Example: quiz answers

ANALYSE ÉCONOMIQUE DES CENTRES DE DONNÉES

I Pr sent e la direction D veloppement des affaires - Qu bec Hydro-Qu bec ANALYSE CONOMIQUE DES CENTRES DE DONN ES KPMG 11 juillet 2017 ii Table des mati res 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS 1 Mise en contexte 1 Objectifs de la pr sente ANALYSE 3 D marche suivie 4 2 VALEUR CONOMIQUE DES ACTIVIT S D H BERGEMENT DE DONN ES 6 Les param tres de base 6 Les principaux r sultats 8 3 CONTRIBUTION POTENTIELLE D UNE CHA NE GLOBALE DE VALEUR LI E AUX CENTRES DE DONN ES 15 Les activit s en aval des CENTRES de donn es 15 Les activit s en amont des CENTRES de donn es 17 4 CONCLUSION 19 1 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS Mise en contexte Hydro-Qu bec a identifi le d veloppement du secteur des CENTRES de donn es comme une avenue de croissance qui lui permettrait de contribuer l atteinte de l un des principaux objectifs de son Plan strat gique 2016-2020, soit de doubler ses revenus d ici 15 ans.

La croissance est particulièrement forte dans le segment de marché des centres de données en colocation, où l’on observe des taux de croissance de l’ordre de 10 % à 15 % par année.

Tags:

  Colocation

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of ANALYSE ÉCONOMIQUE DES CENTRES DE DONNÉES

1 I Pr sent e la direction D veloppement des affaires - Qu bec Hydro-Qu bec ANALYSE CONOMIQUE DES CENTRES DE DONN ES KPMG 11 juillet 2017 ii Table des mati res 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS 1 Mise en contexte 1 Objectifs de la pr sente ANALYSE 3 D marche suivie 4 2 VALEUR CONOMIQUE DES ACTIVIT S D H BERGEMENT DE DONN ES 6 Les param tres de base 6 Les principaux r sultats 8 3 CONTRIBUTION POTENTIELLE D UNE CHA NE GLOBALE DE VALEUR LI E AUX CENTRES DE DONN ES 15 Les activit s en aval des CENTRES de donn es 15 Les activit s en amont des CENTRES de donn es 17 4 CONCLUSION 19 1 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS Mise en contexte Hydro-Qu bec a identifi le d veloppement du secteur des CENTRES de donn es comme une avenue de croissance qui lui permettrait de contribuer l atteinte de l un des principaux objectifs de son Plan strat gique 2016-2020, soit de doubler ses revenus d ici 15 ans.

2 Ce choix se justifie notamment par les perspectives de croissance de ce secteur, ainsi que par les atouts du Qu bec qui en font un candidat naturel pour l h bergement de tels CENTRES . Selon le JLL Data Center Outlook 2016, le trafic de donn es dans le monde devrait tre multipli par dix au cours des cinq prochaines ann es, et la taille de l industrie des CENTRES de donn es devrait doubler pendant cette p riode. Plusieurs tendances expliquent cette croissance impressionnante, dont notamment l adoption des technologies infonuagiques ( cloud computing ) et l app tit des consommateurs pour les technologies num riques (achats en ligne, streaming , m dias sociaux, conomie du partage, etc.). La croissance est particuli rement forte dans le segment de march des CENTRES de donn es en colocation , o l on observe des taux de croissance de l ordre de 10 % 15 % par ann e.

3 Les CENTRES de donn es corporatifs priv s, un march plus mature, semblent quant eux afficher une certaine diminution, alors que de plus en plus d entreprises impartissent ce genre de service. Par contre, les entreprises de secteurs intensifs en donn es continuent d accro tre le nombre et la taille de leurs installations de stockage d information. Bien que le march des CENTRES de donn es demeure fragment , on observe l mergence de tr s grands joueurs qui assurent une pr sence sur de nombreux territoires (p. ex. : Equinix, Digital ) et qui construisent des CENTRES de plus grande taille. En parall le, la concurrence s intensifie entre les juridictions pour attirer ces nouveaux m ga CENTRES . titre d illustration, uniquement aux tats-Unis, plus de la moiti des 50 tats am ricains ont introduit des incitatifs fiscaux afin d attirer des CENTRES de donn es.

4 Au-del des incitatifs financiers, certains territoires, dont le Qu bec, b n ficient d avantages comparatifs majeurs leur permettant d attirer ce type d entreprise. Parmi les avantages dits naturels du Qu bec, on peut souligner : Une source d nergie lectrique peu co teuse. Une dimension tr s importante tant donn l importance des co ts nerg tiques dans les d penses d exploitation des CENTRES de donn es (ceux-ci peuvent repr senter en moyenne plus de 20 % des 2 co ts d exploitation, l lectricit servant alimenter les syst mes informatiques et refroidir les quipements); Un approvisionnement nerg tique faible mission de GES. Un crit re de localisation de plus en plus important en raison des pressions sociales auxquelles sont soumis les exploitants ou les clients des CENTRES de donn es; Un climat froid.

5 Un facteur qui contribue diminuer la facture d lectricit et par le fait m me r duire les co ts totaux d exploitation; Des lois plus strictes au Canada en mati re de confidentialit des donn es. Notamment lorsque compar es aux lois en vigueur aux tats-Unis (notamment le USA PATRIOT Act, qui permet aux autorit s am ricaines d acc der aux donn es entrepos es en sol am ricain, une disposition qui n existe pas dans la Loi sur la protection des renseignements personnels (Canada)); Une proximit avec le march am ricain. Ce qui permet aux entreprises exploitant des CENTRES de donn es au Qu bec de desservir cette client le de mani re efficace (communication et acc s aux donn es plus rapide et efficace). On pourrait ajouter ces avantages naturels la profondeur du territoire au niveau des capacit s en technologies d information (TI).

6 Le Qu bec dispose ainsi d un bassin important de travailleurs en TI, ainsi qu un r seau important d institutions de support avec sp cialisation dans le domaine des technologies d information (institutions d enseignement sup rieur, institutions de recherche, organisations de ). Selon une ANALYSE de Cushman et Wakefield, le Canada se situe au 6e rang mondial des meilleurs sites de localisation de CENTRES de donn es, devan ant de quatre (4) places les tats-Unis, notamment en raison de crit res li s la ressource nerg tique. On retrouve d ailleurs au Canada une plus forte concentration de CENTRES de donn es par personne qu aux tats-Unis. Au Qu bec, les CENTRES de donn es sont concentr s dans les r gions de Montr al et de Qu bec. Bien que la capacit install e dans la r gion du Grand Montr al soit encore relativement petite parmi les autres march s nord-am ricains, Montr al se distingue selon une tude r cente par ses ajouts de capacit planifi s.

7 Les principaux leviers de cette croissance attendue seraient, selon des experts du secteur, les nouvelles lois sur la souverainet des donn es et les bas co ts provenant d une source renouvelable d lectricit . 3 Afin de miser sur ces tendances, le gouvernement du Qu bec, les instances de d veloppement conomique et Hydro-Qu bec ont accru leurs efforts de promotion et d attraction d investissements provenant du secteur des CENTRES de donn es. Par ailleurs, Hydro-Qu bec a aussi plus sp cifiquement d velopp au cours des derni res ann es une offre sp cifique ces investisseurs qui comprend : Des tarifs hautement concurrentiels avec entre autres le tarif de d veloppement conomique (TDE) et le programme de gestion de puissance (GDP); Un portefeuille de terrains pr qualifi s, repr sentant plus de 25 millions de pieds carr s, situ s des endroits strat giques; Un service d accompagnement permettant d acc l rer la r alisation des projets; Une expertise en efficacit nerg tique pour r duire la consommation d nergie.

8 Par ailleurs, les avantages et les retomb es conomiques pour le Qu bec peuvent varier d un type de CENTRES de donn es un autre, comme l avait illustr l ANALYSE r alis e en 2010. L ANALYSE conomique effectu e ce moment cherchait r pondre aux questions suivantes : Est-il pertinent ou non de d velopper activement la pr sence de CENTRES de donn es au Qu bec? Pour quel type de CENTRES de donn es? Avec quel genre de profil d activit s? quelles conditions? Le but tait de fournir une valuation rigoureuse et neutre de la valeur conomique associ e aux diff rents mod les de CENTRES de donn es. Cette valuation a d ailleurs servi guider le processus de ciblage et de criblage des dossiers support s financi rement. Qu en est-il en 2017 ?

9 Cette question est tout fait l gitime, car les retomb es peuvent varier dans le temps. En effet, la technologie et les pratiques d exploitation voluent dans le domaine des CENTRES de donn es et ces changements peuvent avoir des r percussions sur les impacts conomiques des activit s r alis es. Objectifs de la pr sente ANALYSE La pr sente ANALYSE s inscrit donc dans ce contexte d ensemble. La direction D veloppement des affaires - Qu bec d Hydro-Qu bec d sire actualiser une partie de l tude r alis e en 2010. Les r sultats permettront de d terminer si on poursuit le m me processus de ciblage et de criblage, ou si des ajustements sont souhaitables. 4 Plus sp cifiquement, l ANALYSE s est concentr e sur l ANALYSE de la valeur brute g n r e par les divers mod les de CENTRES de donn es1.

10 Cette ANALYSE permet non seulement de d terminer quel type de CENTRES de donn es cr e suffisamment de valeur pour justifier son approvisionnement en lectricit , mais aussi de cerner certaines caract ristiques qui contribuent accro tre la valeur conomique d un tel investissement. On y mesure les effets directs, indirects et d entra nement potentiel des CENTRES de donn es sur l conomie du Qu bec. La section qui suit (section 2) pr sente les retomb es conomiques des activit s li es uniquement la gestion et au stockage des CENTRES de donn es. La section 3 aborde les r percussions d autres types d activit s qui jouxtent celles associ es la gestion et au stockage des donn es. Ces autres activit s peuvent tre reli es aux produits et services de fournisseurs sp cialis s, ou encore, d autres types de services p riph riques.


Related search queries