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QU’EST-CE QUE L’EMDR ? COMMENT SE DÉROULE UNE …

D sensibilisation et retraitement de l informationAu bout d un moment, la cha ne associative ne donne plus rien ou alors survient une repr sentation franchement positive. Le consul-tant est alors invit revenir la cible. Une nouvelle cha ne associative s ouvre, et ainsi de suite. Lorsqu il ne vient plus rien ou seu-lement du positif, le th rapeute demande au consultant d valuer sur l chelle de perturbation de 0 10 la cible initiale. La naturede cette derni re a en g n ral chang . Les ressources ad quates, fonctionnelles, adapt es du consultant se sont enfin connect esavec les restes jusque l non int gr s du traumatisme. L objectif de la th rapie est que l intensit soit 0.

L’EMDR, ce n’est pas le mouvement des yeux Shapiro s’était-elle trompé depuis le départ, puisque ce qui était annoncé comme spécifiquement nouveau dans l’EMDR, le Eye

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1 D sensibilisation et retraitement de l informationAu bout d un moment, la cha ne associative ne donne plus rien ou alors survient une repr sentation franchement positive. Le consul-tant est alors invit revenir la cible. Une nouvelle cha ne associative s ouvre, et ainsi de suite. Lorsqu il ne vient plus rien ou seu-lement du positif, le th rapeute demande au consultant d valuer sur l chelle de perturbation de 0 10 la cible initiale. La naturede cette derni re a en g n ral chang . Les ressources ad quates, fonctionnelles, adapt es du consultant se sont enfin connect esavec les restes jusque l non int gr s du traumatisme. L objectif de la th rapie est que l intensit soit 0.

2 Si elle reste lev e, l hypoth se la plus plausible est que la sc ne initiale est ali-ment e par une autre sc ne, un autre contexte. Si l intensit est faible, le th rapeute demande ce qu il faudrait pour qu elle soit 0 et de nouvelles s ries d associations sont ouvertes jusqu ce que ce soit le cas. L utilisation d une chelle est l encore d une tr sgrande aide pour valuer l volution et les changements induits par la s ance. Parfois, pour des raisons de temps (une s anced EMDR dure g n ralement une heure et demie), la s ance est positive : ancre et phareLorsque l intensit est 0, le th rapeute demande au consultant si les mots choisis pour formuler sa croyance positive sont ad quatsou si d autres seraient plus justes.

3 Le consultant value sur une chelle de v racit la formulation finale de sa croyance est en fin de s ance en g n ral lev e. Si elle n est pas 7 (totalement vraie), des s ries sont reprises pour explorer l originede l inhibition puis pour ancrer profond ment la croyance de s anceOn termine la s ance en demandant au consultant de fermer les yeux et d effectuer un scan corporel pour percevoir s il per-siste des tensions ou des sensations r siduelles li es la cible. S il en existe, ce seront des indices pr cieux pour les s ances ult -rieures. Il est pr cis au consultant qu il est normal que les processus sollicit s pendant la s ance conservent pendant quelquesheures voire quelques jours une certaine inertie.

4 Il est ainsi fr quent que des motions, des repr sentations surgissent pendant laveille et le sommeil, poursuivant ainsi le travail d int gration initi pendant la s ance. Le consultant peut en tenir un journal dont lecontenu sera utile pour les s ances ult rieures. Si ce qui vient est trop p nible, le consultant sait qu il peut joindre par t l phonele th rapeute qui est toujours disponible pour ces situations, a marche ?La description d taill e du processus ci-dessus permet de saisir pourquoi cette technique est efficace : Elle est une combinaison tr s astucieuse de ce qui fonctionne dans d autres techniques. En court-circuitant l vitement, elle permet d affronter v ritablement les traumatismes.

5 Elle propose un protocole tr s structur qui, de ce fait, est rassurant pour le consultant, tout autant que pour le th rapeute, ce qui potentialise le dispositif de confiance. Elle est mise en uvre par des professionnels d j form s d autres techniques et qui ont une exp rience clinique de plus de trois ans. Elle s interroge scientifiquement sur son mod le sans craindre la confrontation avec des tudes contr l efficacit peut conduire un nombre de s ances pour toute question ou information compl mentaire : St phane Barbery, Psychologue (Adeli 14930001-4), La Fontaine, 14710 Colleville-sur-Mer t l : 0231922024 @: f rences Francine Shapiro, Eyes Movement Desensitization and Reprocesssing, Basic Principles, Protocols, and Procedures, 2nd ed.

6 ,Guilford, 2001 Francine Shapiro ( diteur), EMDR as an Integrative Psychotherapy Approach (Experts of Diverse Orientations Explore theParadigm Prism), American Psychological Association, 2002 http:/ Pour une contextualisation th orique personnelle, voir mes articles sur la psychoth rapie disponibles sur le site : est-ce que l EMDR ?L EMDR, acronyme anglais signifiant Eye Movement Desensitization and Reprocessing, que l on peut traduire par Retraitement etD sensibilisation par Mouvement Oculaire , est une technique psychoth rapique con ue la fin des ann es 1980, en Californie,par Francine Shapiro. On en parle depuis quelques mois en France en raison de l impact du best seller Gu rirde David Servan-Schreiber, psychiatre, qui d crit cette technique.

7 C est lui galement qui a mis en place en France l Institut de formation EMDR o il forme des psychiatres et des psychologues ayant d j une exp rience de la psychoth rapie de plus de trois dulit et curiosit L attitude initiale la plus saine face cette technique est double : incr dulit et curiosit . Incr dulit car qui ne douterait pas d unetechnique qui pr tend soulager rapidement des traumatismes psychologiques aussi graves que des viols, des accidents, des agres-sions ? Curiosit quand on prend acte de l effort de th orisation mais galement de validation scientifique de cette technique, associ l enthousiasme des professionnels qui la mettent en uvre. Je ne r digerais pas cette pr sentation si l EMDR n avait pas d cupl l impact de ma de l EMDRLa sp cificit d une technique psychoth rapique est toujours li e aux conditions de sa naissance.

8 L EMDR a t con ue par FrancineShapiro la suite d une exp rience personnelle : celle de l apaisement ressenti alors qu elle luttait contre un cancer apr s avoireffectu de fa on fortuite des mouvements oculaires rapides. Cette d couverte l a conduite tester ce m canisme aupr s d autrespersonnes souffrant d Etat de Stress Post-Traumatique (en anglais PTSD, Post-Traumatic Stress Disorder) notamment des v t ransde la guerre du Vietnam - puis affiner progressivement un protocole essentiellement constitu d emprunts d autres techniquespsychoth clinique, d marche scientifiqueIl faut souligner le fait que chez Francine Shapiro, c est la d marche empirique centr e sur la maximisation de l impact th rapeu-tique qui prime quand elle cr e ce protocole et quand elle continue le d velopper aujourd hui.

9 Mais l absence actuelle de traductionde ses textes ne permet pas au public francophone de percevoir que ce souci clinique est associ un soin m ticuleux de valida-tion scientifique par des tudes contr l es, par l int gration des r sultats de ces tudes dans l actualisation du protocole et par latentative de concevoir un mod le th orique coh rent conscient de son caract re en cause du premier mod leA titre d exemple, la premi re th orisation de la pratique de Francine Shapiro fond e sur son exp rience personnelle l a conduite mettre l hypoth se que les mouvements oculaires taient le m canisme principal d activation de la d sensibilisation du trauma-tisme. Son mod le, alors tr s comportementaliste, tentait d tablir des liens entre la stimulation altern e des h misph res c r -braux, le mouvement rapide des yeux pendant le sommeil et les m canismes d int gration motionnelle dans la m moire longterme qu tudient les neuropsychologues (inscriptions limbiques / corticales).

10 Mais tr s rapidement, des premi res tudes ont montr que l on pouvait remplacer les mouvements oculaires par des tapotementsaltern s sur les mains des consultants pos es sur leurs cuisses ou par des sons sollicitant oreille droite et oreille gauche. Puis d autres tudes ont montr que le mouvement altern n tait pas n cessaire pour obtenir des r sultats tout aussi EST-CE QUE L EMDR ? COMMENT SE D ROULE UNE S ANCE ?A QUI S ADRESSE CETTE TECHNIQUE ?UN PSYCHOLOGUE R POND VOS QUESTIONS L EMDR, ce n est pas le mouvement des yeuxShapiro s tait-elle tromp depuis le d part, puisque ce qui tait annonc comme sp cifiquement nouveau dans l EMDR, le EyeMovement, ce mouvement des yeux qui voque le pendule des hypnotistes du XIX me si cle, ne pouvait plus tre consid r commele d terminant th rapeutique du protocole ?


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