Règlement des études de l'enseignement secondaire organisé …

1 ANNEXE R glement des tudes de l'enseignement secondaire ordinaire organis par la Communaut fran aise Pr liminaires Ce r glement d finit un certain nombre de normes et de priorit s qui doivent conduire l' l ve produire un travail scolaire de qualit . Il d finit galement les modalit s de l' valuation par les enseignants, les proc dures de d lib ration des conseils de classe ainsi que la communication de l'information relative leurs d cisions. Du travail scolaire de qualit Un travail scolaire de qualit est celui qui permet l'acquisition durable et mobilisable de savoirs, de savoir-faire et de comp tences. Une telle acquisition ne r sulte pas d'une simple transmission ou d'une simple application d'un enseignement re u, mais elle est le produit d'un travail individuel et collectif portant notamment sur la r solution de probl mes.

2 Si on appelle probl me toute t che dont la r solution n'est pas imm diate parce qu'elle ne r sulte pas de la simple application d'une r gle, l'enseignement de la Communaut fran aise aura pour but de confronter ses l ves avec des probl mes de plus en plus complexes, mobilisant des savoirs, des savoir-faire et des comp tences de plus en plus approfondis et vari s. Au m me titre que la formation intellectuelle et professionnelle des l ves, les objectifs de l'enseignement visent leur d veloppement social et personnel. La poursuite de ces objectifs largit la notion de travail scolaire de qualit et s'inscrit dans l'organisation et le d roulement du travail effectu en classe et domicile. Dans ce contexte, la participation effective et assidue de l' l ve toutes les activit s propos es par l' cole est la premi re condition de la production d'un travail scolaire de qualit.

3 De quelques moyens pour aider l l ve produire un travail scolaire de qualit L'explication des objectifs de l'enseignement Les objectifs poursuivis par une nouvelle s quence d'apprentissage doivent toujours tre clairement expliqu s aux l ves. Ils sont mis en relation avec les apprentissages ant rieurs en corr lation avec les comp tences construire. Il s'agit par l de donner du sens aux apprentissages et donc aux efforts n cessaires leur construction et de faire comprendre aux l ves ce qui sera attendu d'eux en cours et l'issue de la s quence. Des exemples de ce qu'ils devront tre capables de faire ainsi que les crit res de r ussite appliqu s leurs r ponses devront galement tre port s leur connaissance. Cette clart du but atteindre est indispensable un travail de qualit , l'apprentissage d'une auto valuation qui conduit l'autonomie et la pratique d'une co- valuation qui participe la mat rialisation d'un rapport ma tre- l ve fond sur l'aide et la responsabilit.

4 Le d veloppement de comp tences transversales Les m thodes de travail La compr hension des questions pos es ou des t ches demand es est la condition initiale d'un travail de qualit . L'exp rience indique qu'elle est souvent d faillante et l'origine de nombreuses erreurs. L'analyse d'un nonc et la capacit de le reformuler constituent donc une tape essentielle dans l'acquisition d'une m thode de travail efficiente. L'acquisition d'une m thode de travail fera l'objet d'un apprentissage syst matique dans chacune des disciplines scolaires. Outre la compr hension des consignes, elle concernera aussi des comp tences telles que la gestion du temps, l'utilisation pertinente des outils de travail, la prise de notes,.. Les d marches mentales Les professeurs de toutes les disciplines veillent diversifier les d marches mentales qu'ils sollicitent l'occasion des diff rentes activit s propos es aux l ves : distinguer l'essentiel de l'accessoire, traduire d'un langage dans un autre, r sumer, identifier, comparer, induire, d duire.

5 Du comportement social et personnel Le d veloppement du comportement social et personnel, tout comme la formation intellectuelle, sont tributaires d'apprentissages exerc s dans chaque discipline et pratiqu s dans la vie de l' cole en g n ral : prendre des responsabilit s, faire des choix, respecter des r gles de vie, ma triser ses r actions affectives l' gard des autres, couter sans interrompre, coop rer, n gocier, s'auto valuer,.. Du travail l' cole et domicile Le travail l' cole inclut des travaux individuels et collectifs, des travaux de recherche, d'analyse et de synth se, des s quences de r ception, de traitement et de communication d'informations, la mise en oeuvre de projets. Le travail domicile est con u comme un appui aux t ches essentielles effectu es en classe.

6 Sa planification devra toujours tenir compte d'un quilibre respecter entre les disciplines en vitant la surcharge, ennemie d'une activit positive. Le travail domicile tiendra compte galement du niveau des tudes, de la capacit croissante d'autonomie et d'organisation laquelle chaque l ve doit tre progressivement form , de son droit de disposer de suffisamment de temps libre pour lui permettre de mener bien des projets personnels ext rieurs l' cole. Les t ches demand es par les professeurs doivent pouvoir tre r alis es sans l'aide d'un adulte. Le professeur veillera ce que chaque l ve ait acc s aux sources d'informations et des outils de travail ad quats. Ainsi le travail domicile n'aura pas pour effet d'accro tre les cons quences d'in galit s sociale, culturelle et conomique des l ves.

7 D une mani re g n rale, le travail domicile ne peut faire l'objet d'une valuation sommative : il a une fonction formative. Il permet de v rifier la compr hension, de mener bien certaines t ches peu compatibles avec le temps de la classe (lectures, recherches), de pr parer des projets ou des travaux effectuer en classe. Cependant, un nombre limit de travaux effectu s domicile pourront faire l'objet d'une valuation sommative. Le journal de classe Les l ves tiennent un journal de classe. Chaque professeur y fait noter par l' l ve la date de r alisation fix e les t ches accomplir. Le journal de classe est pour l' l ve un agenda qu'il utilise pour g rer son temps scolaire et planifier l'avancement progressif de ses travaux en classe et domicile.

8 Cet outil d information constitue aussi un lien important avec la famille. Cet usage du journal de classe ne va pas de soi, il doit faire l'objet d'un apprentissage auquel chaque enseignant concourt depuis l' cole fondamentale et au moins jusqu' la fin du 2 me degr de l'enseignement secondaire . La clart et l'orthographe des indications y seront particuli rement soign es. Les professeurs, chacun en ce qui le concerne, s'assurent de l'utilisation bon escient du journal de classe. De l valuation L' valuation des l ves L' valuation n'est pas un but en soi, elle n'est pas non plus le but de l'enseignement , mais un moyen dont disposent professeurs et l ves pour aider ces derniers produire un travail scolaire de qualit . L valuation relative au comportement personnel et social a exclusivement une valeur formative, elle n est pas sommative.

9 L' valuation est tant t formative, tant t sommative. Elle porte la fois sur les comp tences disciplinaires et les comp tences transversales. Toute preuve, qu'elle soit formative ou sommative ( l'exception d' ventuelles preuves terminales en juin pour les l ves en situation de r ussite), doit tre suivie d'une analyse et de rem diations. L' valuation formative Elle fait partie des activit s d'enseignement et d'apprentissage. Dans la mesure o elle met en vidence les r ussites et s'efforce d'identifier l'origine des difficult s et des erreurs afin de proposer des pistes pour les surmonter, elle est un facteur essentiel de motivation, de confiance en soi et de progr s des l ves. Dans une valuation formative, l'erreur ne p nalise jamais l' l ve, elle est un indicateur son usage et celui du professeur.

10 Cette absence de sanction et de jugement li s l'erreur cr e la s curit indispensable pour que chaque l ve ose prendre le risque d'apprendre dans des situations nouvelles pour lui. Elle est donc essentielle dans un enseignement auquel l' l ve prend une part active en tant plac dans des situations de r solution de probl mes, de recherche et de cr ation qui conduisent la ma trise de comp tences. Si les erreurs inh rentes toute d marche d'apprentissage ne doivent pas p naliser l' l ve, au risque de le priver de la confiance n cessaire son apprentissage, les progr s accomplis et le caract re r current de r ussites constituent des crit res de la certification. L' valuation sommative Chaque preuve caract re sommatif a lieu au terme d'une ou de plusieurs s quences d'apprentissage pour en faire le bilan.