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Prise en charge de la grippe en dehors d’une situation de ...

Decine et maladies infectieuses 35 (2005) S237 S244 en charge de la grippe en dehors d une situation de pand mie 2005,Texte courtGroupe de travail*Disponible sur internet le 26 octobre 2005 Bureau des consensus de la SPILF :Coordonateur : C. Chidiac (Lyon), Bru (Annecy), France, P. Choutet (Tours), France, Decazes (Paris), France, L. Dubreuil (Lille), France,C. Leport (Paris), France, B. Lina (Lyon), France, C. Perronne (Paris), France, D. Pouchain (Vincennes), France,B. Quinet (Paris), France, P. Weinbreck (Limoges), de travailPr sident : M Garre (Brest)Charg e de projet : R Le Berre (Brest) ; J. Belmin, Sevran (G riatrie), F. Carrat, Paris ( pid miologie), C. Chidiac,Lyon (Maladies infectieuses et tropicales), Cohen, Paris (GROG), M. Garre, Brest (Maladies infectieuses et tropica-les), R. Le Berre, Brest (Maladies infectieuses et tropicales), P. Leophonte, Toulouse (Pneumologie), J. Luciani, Coligny(M decine g n rale), Manuguerra, Paris (Microbiologie), I.

S238 Médecine et maladies infectieuses 35 (2005) S237–S244 Les questions posées au groupe de travail sont les suivantes Question 1 : Quel est l’impact médical et socio-économi- que de la grippe ? Question 2 : Comment reconnaître la grippe ? Quels sont les outils du diagnostic virologique ?

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1 Decine et maladies infectieuses 35 (2005) S237 S244 en charge de la grippe en dehors d une situation de pand mie 2005,Texte courtGroupe de travail*Disponible sur internet le 26 octobre 2005 Bureau des consensus de la SPILF :Coordonateur : C. Chidiac (Lyon), Bru (Annecy), France, P. Choutet (Tours), France, Decazes (Paris), France, L. Dubreuil (Lille), France,C. Leport (Paris), France, B. Lina (Lyon), France, C. Perronne (Paris), France, D. Pouchain (Vincennes), France,B. Quinet (Paris), France, P. Weinbreck (Limoges), de travailPr sident : M Garre (Brest)Charg e de projet : R Le Berre (Brest) ; J. Belmin, Sevran (G riatrie), F. Carrat, Paris ( pid miologie), C. Chidiac,Lyon (Maladies infectieuses et tropicales), Cohen, Paris (GROG), M. Garre, Brest (Maladies infectieuses et tropica-les), R. Le Berre, Brest (Maladies infectieuses et tropicales), P. Leophonte, Toulouse (Pneumologie), J. Luciani, Coligny(M decine g n rale), Manuguerra, Paris (Microbiologie), I.

2 Morer, Saint-Denis (Affsaps), D. Salmon-Ceron, Paris(Maladies infectieuses et tropicales), P. Veyssier, Compi gne (M decine interne), C. Weil-Olivier, Paris (P diatrie).ExpertsS. Ansart, Brest (Maladies infectieuses et tropicales), J. Belmin, Sevran (G riatrie), F. Carrat, Paris (Epid miologie),E. Caumes, Paris (Maladies infectieuses et tropicales), C. Chidiac, Lyon (Maladies infectieuses et tropicales), Y. Domart,Compi gne (R animation), M. Garre, Brest (Maladies infectieuses et tropicales), R. Le Berre, Brest (Maladies infectieuseset tropicales), P. Leophonte, Toulouse (Pneumologie), J. Luciani, Coligny (M decine g n rale), Manuguerra, Paris(Microbiologie), I. Morer, Saint-Denis (Affsaps), D. Salmon-Ceron, Paris (Maladies infectieuses et tropicales),M. Schwarzinger, Paris (Institut national de la sant et de la recherche m dicale), P. Veyssier, Compi gne (M decineinterne),C. Weil-Olivier, Paris (P diatrie).

3 ,Tous les droits de reproduction, de repr sentation, ainsi que de traduction sur ce texte appartiennent exclusivement la SPILF, quel que soit le supportutilis . Ainsi tout projet de reproduction ou de diffusion de ce texte, doit pr alablement faire l'objet d'une autorisation expresse de la SPILF.* Auteur e-mail : (M. Garre).S238M decine et maladies infectieuses 35 (2005) S237 S244 Les questions pos es au groupe de travail sont les suivantesQuestion 1 : Quel est l impact m dical et socio- conomi-que de la grippe ?Question 2 : Comment reconna tre la grippe ? Quels sontles outils du diagnostic virologique ? Quand y recourir ?Comment ? Chez qui ? Dans quel contexte ?Question 3 : Prise en charge curative de la grippe ,crit res d hospitalisation. Question 4 : Pr vention 5: Pr vention non 6: Recommandations de la Prise en charged une pid mie de grippe en collectivit Question 7: Vacciner ou traiter la grippe dans la popu-lation adulte.

4 Apport des analyses m dico- le monde 20 % des enfants et 5 % des adultes ontune grippe symptomatique chaque ann e. Celle-ci est res-ponsable d une morbidit et d une mortalit vaccination est capitale pour la pr vention de cettemaladie. Compte tenu du d veloppement de m thodes dediagnostic du virus et surtout des inhibiteurs de la neurami-nidase, il est important d laborer des strat gies de Prise encharge curative et prophylactique de la grippe en situationinterpand Question 1 : quel est l impact m dical et socio conomique de la grippe ?Il n existe pas d tude mettant en relation, au niveauindividuel, les circonstances du d c s avec une infectionpar la grippe virologiquement document e. Seule la morta-lit indirecte peut tre calcul e, soit en comparant lestaux de mortalit pendant et hors circulation du virusInfluenza dans une population, soit en comparant la morta-lit des groupes vaccin s celle des non vaccin s.

5 Ainsi,on estime ainsi 7600 le nombre moyen annuel de d c spar grippe chez les plus de 75 ans en France, soit 216/100 ailleurs chez les sujets g s, la vaccination antigrippaler duit de 30 50 % la mortalit toutes causes confonduesen p riode de circulation des virus morbidit n cessitant une hospitalisation varie selonl ge et la pr sence ou non de facteurs de risque (Tableau 6).Elle est particuli rement lev e chez les enfants de moinsd un an (taux d hospitalisation de 1 %) et chez les sujets g s de plus de 65 ans avec facteur de risque (taux d hospi-talisation de 1,8 %). La morbidit ne n cessitant pas d hos-pitalisation est difficile valuer et d pend du moded expression de la s peu de travaux en France ont r ellement document l impact socio- conomique de la grippe . Celui-ci est domin par la morbidit ne n cessitant pas d hospitalisation. Le co td une grippe est d compos en co ts directs , principale-ment li s la Prise en charge m dicale de la grippe et sontraitement, et en co ts indirects , traduction mon taire despertes de production li es l absence au travail du fait de lamaladie.

6 Ce sont ces derniers co ts qui sont pr pond , il a t montr que le nombre moyen de journ es detravail perdues pour un sujet ayant une grippe est de 4 2, Question 2 : Comment reconna tre la grippe ? Quels sont les outils du diagnostic virologique ? Quand y recourir ? Comment ? Chez qui ? Dans quel contexte ?Le diagnostic clinique repose sur une association designes appel e syndrome grippal sans qu il y ait ded finition consensuelle internationale de ce de relectureF. Ader, Tourcoing (R animation m dicale et Maladies infectieuses), D. Annane, Garches (R animation m dicale), M. Alvarez,Toulouse (Maladies infectieuses et tropicales), C. Attali, Epinay sous Senart (M decine g n rale), I. Bonmarin, Paris (Institut deveille sanitaire), A. Bourillon, Paris (Pneumologie), F. Bricaire, Paris (Maladies infectieuses et tropicales), E. Casalino, Paris(Urgences), P. Chavanet, Dijon (Maladies infectieuses et tropicales), T. Debord, Saint-Mand (Maladies infectieuses et tropica-les), Desenclos, Paris (Institut de veille sanitaire), M.

7 Dupon, Bordeaux (Maladies infectieuses et tropicales), C. Dusser,Paris (Pneumologie), Fauchais, Limoges (G riatrie), F. Herry, Brest (M decine g n rale), K. Faure, Tourcoing (R anima-tion m dicale et Maladies infectieuses), D. Floret, Lyon (R animation p diatrique), Grignet, Denain (Pneumologie),E. Grimprel, Paris (P diatrie), Guerin, Lyon (Pneumologie), B. Guery, Tourcoing (R animation m dicale et Maladiesinfectieuses),C. Hannoun, Paris (Institut Pasteur), P. Hochedez, Paris (Maladies infectieuses et tropicales), B. Housset, Cr teil(Pneumologie), O. Jonquet, Montpellier (R animation m dicale), B. Lina, Lyon (Virologie), P. Massip, Toulouse (Maladiesinfectieuses et tropicales), D. Petitpretz, Le Chesnay (R animation), D. Peyramond, Lyon (Maladies infectieuses et tropicales),D. Pouchain, Vincennes (M decine g n rale), Pourriat, Paris (Urgences), F. Raffi, Nantes (Maladies infectieuses et tropi-cales), Rouquet, Toulouse (Pneumologie), Sollet, Argenteuil (R animation), P.

8 Tattevin, Rennes (Maladies infec-tieuses et tropicales), R. Thomas, Rennes (R animation), S. Vaux, Paris (Institut de veille sanitaire), Viso, Mantes-La-Jolie(Urgences), Y. Yasdanpanah, Tourcoing (Maladies infectieuses et tropicales), P. Zuck, Metz (Pneumologie)M decine et maladies infectieuses 35 (2005) S237 Comment reconna tre la grippe ? La grippe chez l adulte Forme non compliqu eLa p riode d incubation est en moyenne de deux individus sont contagieux jusqu cinq jours apr s led but des signes. La fr quence des signes cliniques est indi-qu e dans le Tableau 1. L volution est br ve : la temp ra-ture d cro t en deux quatre jours, les autres signes s estom-pent parall lement, sauf l asth nie et la toux qui peuventpersister plus de deux semaines. En p riode de circulationgrippale, les facteurs pr dictifs de grippe confirm e biologi-quement sont la fi vre (sup rieure 37,8 C) et la toux ;selon les tudes, la pr sence simultan e de ces deux signes aune valeur pr dictive positive de 79 87 %, une valeur pr -dictive n gative de 40 49 %, une sensibilit de 64 77 %et une sp cificit de 55 67 %.

9 Aussi, les examens compl -mentaires ne sont-ils pas Forme compliqu eLes complications les plus fr quentes de la grippe sontrespiratoires (sinusite, otite moyenne aigu , bronchite aigu ,pneumonie). Elles peuvent tre dues au virus lui-m me ou des bact ries. Celles qui sont les plus fr quemment isol essont Streptococcus pneumoniae dans les otites moyennesaigu s, S. pneumoniae, Staphylococcus aureus etHaemo-philus influenzae dans les complications neurologiques et cardiaques sont La grippe chez l enfantLa contagiosit peut durer plus de sept jours apr s led but des signes cliniques. Le diagnostic clinique est plusdifficile que chez l adulte en raison de la variabilit dessignes et de la pr sence de nombreux autres virus provo-quant la m me symptomatologie. Lorsque l ge est inf rieur cinq ans, l expression clinique diff re souvent de celle del adulte : une somnolence (50 %) et des sympt mes gastro-intestinaux (40 %) sont fr quents.

10 Les complications les plusfr quentes sont l otite moyenne aigu et les convulsions lorsdes pouss es f briles chez pr s de 20 % des enfants g s desix mois cinq ans hospitalis s. La mortalit est faible maisles taux d hospitalisations sont importants chez les enfantsde moins d un an. Seules les manifestations graves m ritentune confirmation La grippe chez le sujet g Les m mes signes cliniques que chez l adulte sont retrou-v s mais de fa on plus frustre. Ils peuvent tre associ s unedyspn e, une confusion mentale, une d shydratation ou des signes digestifs. Les principales complications sont desd faillances cardiorespiratoires. Le diagnostic est collectivit , la suspicion d un ou de plusieurs cas degrippe doit tre confirm e biologiquement afin de prendreles mesures n La grippe chez la femme enceinte et le f tusUn exc s de mortalit est montr lors des pand mies chezles femmes enceintes. En p riode interpand mique, il existeun risque plus lev d hospitalisation pour cause cardio-respiratoire : l odds ratio augmente de 1,4 pour les femmesentre 14 et 20 semaines de gestation, 4,7 pour les femmesentre 37 et 42 semaines de gestation, par rapport celles enpost-partum.


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