unegorg e avant d' , ma tre Blazius, et reprenez vos esprits. Nousavons vu na tre le petit Perdican, et il n' tait pas besoin,du moment qu'il arrive, de nous en dire si retrouver l'enfant dans le coeur del'homme !

5 MA TRE foi, l' cuelle est vide ; je ne croyais pas avoir tout ; j'ai pr par , en trottant sur la route, deux ou troisphrases sans pr tention qui plairont monseigneur ; jevais tirer la cloche. Il ;: Terme populaire. Donnerdes coups de gourdin. [L]Durement cahot e sur son ne essouffl , dame Pluchegravit la colline ; son cuyer transi gourdine tour debras le pauvre animal, qui hoche la t te un chardon entreles dents. Ses longues jambes maigres tr pignent decol re, tandis que de ses mains osseuses elle gratigneson chapelet.

6 Bonjour donc, dame Pluche, vous arrivezcomme la fi vre, avec le vent qui fait jaunir les verre d'eau, canaille que vous tes ! Un verre d'eau etun peu de vinaigre !LE 'o venez-vous, Pluche, ma mie ? Vos faux cheveuxsont couverts de poussi re, voil un toupet de g t , etvotre chaste robe est retrouss e jusqu' vos v n rablesjarreti : Synonyme, qui ne se ditplus que par plaisanterie, de rue des Nonnains d'Hy res, nomd'une rue de Paris. [L]Sachez, manants, que la belle Camille, la ni ce de votrema tre, arrive aujourd'hui au ch teau.

7 Elle a quitt lecouvent sur l'ordre expr s de monseigneur, pour venir enson temps et lieu recueillir, comme faire se doit, le bonbien qu'elle a de sa m re. Son ducation, Dieu merci, esttermin e, et ceux qui la verront auront la joie de respirerune glorieuse fleur de sagesse et de d votion. Jamais iln'y a rien eu de si pur, de si ange, de si agneau et de sicolombe que cette ch re nonnain ; que le seigneur Dieudu ciel la conduise ! Ainsi soit-il. Rangez-vous, canaille ;il me semble que j'ai les jambes enfl 6 -LE fripez-vous, honn te Pluche ; et quand vous prierezDieu, demandez de la pluie ; nos bl s sont secs commevos m'avez apport de l'eau dans une cuelle qui sent lacuisine ; donnez-moi la main pour descendre ; vous tesdes butors et des nos habits du dimanche, et attendons que lebaron nous fasse appeler.

8 Ou je me trompe fort, ouquelque joyeuse bombance est dans l'air aujourd' NE le Baron, Ma tre Bridaine et Ma salon du tre Bridaine, vous tes mon ami ; je vous pr sentema tre Blazius, gouverneur de mon fils. Mon fils a euhier matin, midi huit minutes, vingt et un ans compt s ;il est docteur quatre boules blanches. Ma tre Blazius, jevous pr sente ma tre Bridaine, cur de la paroisse ; c'estmon TRE BLAZIUS, saluant. quatre boules blanches, Seigneur : litt rature,philosophie, droit romain, droit votre chambre, cher Blazius, mon fils ne va pastarder para tre ; faites un peu de toilette, et revenez aucoup de la cloche.

9 Ma tre Blazius TRE dirai-je ma pens e, monseigneur ? Le gouverneurde votre fils sent le vin pleine 7 -LE est TRE 'en suis s r comme de ma vie ; il m'a parl de fort pr stout l'heure ; il sentait le vin faire l ; je vous r p te que cela est impossible. Entre dame voil , bonne dame Pluche ! Ma ni ce est sans douteavec vous ?DAME me suit, Monseigneur, je l'ai devanc e de tre Bridaine, vous tes mon ami. Je vous pr sente ladame Pluche, gouvernante de ma ni ce. Ma ni ce estdepuis hier, sept heures de nuit, parvenue l' ge dedix-huit ans ; elle sort du meilleur couvent de Pluche, je vous pr sente ma tre Bridaine, cur dela paroisse ; c'est mon PLUCHE, meilleur couvent de France, Seigneur, et je puisajouter : la meilleure chr tienne du BARON.

10 Allez, dame Pluche, r parer le d sordre o vous voil ; ma ni ce vabient t venir, j'esp re ; soyez pr te l'heure du d Pluche TRE vieille demoiselle para t tout fait pleine d' d'onction et de componction, ma tre Bridaine ; savertu est TRE le gouverneur sent le vin ; j'en ai la 8 -LE tre Bridaine, il y a des moments o je doute de votreamiti . Prenez-vous t che de me contredire ? Pas unmot de plus l -dessus. J'ai form le dessein de mariermon fils avec ma ni ce ; c'est un couple assorti : leur ducation me co te six mille TRE sera n cessaire d'obtenir des les ai, Bridaine ; elles sont sur ma table, dans moncabinet.


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