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PLAN ÉTUDIANTS - gouvernement.fr

PLAN TUDIANTSACCOMPAGNER CHACUN VERS LA R USSITE30 OCTOBRE DITORIAL DE FR D RIQUE VIDAL ..2LE CONSTAT ..4LA M THODE ..6 CHIFFRES CL S ..8LE PLAN TUDIANTS EN 20 MESURES ..9 CHAPITRE 1 CONSTRUIRE SON PROJET D TUDES ..11 ACCOMPAGNER LES LYC ENS TOUT AU LONG DE LEUR PARCOURS ..12 CHAPITRE 2 ACC DER L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ..17 UNE PLATEFORME SUR MESURE POUR CONSTRUIRE SON ORIENTATION ..19LE RECTEUR, GARANT DU BON FONCTIONNEMENT DU SYST ME ..21 UNE AFFECTATION SIMPLE ET TRANSPARENTE ..22 FOCUS PACES ET STAPS ..24 CHAPITRE 3 R USSIR DANS L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ..27 DES PARCOURS SUR MESURE - ADAPTER L ENSEIGNEMENT POUR LA R USSITE DE CHAQUE TUDIANT ..28 CHAPITRE 4 AM LIORER LES CONDITIONS DE VIE DES TUDIANTS POUR LA R USSITE DE LEURS S 2018, BAISSE DU CO T DE LA RENTR E POUR LES TUDIANTS.

Nous augmenterons le nombre de places dans les STS et les IUT pour accueillir les étudiants qui souhaitent une formation courte. Et nous afficherons ce que les enseignants attendent comme

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1 PLAN TUDIANTSACCOMPAGNER CHACUN VERS LA R USSITE30 OCTOBRE DITORIAL DE FR D RIQUE VIDAL ..2LE CONSTAT ..4LA M THODE ..6 CHIFFRES CL S ..8LE PLAN TUDIANTS EN 20 MESURES ..9 CHAPITRE 1 CONSTRUIRE SON PROJET D TUDES ..11 ACCOMPAGNER LES LYC ENS TOUT AU LONG DE LEUR PARCOURS ..12 CHAPITRE 2 ACC DER L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ..17 UNE PLATEFORME SUR MESURE POUR CONSTRUIRE SON ORIENTATION ..19LE RECTEUR, GARANT DU BON FONCTIONNEMENT DU SYST ME ..21 UNE AFFECTATION SIMPLE ET TRANSPARENTE ..22 FOCUS PACES ET STAPS ..24 CHAPITRE 3 R USSIR DANS L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ..27 DES PARCOURS SUR MESURE - ADAPTER L ENSEIGNEMENT POUR LA R USSITE DE CHAQUE TUDIANT ..28 CHAPITRE 4 AM LIORER LES CONDITIONS DE VIE DES TUDIANTS POUR LA R USSITE DE LEURS S 2018, BAISSE DU CO T DE LA RENTR E POUR LES TUDIANTS.

2 34 DITORIAL Accomplir enfin la d mocratisation de notre enseignement sup rieur en accompagnant tous les tudiants, dans leur diversit , vers la r ussite : voici tout l enjeu de la transformation du premier cycle que le gouvernement engage. Si l objectif de porter 80 % d une classe d ge au niveau du baccalaur at a t mobilisateur, force est de constater que ses cons quences n ont pas t suffisamment anticip es. Pas assez de communication entre le lyc e et le sup rieur, pas assez d information pour les lyc ens et leurs familles, peu de prise en compte des profils, des motivations, des talents des jeunes, aucune anticipation de la d mographie, pas assez de et en cons quence le tirage au sort !Les institutions ont failli dans leur devoir d accompagnement : une premi re ann e de licence o seuls 30 % des tudiants r ussissent, des fili res courtes massivement d tourn es de leur public Le manque d articulation entre l enseignement scolaire et l enseignement sup rieur, l impossibilit des tablissements sup rieurs s adapter au nombre et aux profils diversifi s des tudiants ne sont pas le reflet d une absence d int r t des corps enseignants mais le reflet d un manque de moyens et d un manque d autonomie p dagogique.

3 D un manque de communication malgr les transformations profondes, malgr les initiatives prises par les enseignants et les enseignants-chercheurs pour accompagner les tudiants, l universit demeure encore trop souvent, dans l imaginaire collectif, la fili re par d faut, celle o chacun est libre de s inscrire s il n est pas parvenu rejoindre une fili re s lective, sans avoir t pr venu que la s lection par l chec est au rendez-vous si l on n est pas pr par aux tudes tat doit aujourd hui prendre ses responsabilit s et r former profond ment en mobilisant toute la communaut de l enseignement sup rieur et de la cours des trois mois qui viennent de s couler, j ai eu l occasion d changer avec l ensemble des acteurs concern s.

4 J ai constat l ampleur du consensus qui nous soude autour d une id e simple : nous devons tourner la page du tirage au sort et redonner notre enseignement sup rieur les moyens de remplir sa mission d accueil et de formation de notre jeunesse. Parents, lyc ens, tudiants, repr sen-tants des personnels, chefs d tablissement : tous ont r pondu pr sents. Je veux les en remercier, leurs propositions sont tr s largement l origine du plan pr sent par le gouvernement. Ce plan, nous avons voulu qu il soit global : orientation, acc s l enseignement sup rieur, organisation du premier cycle, conditions de vie et d tudes, chacune de ces dimensions a t prise en compte et a fait l objet de d cisions et de mesures tr s concr tes. Ce plan, nous l avons construit avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l ducation nationale et ses quipes.

5 Car, tout ne commence pas avec l entr e dans l enseignement sup rieur, et, d s le lyc e, nous avons le devoir de mieux accompagner les futurs tudiants, afin qu ils puissent murir leurs projets. Mieux accompagner cela signifie aussi mieux informer, pour redonner de la capacit de d cision aux lyc ens, qui sont aujourd hui confront s une offre pl thorique au sein de laquelle ils ne sont pas tous guid s. La clart et la transparence sont un devoir, parce qu force de ne pas dire les choses, force de laisser faire, nous avons renforc les in galit s qui s parent ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, ceux qui ont tous les codes et toutes les clefs et ceux qui ne les ont pas, ceux qui peuvent supporter plus facilement que d autres l chec ou la r clart et la transparence sont un devoir aussi parce qu il n existe pas UN bac, mais plusieurs dizaines de s ries diff rentes, parce qu il n existe pas UN bachelier, mais autant de bacheliers que d individus.

6 2 PLAN TUDIANTS : ACCOMPAGNER CHACUN VERS LA R USSITENous augmenterons le nombre de places dans les STS et les IUT pour accueillir les tudiants qui souhaitent une formation courte. Et nous afficherons ce que les enseignants attendent comme connaissances ou comme aptitudes l entr e de chaque licence. Ce n est pas d courager puisque, en m me temps, nous donnerons les moyens d acqu rir ces attendus. C est encourager chacun pour lui donner les chances de r aliser ses ambitions. la diversit des bacheliers, nous devrons donc faire correspondre la diversit des parcours. Nous uvrerons mieux accueillir les bacheliers professionnels et technologiques qui le souhaitent dans les formations professionnelles et technologiques du sup rieur qui ont t pens es pour eux.

7 Chacun pourra choisir la fili re de son choix et tout sera mis en uvre pour que le souhait des candidats soit respect selon son profil et son projet. La motivation est un facteur de r ussite, et chaque lyc en verra son projet, son parcours propre analys s avec l attention laquelle il a droit. Mais la personnalisation des parcours sera bien la r gle. Des solutions p dagogiques concr tes seront construites pour ceux qui ont besoin de plus d aide pour atteindre leurs objectifs ainsi que pour ceux qui ont besoin de conna tre pour savoir : le droit h siter, changer d avis ou de direction sera pleinement reconnu et encadr . Enfin, pour ceux qui veulent plus, plus vite : des parcours acc l r s seront propos , pour tre compl te cette transformation doit reconna tre que la lutte contre la pr carit et l accompagnement de l autonomie sont des facteurs essentiels de la r ussite.

8 En redonnant chaque ann e 100 millions d euros de pouvoir d achat aux tudiants par la prise en charge de l assurance maladie sur le r gime g n ral de la s curit sociale, en accompagnant la cr ation de centres de soins gratuits, en travaillant avec l ensemble des collectivit s la pertinence de l offre de transport, l implantation des 60 000 logements, la mise en place d un guichet unique pour les aides sociales, c est bien toute la puissance publique qui se mobilise aupr s de sa jeunesse et les tudiants seront des partenaires majeurs dans la d finition des actions qui les est donc une transformation profonde qui s engage. Elle exige des moyens consid rables : ils sont au rendez-vous, avec les 500 millions d euros sur 5 ans que l tat va engager, en compl ment des 450 millions du Grand Plan d Investissement, afin de cr er des places dans les fili res en tension, de d velopper la formation en apprentissage, d accompagner chaque tudiant, de reconna tre l engagement p dagogique des personnels.

9 L enjeu est majeur. Transformer le premier cycle, c est d abord conforter la confiance que nous pla ons dans les tudes sup rieures comme moteur de l ascenseur social. C est aussi r affirmer notre volont collective de poursuivre l l vation du niveau de qualification de notre jeunesse. Car c est bien une volont de notre soci t : les tudes universitaires en France ont un co t, mon minist re y consacre plus de 16 milliards par an, elles sont notre bien , nous le savons, les bacheliers seront plus nombreux encore entrer dans l enseignement sup rieur. Nous prenons aujourd hui un engagement : ils y trouveront leur place et ils auront toutes les cartes en main pour aller vers la r ussite. Cette transformation, je sais que nous la r ussirons : nous la devons notre jeunesse.

10 Fr d rique VidalMinistre de l Enseignement sup rieur, de la Recherche et de l Innovation MESRI/XR Pictures3 PLAN TUDIANTS : ACCOMPAGNER CHACUN VERS LA R USSITELE CONSTATUn afflux massif d tudiants dans l enseignement sup rieur De plus en plus d tudiants acc dent l enseignement sup rieur : les inscriptions ont t multipli es par 8 en 50 ans. Elles sont ainsi pass es de 310 000 tudiants inscrits en 1960 2 609 700 en 2016-2017. Cette massification de l acc s l enseignement sup rieur, corollaire de l objectif de 80 % d une classe d ge qui r ussit son baccalaur at , est particuli rement importante ces derni res ann es : les tablissements accueillent les enfants issus du baby-boom des ann es 2000. En 2018, on estime que 28 000 bacheliers suppl mentaires par rapport 2017 poursuivront des tudes.