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ECN.PILLY 2018 - Infectiologie

2018 Licence d'utilisation et pr cautions d'usage Le CMIT d cline toute responsabilit , de quelque nature qu'elle soit, pouvant r sulter d'une n gligence ou d'une mauvaise utilisation de tous produits, instruments, techniques ou concepts pr sent s dans ce livre. Le CMIT recommande qu'une v rification ext rieure intervienne pour les diagnostics, posologies et techniques. Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous proc d s r serv s pour tous pays. Toute reproduction ou repr sentation int grale ou partielle, par quelque proc d que ce soit, des pages publi es dans le pr sent ouvrage, faite sans l autorisation de l diteur est illicite et constitue une contrefa on. Seules sont autoris es, d une part, les reproductions strictement r serv es l usage priv du copiste et non destin es une utilisation collective, et d autre part, les courtes citations justifi es par le caract re scientifique ou d information de l uvre dans laquelle elles sont incorpor es (loi du 11 mars 1957, art.)

cirrhose, transplantation…) * Critères de Fried : · perte de poids involontaire au cours de la dernière année · vitesse de marche lente · faible endurance · faiblesse/fatigue · activité physique réduite IU non à risque de complication = IU simple. Concerne la …

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1 2018 Licence d'utilisation et pr cautions d'usage Le CMIT d cline toute responsabilit , de quelque nature qu'elle soit, pouvant r sulter d'une n gligence ou d'une mauvaise utilisation de tous produits, instruments, techniques ou concepts pr sent s dans ce livre. Le CMIT recommande qu'une v rification ext rieure intervienne pour les diagnostics, posologies et techniques. Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous proc d s r serv s pour tous pays. Toute reproduction ou repr sentation int grale ou partielle, par quelque proc d que ce soit, des pages publi es dans le pr sent ouvrage, faite sans l autorisation de l diteur est illicite et constitue une contrefa on. Seules sont autoris es, d une part, les reproductions strictement r serv es l usage priv du copiste et non destin es une utilisation collective, et d autre part, les courtes citations justifi es par le caract re scientifique ou d information de l uvre dans laquelle elles sont incorpor es (loi du 11 mars 1957, art.)

2 40 et 41 et Code p nal, art. 425). Des photocopies payantes peuvent tre r alis es avec l accord de l diteur. S adresser au Centre fran ais d exploitation du droit de la copie - CFC, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris, France. Copyright 2018. ALIN A Plus CMIT La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destin es une utilisation collective. Toute repr sentation ou reproduction int grale ou partielle faite par quelque proc d que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefa on sanctionn e par les articles 425 et suivants du Code P nal. D p t l gal - ISBN ALIN A Plus : 978-2-916641-67-6 2018 - 5e dition Maladies infectieuses et tropicales - Pr paration ECN - Tous les items d' Infectiologie 210 x 270 mm - quadrichromie - 324 pages - ISBN : 978-2-916641-67-6 40,00 TTC Editions ALIN A Plus - 8, rue Froidevaux - 75014 Paris email : Ouvrages du CMIT chez le m me diteur : 2018 - 26e dition Maladies infectieuses et tropicales 210 x 270 mm - quadrichromie - 720 pages - ISBN : 978-2-916641-66-9 58,00 TTC ePOPI ( ) : guide num rique de traitement des maladies infectieuses et tropicales - r f rence pour une bonne pratique m dicale.

3 Site Web et application smartphone et tablette (ios et android) sur abonnement. ePOPI Etudiant - Pr paration iECN : Maladies infectieuses et tropicales : Site internet d'entra nement et d' valuation iECN (sur abonnement) : Dossiers cliniques progressifs (DP), questions isol es (QI) et Lectures critiques d'articles (LCA) en Infectiologie . En Pr paration (disponibilit pr vue en 2018). Item destin la consultation, uniquement usage personnel et p dagogique. Toute reproduction usage collective est interdite. L ouvrage original couleur 2018 est disponible en librairie ou chez l' diteur. Notes141 - Pilly ECN - CMIT Alin a Plus - CMITPour la partie p diatrie, consulter le r f rentiel du Coll ge de P diatrie. Seules les infections urinaires (IU) commu-nautaires sont trait es ici. Pour les IU associ es aux soins, se reporter l item Interpr ter les r sultats des bandelettes urinaires et des examens cytobact riologiques des urines (ECBU) Diagnostiquer et traiter une cystite aigu.

4 Conna tre la conduite tenir face une cystite r cidivante. Diagnostiquer et traiter une py lon phrite aigu (PNA), identifier les situations n cessitant une hospitalisation. Diagnostiquer et traiter une prostatite aigu , identifier les situations n cessitant une hospitalisation. Expliquer la place de l antibioth rapie chez un patient porteur d une sonde urinairePoints importants Infections fr quentes Bien distinguer IU simple et IU risque de compli-cation, avec ou sans signe de gravit Conna tre la valeur diagnostique et les modalit s pratiques de r alisation d une bandelette urinaire et d un ECBU La cystite simple est le seul cas o on ne fait pas d ECBU Conna tre les indications d hospitalisation devant une PNA ou une IU masculine Une IU masculine doit tre trait e comme une prostatite Une colonisation urinaire (bact riurie asymptoma-tique)

5 Ne n cessite pas de traitement, sauf proc -dure urologique programm e et grossesse Surveillance mensuelle de l ECBU jusqu l accouchement en cas de colonisation ou d IU chez la femme enceinteCONSENSUS ET RECOMMANDATIONSSPILF 2015 Diagnostic et antibioth rapie des infections urinaires bact riennes communautaires de l adulte /au cours de la grossesseRecommandations 2015 de bonne pratique pour la prise en charge et la pr vention des Infections Urinaires Associ es aux Soins de l adulte1 Bases pour comprendre1. D finitionsIU = infection urinaire ; PNA = py lon phrite aigu Il faut distinguer : Py lon phrite ou IU masculine avec signe de gravit Signes de gravit : sepsis choc septique indication de drainage chirurgical ou interventionnel, hors sondage v sical simple IU risque de complication1) Anomalie fonctionnelle ou organique de l arbre urinaire uropathie obstructive : lithiase, st nose ur trale/ur t rale, hypertrophie prostatique, corps tranger, tumeur autre uropathie : r sidu post-mictionnel, vessie neurologique, reflux v sico-ur t ral iatrog ne : geste chirurgical ou endoscopique, sonde2) Terrain risque de complication sexe masculin grossesse ge > 65 ans avec 3 crit res de fragilit *, ou ge > 75 ans insuffisance r nale chronique s v re (clairance < 30 ml/min) immunod pression grave (exemple.

6 Immunomodulateurs, cirrhose, )* Crit res de Fried : perte de poids involontaire au cours de la derni re ann e vitesse de marche lente faible endurance faiblesse/fatigue activit physique r duiteIU non risque de complication = IU simple. Concerne la femme jeune sans facteur de diab te, m me insulino-requ rant, n est plus consi-d r comme un facteur de risque de complication; bien que les IU soient plus fr quentes chez les patients diab -tiques, les donn es de la litt rature sont contradictoires en ce qui concerne leur gravit . Cystite r cidivante Survenue d au moins 4 pisodes pendant 12 mois cons cutifs. IU masculinesUne IU chez l homme est toujours risque de complica-tion, du fait de la fr quence des anomalies anatomiques ou fonctionnelles sous-jacentes. On consid re que la prostate est potentiellement infect e lors d une IU chez l homme, ce qui a un impact sur les modalit s de l antibio-th rapie pour viter un passage la chronicit.

7 UE6 N 157 Infections urinaires de l adulteUE2 N 27 Conna tre les particularit s de l infection urinaire au cours de la grossesse Alin a Plus - CMIT Alin a Plus - CMITUE6 - N 157 Infections urinaires de l adulte. Conna tre les particularit s de l infection urinaire au cours de la grossesseNotesPilly ECN - CMIT - 1422. Microbiologie Infections essentiellement bact riennes, dues des bact ries d origine digestive. Infection monomicrobienne en g n ral. Ent robact ries dans la grande majorit des cas. Avec E. coli dans 90 % des cas (pour les IU simples), puis Proteus mirabilis. Staphylococcus saprophyticus chez la femme jeune. Autres bact ries plus rarement (autres ent robact ries, Pseudomonas aeruginosa, Corynebacterium urea-lyticum, ent rocoques).L pid miologie bact rienne se modifie en cas d infec-tions r cidivantes ou d infections risque de complica-tion, avec diminution de la fr quence de l E.

8 Coli (65 % des cas) et apparition d esp ces bact riennes habituellement peu virulentes sur un appareil urinaire tableau TUE6-157-1 pr sente les principales donn es sur la pr valence de la r sistance aux antibiotiques des souches d E. coli communautaires en U E6 -157-1 : R sistances aux antibiotiques des souches d E. coli communautairesPr valence de la r sistanceAntibiotiques< 5 %Fosfomycine trom tamolNitrofurantoineAminosidesProche de 5 %C phalosporines de 3e g n ration (C3G)AztreonamFluoroquinolones (IU simple)10-20 %Fluoroquinolones (IU risque de complication)Pivm cillinam> 20 %AmoxicillineAmoxicilline acide clavulaniqueCotrimoxazole et trim thoprimeConcernant les fluoroquinolones : Il faut viter les prescriptions r p t es de fluoroquino-lones chez un m me patient (s lection de r sistances). On ne doit pas les prescrire en probabiliste chez un patient ayant re u un traitement par quinolones dans les 6 mois pr c dents (quelle qu en ait t l indi-cation), car le risque de r sistance est alors augment.

9 Il faut viter de les prescrire si la bact rie est r sistante l acide nalidixique ou la norfloxacine, car cela t moigne d un 1er niveau de mutation, et donc d une augmentation des concentrations minimales inhibi-trices (CMI) de ciprofloxacine, ofloxacine et l vofloxa-cine, avec risque d chec les C3G : La r sistance de E. coli aux C3G injectables dans les IU communautaires progresse et est actuellement proche de 5 %, avec une grande variabilit selon la pr senta-tion clinique, le terrain et d une r gion l autre. La pro-duction d une b ta-lactamase spectre tendu (BLSE) est le principal m canisme de r sistance (plasmidique), rendant la bact rie multi-r sistante. En l absence de donn es permettant d valuer ce risque individuel d IU ent robact rie productrice de BLSE (EBLSE), il est recommand de ne prendre en compte la possibilit d une EBLSE que pour les IU graves lors du choix de l antibioth rapie probabiliste.

10 L augmentation de la pr valence de E. coli produc-teur de BLSE dans les IU communautaires expose au risque d une augmentation des prescriptions de carbap n mes. Cette classe d antibiotiques devant tre pr serv e (risque d mergence de r sistances), il faut privil gier les alternatives. Pour information, les antibiotiques fr quemment actifs sur les souches de E. coli productrices de BLSE sont les carbap n mes (sensibilit constante), la fosfomy-cine-trom tamol (sensibilit > 98 %), la nitrofuranto ne (> 90 %), l amikacine (90 %), la c foxitine (non hydrolys e par les BLSE), la pip racilline-tazobactam (> 80 %), la t mocilline et le pivm cillinam (70-90 %).3. PhysiopathologiePhysiologiquement, l urine est st rile. Seul l ur tre distal est colonis par la flore p rin les IU, le r servoir de bact ries est digestif et/ou vaginal.


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