Transcription of Prise en charge de la BPCO - acadpharm.org
1 Prise en charge de la BPCOPr Bruno HOUSSETCHI de Cr teilD claration liens d int r tsSUBVENTIONS TITRE COLLECTIFR MUN RATION ET AVANTAGES TITRE PERSONNELFFPOREPA straZeneca, Mundipharma, BoehringerIngelheim, Pfizer, Nycomed/Altana, Chiesi, GlaxoSmithKline, en charge de la BPCOPr Bruno HOUSSETCHI de Cr teilBPCO : un enjeu de sant publique Fr quente Sous-diagnostiqu e Grave Couteuse Traitable EvitableBPCO : une maladie fr quente Selon l OMS : 3 millions de personnes d c d es de cette maladie en 2005 En France Une pr valence de 4 10% de la population de plus de 40 ans Environ 3,5 millions d adultes dont 1 million symptomatiques Au 31/12/2011 : 343 721 ALD 14 au rythme de 41 424 dans l ann e Et le diagnostic est une fois sur quatre !
2 BPCO : une maladie grave Selon OMS : 3 millions de morts en 2005 6 mecause de d c s en 2008 dans les pays haut revenu 3 mecause de mortalit mondiale en 2030 En France 16 000 morts par an 40 000 ALD 14 par an 100 000 patients sous OLD 100 000 s jours en hospitalisation par an 800 000 journ esDevient la cinqui me cause de handicap en 2020 BPCO : une maladie couteuse 3,5 milliards d euros par an (3,5 % de l ensemble des d penses de sant ) Co t moyen d une oxyg noth rapie domicile : 10 000 euros/an Co t annuel moyen de Prise en charge selon le stade Stade II :3697 euros Stade III:3813 euros Stade IV:7502 euros Les co ts sont dus pour moiti aux hospitalisations20 % des malades = 70 % des co tsBPCO : une maladie vitable Facteurs de risque identifi s : Tabac Expositions professionnelles Alt ration de la fonction respiratoire dans l enfance Facteurs g n tiques R le d un diagnostic pr coce : arr t du tabac ?
3 BPCO : une maladie traitable Approche pharmacologique Bronchodilatateurs (adr nergiques ou/et anticholinergiques) Anti-inflammatoires(limiter la corticoth rapie) Approche non pharmacologique : R habilitation respiratoire VaccinsI : L G REVEMS > 80%II : MOD R EVEMS : 50/60 -80%III : S V REVEMS : 30 -50/60%IV : TR S S V REVEMS < 30%GOLD 2007 SPLF 2010 viction du (des) facteur(s) de risque ; vaccinations ; ducation+ Bronchodilatateur courte dur e d action la demande+ Bronchodilatateur longue dur e d action + r habilitation+ Cortico de inhal associ un b ta-2 agoniste de longue dur e d action si exacerbations r p t es- OLD si insuffisance respiratoire-Envisager les traitements chirurgicauxDegr de s v rit (tous : VEMS/CVF <0,7)Recommandations de la Soci t de Pneumologie de Langue Fran aise sur la Prise en charge de la BPCO.
4 RevMal Respir2010;27 Suppl1:S1 76, I B ta 2 mim tiques Inhal s de courte, longue et tr s longue dur e d action per os Anticholinergiques Inhal s de courte, longue et tr s longue dur e d action Anti-phosphodiest rasesBronchodilatateurs Points cl s Les bronchodilatateurs repr sentent le principal traitement symptomatiquede la BPCO (G1+). Ils sont donn s en traitement de fond ou en traitement d appoint pour r duire les sympt mes et les exacerbations. Les principaux traitements bronchodilatateurs sont les 2 mim tiques et les anticholinergiques utilis s seuls (G1+). Leur association est indiqu e si elle apporte un b n fice symptomatique suppl mentairepar rapport l administration d un seul bronchodilatateur.
5 Le traitement de fond par bronchodilatateurs de longue dur e d action est plus pratique qu un traitement par bronchodilatateurs de courte dur e d action (G2+)Recommandations de la Soci t de Pneumologie de Langue Fran aise sur la Prise en charge de la BPCO. RevMal Respir2010;27 Suppl1:S1 76, I des bronchodilatateurs dans la Prise en charge de la BPCO en tat stable Traitement pharmacologique en fonction de la s v rit de la maladie Il manque des preuves scientifiques claires pour justifier un traitement de fond avec de fortes doses de bronchodilatateurs en n bulisation. En g n ral, les a rosols ne sont pas appropri s (G2-) moins que ce traitement ait montr , chez un patient s v re en tat stable mal contr l , une meilleure efficacit clinique que le traitement conventionnel.
6 Traitement symptomatique des pouss es aigues des bronchopneumopathies chroniques obstructives Recommandations de la Soci t de Pneumologie de Langue Fran aise sur la Prise en charge de la BPCO. Rev Mal Respir 2010;27 Suppl 1:S1 76, I secondaires des bronchodilatateurs plus marqu s chez le sujet g 2 agonistes Tachycardie Tremblements Hypokali mie Anticholinergiques S cheresse buccale, glaucome, r tention d urine augmentation d v nements cardiovasculaires ? non retrouv e pour le tiotropiumdans plusieurs analyses r trospectives et une analyse prospective r cente (TIOSPIR) M thylxanthines Seuil de toxicit (arythmies, naus es, c phal es, pilepsie) proche du seuil th rapeutique Dosages n cessaires Non recommand e en premi re intentionEnjeux du traitement pharmacologique Crit res d valuation Diff rences minimales cliniquement significatives Identification de sous-groupes cibles Adh sion ObservancePharmacologie : Pr sent et venir Multiplication de mol cules de la m me classe.
7 2 mim tiques LDA et TLDA Olodaterol Vilanterol Abediterol Carmoterol AZD3199 PF-610355 CazzolaM, Page CP, RoglianiP, Matera MG. 2-Agonist Therapy in Lung Disease. Am J RespirCritCare Med 2013;187:690 6. Multiplication de mol cules de la m me classe : Anticholinergiques -LAMAP rakash A, BabuKS, MorjariaJB. Novelanti-cholinergicsin COPD. Drug DiscovToday2013;18:1117 : Pr sent et venir Bronchodilatateurs de longue dur e d action en monoth rapie B ta-2-mim tiques de longue dur e d action (LABA) l indacaterol, compar au LABA de r f rence, le salm t rol, est sup rieur en terme am lioration du VEMS 12 semaines (+60ml, p<0,001) qualit de vie (SGRQ am lior de 6,1 points en moyenne, p<0,05) dyspn e.
8 Non inf riorit de l indacat rolcompar au tiotropiumconcernant l am lioration du VEMS, avec cependant un nombre plus faible d exacerbation dans le groupe tiotropium(INVIGORATE). Antimuscariniquesde longue dur e d action (LAMA). bromidede glycopyrroniumou NVA237 AMM europ enne. am lioration significativement du VEMS et du d lai jusqu la premi re exacerbation, par rapport au placebo (GLOW 1 et 3). Equivalence tiotropiumet glycopyrroniumsur le VEMS, la dyspn e (TDI), la qualit de vie (SGRQ), et les risques d exacerbations. Umeclidiniumam liore qualit de vie (SGRQ), dyspn e (TDI). bromure d aclidinium, faible b n fice face au placebo sur le VEMS : int r t clinique insuffisantCOPD patients needsand currenttreatmentoptions Celli, Boston, United States of America, D.
9 Tashkin, Los Angeles, , United States of America, C. Vogelmeier, London, United Kingdomet Wedzicha, London, United medicinesfor a heterogeneousdisease-A. Papi, Ferrara, Italy, I. Parvord, Leicester, United Kingdom, N. Barnes, London, United Kingdomet D. Signh, Manchester, United : indacat rol+ glycopyrronium Association sup rieure chacun des composants et au tiotropiumsur le VEMS mais diff rences de faible amplitude Etude SPARK vs glycopyrroniumet tiotropiumen ouvert. Apr s 64 semaines, fr quence annuelle des exacerbations mod r es s v res plus faible avec l indacat rol/glycopyrroniumqu avec le glycopyrroniumRR = 0,88, IC95% = [0,77 ; 0,99], p = 0,038.
10 Aucune diff rence significative vs tiotropiumsur la fr quence annuelle des exacerbations mod r es s v res et sur la fr quence des exacerbations s v res. non-inf riorit de l association fixe indacat rol/glycopyrronium(110 g/50 g) par rapport l association libre de ces m mes principes actifs aux m mes doses (VEMS -4 semaines) idem vs association libre formot rol(12 g) x2/jour + tiotropium(18 g) x1/jour (SGRQ -26 semaines). glycopyrronium+indacaterolversus tiotropium= b n fice significatif (SGRQ), VEMS, taux d EABC, sympt mes quotidiens, dyspn e ou utilisation des traitements de secours. Etude BLAZE seul le sous-groupe atteint de BPCO s v re semble avoir un b n fice de QVA 149 versus tiotropium(HR= , p= ), et non les BPCO mod r es HR= , p= Etude multicentrique LANTERN, comparant QVA 149 vs SFC sur 26 semaines chez 741 patients : am lioration du VEMS et du temps jusqu la premi re exacerbation (HR= , p= ) Etude FLAME comparant QVA 149 et SFC sur un plus grand nombre de patients (3360), avec VEMS entre 25 et 60%, sur un suivi long, 52 semaines, est en associations fixes Umeclidinium/ Vilanterol.