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Recommandations de bonnes pratiques PERFUSION SOUS …

PERFUSION SOUS-CUTAN E OU HYPODERMOCLYSER ecommandations de bonnes pratiquesConstatL int r t et la pertinence de la PERFUSION sous-cutan e en g riatrie ont t confort s par la canicule de 2003. Cette technique est pourtant ancienne, elle est de m me employ e ponctuellement dans d autres sp cialit s comme les soins palliatifs ou la p tablissements nous ont signal une recrudescence d accident d exposition au sang (AES) dans le cadre de la PERFUSION sous-cutan e suite au retrait les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) de la r gion, il semble que cette technique soit peu ou pas enseign trois points ajout s au fait que les tudes sont peu nombreuses et anciennes, nous ont incit mener une r flexion sur le sujet et proposer des Recommandations de bonnes pratiques . ObjectifElaborer des bonnes pratiques afin de r duire la fois le risque infectieux chez les patients et le risque d AES chez le personnel Recommandations sont destin es au personnel infirmier et m dical du secteur hospitalier, m dico-social et lib ral.

Recommandations de bonnes pratiques Constat L’intérêt et la pertinence de la perfusion sous-cutanée en gériatrie ont été confortés par la canicule de 2003. Cette technique est pourtant ancienne, elle est de même employée ponctuellement dans d’autres spécialités comme les soins palliatifs ou la pédiatrie.

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1 PERFUSION SOUS-CUTAN E OU HYPODERMOCLYSER ecommandations de bonnes pratiquesConstatL int r t et la pertinence de la PERFUSION sous-cutan e en g riatrie ont t confort s par la canicule de 2003. Cette technique est pourtant ancienne, elle est de m me employ e ponctuellement dans d autres sp cialit s comme les soins palliatifs ou la p tablissements nous ont signal une recrudescence d accident d exposition au sang (AES) dans le cadre de la PERFUSION sous-cutan e suite au retrait les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) de la r gion, il semble que cette technique soit peu ou pas enseign trois points ajout s au fait que les tudes sont peu nombreuses et anciennes, nous ont incit mener une r flexion sur le sujet et proposer des Recommandations de bonnes pratiques . ObjectifElaborer des bonnes pratiques afin de r duire la fois le risque infectieux chez les patients et le risque d AES chez le personnel Recommandations sont destin es au personnel infirmier et m dical du secteur hospitalier, m dico-social et lib ral.

2 Elles excluent l injection continue de morphine ou d insuline avec ou sans pompes thodologieRevue de la litt rature (90 r f rences), recensement non exhaustif des pratiques dans les tablissements de sant , recherche des modalit s d enseignement de la pratique en IFSI, avis d s Le m decin d finit l indication et effectue la prescription (acte et choix du dispositif). L infirmier est habilit pratiquer une PERFUSION sous-cutan e soit en application d une prescription m dicale qui, sauf urgence est crite, qualitative et quantitative, dat e et sign e, soit en application d un protocole crit qualitatif et quantitatif, pr alablement tabli, dat et sign par un m decin . La surveillance de la PERFUSION rel ve de son r le propre [1]. Les aides-soignants, auxiliaires de pu riculture, et auxiliaires de vie sociale [2], peuvent collaborer la surveillance de la et services concern s Tout patient hospitalis dans un service de soins quelque soit la sp cialit , en particulier en g riatrie, Les r sidents en structures d h bergement pour personnes g es ou tout autre structure m dico-sociale, Les b n ficiaires de soins domicile.

3 >>>>>La PERFUSION sous-cutan e ou hypo-dermoclyse permet, l administration de solut s en volumes importants dans l espace sous-cutan (figure 1).Figure 1 : coupe de la peauEpidermeDermeGlande sudoripareFollicule pileuxHypodermeGraisse hypodermiqueGraisse parall leGraisse st atom tiqueFasciaMuscleIndications L indication majeure est la pr vention de la d shydratation et le traitement de la d shydratation l g re, en particulier chez la personne g e. Cette technique peut aussi tre utilis e pour la r hydratation en phase terminale, mais dans ce cas l ob-jectif de la r hydratation sera plus le confort du patient que la r hydratation optimale [3]. La PERFUSION sous-cutan e est aussi un moyen simple pour effectuer un apport protidique compl mentaire et transitoire [4]. Par ailleurs, elle permet d administrer en continu certains m dicaments, notamment les opio des dans le traitement de la douleur chronique. Les m dicaments administr s devront avoir l indication de la voie sous-cutan e dans leur AMM, s ils ne l ont pas et notamment dans le cadre des soins palliatifs, il est recommand de se r f rer la liste labor e par l AFSSAPS [5].

4 Efficacit Quelques tudes montrent que la PERFUSION sous-cutan e, avec le m me type de solut , entra ne des changements m taboliques et hormonaux similaires ceux observ s lors de la PERFUSION intraveineuse, et conduit aux m mes r sultats [6] [7]. Sur le plan de l efficacit , une tude montre une absorption totale des liquides 1h apr s arr t d une perfu-sion de 500 ml de chlorure de sodium 0,9% administr e sur une dur e de 3 heures [8]. La litt rature fait mention de l utilisation de hyaluronidase, utilis e en adjuvant pour faciliter la diffusion du liquide, sans d gager de consensus quant son utilisation et son efficacit [8], [9], [10]. La hyaluronidase n est plus commercialis G n rales : cette technique est inadapt e toute situation d urgence (d shydratation s v re, malnutrition majeure, ) [9], [11], [12], [13], lors d une insuffisance cardiaque d compens e et en cas de troubles de l h mostase. Locales : lymphoed me, paralysie, dermatose infect e ou non, lipodystrophie, infectieux> Patients Dans la litt rature, peu d tudes traitent du risque infectieux sp cifique la PERFUSION sous-cutan densit d incidence des complications globales est estim e 0,07 par jour de traitement et celle des com-plications locales (rougeurs, d me, obstruction) est estim e 0,05 par jour de traitement [14].

5 Le risque infec-tieux potentiel est valu tr s faible dans la litt rature mais des abc s, cellulites y sont d crits. Les tudes mentionnent des r actions inflammatoires locales possibles mais spontan ment r solutives apr s l ablation du dispositif [15]. Ces complications locales semblent li es la dur e de maintien en place du dispositif sur un m me site de PERFUSION , la nature du mat riau utilis [16] ainsi qu la qualit de la pr paration cutan e. Les professionnels relatent par leur exp rience, des cas d abc s au niveau du site de effet, toute effraction cutan e, m me minime, expose au risque d infection des parties molles sous-jacentes pouvant voluer vers des complications locor gionales ou syst miques par diffusion h matog ne. La rapidit d volution varie en fonction du terrain et selon le micro-organisme en cause [17], mais elle sem-ble aussi d pendre des solut s perfus s et du mat riel utilis . La contamination peut se faire - par voie extra-luminale partir du site d insertion ; dans ce cas le risque est li au degr de contamination de la peau qui est variable selon le site et la qualit de la pr paration cutan e,- par voie endoluminale suite aux manipulations de la ligne de PERFUSION [18].

6 > Personnel (AES)Les AES surviennent essentiellement apr s utilisation d aiguilles ailettes. Deux situations semblent fr -quentes et souvent d crites dans les services ou tablissements de g riatrie :- La pr sence d une aiguille libre dans le lit apr s retrait accidentel par le patient, - Le ph nom ne de ressaut lors de l vacuation de l aiguille ailettes dans un les services ou tablissements de g riatrie, la grande majorit des AES est li e l utilisation des aiguilles ailettes pour PERFUSION sous-cutan une tude du GERES 1999-2000, la d pose d une PERFUSION sous-cutan e avec une aiguille ailettes repr sente 7 piq res pour 100 000 gestes r alis s [19].> > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > >>>>Choix du dispositifA ce jour, il n existe pas de mat riel sp cifique d di la PERFUSION sous-cutan e.

7 Le mat riel habituellement uti-lis cette fin, est celui destin la PERFUSION intra-veineuse : aiguilles ailettes ou cath ter court alors qu aucun de ces dispositifs ne b n ficie de Recommandations des fabricants pour cet usage sous cutan . En l absence de notification d utilisation dans le cadre du marquage CE de ces dispositifs pour la PERFUSION sous-cutan e, leur utilisation dans cette indication est donc sous l enti re responsabilit du fait de l int r t et des avantages de cette technique pour le patient, malgr l absence de mat riel d di et afin de limi-ter les risques li s leur emploi, nous proposons des alter-natives qui nous semblent r pondre au mieux la s curit du patient et du personnel (photo 1) : d une part, privil gier un dispositif qui ne laisse pas en place une aiguille m tallique savoir un cath ter court plut t qu une aiguille ailettes, fut-elle s curis e, d autre part, afin d viter les AES, choisir de pr f rence du mat riel s curis avec une s curit automatique uni-manuelle (avec un dispositif int gr de neutralisation de l aiguille) [20].

8 Le surco t engendr par le choix du mat riel pr conis ci dessus est compens par le gain de s curit pour le patient et le personnel ainsi que le co t d un ventuel AES [20]. Le choix de la taille de l aiguille doit se faire en priorit selon l paisseur du pli cutan . En effet, celle-ci varie entre 7 mm et 23 mm selon le site de ponction et l individu (sexe, ge). La longueur de l aiguille devrait correspondre au minimum la moiti de l paisseur du pli [22, 23]. Les aiguilles habituellement utilis es ont un calibre compris entre 22 et 24 GA et une longueur minimale de 17 cautions standardLe respect des pr cautions standard impose, entre autres : Le lavage hygi nique ou le traitement hygi nique des mains par friction l aide d une solution hydro-alcoolique (SHA) Le port de gants usage unique non st riles, non poudr s si utilisation de SHA La pr sence d un collecteur aiguille port e de main, moins de 50 cm [19].Technique> SitesLe choix du site d injection tient compte des capacit s d absorp-tion du tissu sous cutan.

9 Par ordre d croissant : [9, 22, 23,24] (figure 2) Abdomen : parois lat rales en dehors de la zone p ri-ombilicale, Cuisses : zone ant ro-externe, la jonction des tiers moyen et inf rieur. Thorax : face lat rale ant rieure, r gion sous-claviculaire 3 travers de doigts au dessous du milieu de la clavicule, Dos dans la r gion sous scapulaire, pour certains auteurs [13, 25], lorsque le patient est agit , Bras : face externe. > D sinfection cutan eDans la mesure o un dispositif est laiss en place pour plusieurs heures , il nous para t indispensable de recommander une d tersion efficace avant toute d sinfection cutan e. Pour cette derni re tape, il est n cessaire de choisir un d sinfectant cutan large spectre d efficacit : polivinylpyrolidone iod e (PVPI) alcoolique ou non (Betadine ou g n rique), chlorhexidine alcoolique (Biseptine , Hibitane Champ, chlo-rhexidine alcoolique 5%..), solution chlor e (Dakin ou Amukine ).> > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > >>>Photo 1 Figure 2> > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > PonctionUne anesth sie locale percutan e peut tre r alis e, sur prescription m di-cale, l aide d une cr me ou d un patch d anesth sique (EMLA ) au moins une heure avant l acte, afin d viter la douleur de la respect des mesures d asepsie doit tre identique celles de la pose d une PERFUSION intra-veineuse.

10 [13, 15, 26]. La technique consiste faire un pli de peau en soulevant cette derni re entre le pouce, l index et le majeur sans carter les doigts de plus de 3 cm afin de ne pas soulever le muscle (figure 3), et piquer l aiguille en faisant un angle de 45 par rapport au plan cutan [23], afin de placer le dispositif parall le au fascia sous-jacent [9]. La mobilisation du cath ter doit tre ais e. En cas de ponction d un vaisseau (reflux de sang dans l aiguille) ou du muscle (douleur), il est recommand de chan-ger de site et de mat riel de dispositif doit tre plac de telle fa on qu il assure le con-fort du patient ; le sens de pose ne semble pas important puisque le solut diffuse en sous-cutan et cette diffusion n est pas li e au flux sanguin (figure 4).> FixationL application d un pansement adh sif st rile transparent facilite la surveillance du site de PERFUSION , [13, 24]. Solut s : nature, volume, d bitLes solut s de PERFUSION recommand s sont ceux ayant une osmolarit proche de celle du plasma soit envi-ron entre 295 et 305 mOsm/l [27] : les solut s isotoniques, de chlorure de sodium 0,9%, Les solut s de glucose 2,5% ou 5% avec adjonction de chlorure de sodium.


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