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Seul le prononcé fait foi

H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS Service Communication H tel de Matignon, le 6 d cembre 2021 discours de M. Jean CASTEX, Premier ministre Conf rence de presse sur les mesures de lutte contre la COVID-19 Lundi 6 d cembre 2021 Seul le prononc fait foi Mes chers concitoyens, Mesdames et Messieurs, Dans le prolongement de la r union du Conseil de D fense sanitaire qui s est tenue ce matin sous l autorit du Pr sident de la R publique, nous venons ce soir avec Olivier V RAN partager avec vous un point de situation sur l volution de la 5 me vague qui frappe notre pays, comme tous nos voisins europ ens, et vous annoncer les mesures de vigilance qu elle appelle l approche des f tes de fin d ann e. Le virus circule vite dans notre pays. Avec pr s de 50 000 cas quotidiens ces derniers jours, nous sommes des niveaux sup rieurs ce que nous avions connu lors des pr c dentes vagues.

Hôtel de Matignon, le 6 décembre 2021 . Discours de M. Jean CASTEX, Premier ministre . Conférence de presse sur les mesures de lutte contre la COVID-19 . Lundi 6 décembre 2021 . Seul le prononcé fait foi . Mes chers concitoyens, Mesdames et Messieurs, Dans le prolongement de la réunion du Conseil de Défense sanitaire qui s’est

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1 H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS Service Communication H tel de Matignon, le 6 d cembre 2021 discours de M. Jean CASTEX, Premier ministre Conf rence de presse sur les mesures de lutte contre la COVID-19 Lundi 6 d cembre 2021 Seul le prononc fait foi Mes chers concitoyens, Mesdames et Messieurs, Dans le prolongement de la r union du Conseil de D fense sanitaire qui s est tenue ce matin sous l autorit du Pr sident de la R publique, nous venons ce soir avec Olivier V RAN partager avec vous un point de situation sur l volution de la 5 me vague qui frappe notre pays, comme tous nos voisins europ ens, et vous annoncer les mesures de vigilance qu elle appelle l approche des f tes de fin d ann e. Le virus circule vite dans notre pays. Avec pr s de 50 000 cas quotidiens ces derniers jours, nous sommes des niveaux sup rieurs ce que nous avions connu lors des pr c dentes vagues.

2 Le virus circule, dans tous les territoires et dans toutes les cat gories de la population. Nos h pitaux commencent monter en pression, alors m me que les quipes sont tr s fortement prouv es par pr s de deux ann es de lutte contre la COVID. Cette situation nous appelle la lucidit et la vigilance, sans c der pour autant je ne sais quel affolement. Car si le nombre de cas est nouveau tr s H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS lev , la situation n est pas la m me qu il y a un an. Les Fran ais se sont massivement vaccin s c est le cas de 52 millions d entre nous et cela a chang la donne. Sans la vaccination, nos h pitaux seraient d j des niveaux de saturation quivalents ce que nous avions connu lors de la premi re vague. On en est loin. Et des mesures de confinement auraient certainement d j t prises, comme d autres pays europ ens ont d s y r soudre.

3 Ce n est pas le cas aujourd hui et l objectif est pr cis ment que cela ne soit pas le cas non plus demain. Il y a pour cela deux conditions. La premi re, c est de conserver notre bouclier vaccinal et m me de l amplifier et de le renforcer. Car avec le recul des derniers mois, nous savons que si le vaccin limite les risques de contamination et prot ge tr s bien contre les formes graves, il perd en efficacit avec le temps : on voit aujourd hui dans nos chiffres qu tre vaccin n exclut pas d attraper le virus et donc de le diffuser ; on constate aussi que pass s 5 6 mois, le risque d tre hospitalis se remet progresser, notamment chez les personnes g es et fragiles. D o l importance du rappel vaccinal que nous avons ouvert depuis 8 jours toute la population de 18 ans et plus. Ce rappel, non seulement il maintient la protection initiale, mais il la booste consid rablement.

4 Deux chiffres : une personne de 60 ans aura une protection 4 fois plus forte apr s son rappel qu avant. Son risque d tre hospitalis e sera non pas 12 fois mais pr s de 20 fois moins lev que la personne non vaccin e. Les Fran ais l ont compris. Ils sont au rendez-vous : nous vaccinons plus d un demi-million de personnes chaque jour. 10 millions de Fran aises et de Fran ais ont d j fait leur rappel. Avec la mobilisation des centres et des professionnels de ville, 15 millions de personnes suppl mentaires pourront avoir leur rappel d ici d but janvier. C est consid rable. Olivier V RAN vous fera un point sur les initiatives prises pour augmenter encore le rythme, ouvrir de nouveaux centres et proposer plus de cr neaux de rendez-vous ou m me, pour certains publics prioritaires, des cr neaux sans rendez-vous. Dans cette campagne de vaccination, nous devons veiller ce que les personnes de 65 ans et plus, c est- -dire les plus risque, acc dent H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS prioritairement ce rappel.

5 Nous avons ainsi pris la d cision qu elles pourront dor navant obtenir leur rappel, y compris sans rendez-vous, quel que soit le centre dans lequel elles se rendent. Ce combat pour la 3 me dose ne doit pas nous faire oublier celui pour la primo vaccination. Pr s de 90 % de nos concitoyens ligibles sont aujourd hui vaccin s. C est un niveau qui nous place devant la plupart de nos voisins. Mais nous ne pouvons pas nous r soudre ce r sultat, si lev soit-il. Je souhaite adresser nouveau un message solennel nos concitoyens qui ne se sont pas encore engag s dans la vaccination. Se faire vacciner est un acte de protection pour soi et pour les autres. Qui est aujourd hui hospitalis en r animation ? Ce sont tr s largement des personnes non vaccin es. Elles peuvent parfois tre jeunes et ne pas avoir de facteurs de risque. Et que disent-elles aux soignants qui les prennent en charge ?

6 Si j avais su .. Si j avais su .. Il est rassurant d ailleurs de constater que certains changent d avis. Entre 20 et 30 000 Fran ais le font chaque jour. Il faut continuer. Car c est le c ur de la bataille, aujourd hui avec le Delta, demain peut- tre avec le nouveau variant Omicron dont Olivier V RAN vous dira ce que nous savons et ce que nous ne savons pas ou pas encore. Mais si le maintien de notre bouclier vaccinal est une condition indispensable, il ne suffira pas pour endiguer cette 5 me vague d ici les f tes de fin d ann e et permettre nos h pitaux de tenir le choc dans les prochaines semaines. Que nous disent les projections de l Institut Pasteur ? Elles nous disent qu en compl ment de la vaccination, nous devons ralentir le niveau de diffusion du virus qui circule dans toute la population. Elles nous disent qu en baissant seulement de 10 % le taux de transmission du virus, l h pital pourrait sortir de la zone de danger.

7 L heure n est donc pas des mesures de jauge, de couvre-feu ou de confinement. Ce serait disproportionn . En revanche, les circonstances exigent un effort individuel et collectif pour que chacun limite les occasions les plus risque de se contaminer. Nous allons prendre cet effet quelques mesures simples. La premi re porte sur l cole. H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS Nous allons rehausser au niveau 3 le protocole sanitaire s appliquant aux coles primaires. La transmission du virus, on le voit, s est en effet fortement acc l r e chez les enfants de moins de 12 ans. C est logique car ces cat gories d ge ne peuvent pas encore tre vaccin es et sont aussi beaucoup plus d pist es, compte tenu des protocoles appliqu s en milieu scolaire. Notre priorit et notre boussole depuis le d but de la crise restent et resteront de pr server l ducation de nos enfants.

8 C est dans cet objectif que nous avons d j renforc les mesures barri res au sein des coles, avec notamment le port du masque dans les classes. Pour les enfants du primaire, nous allons demander un effort compl mentaire jusqu aux vacances. A compter de jeudi prochain, le port du masque sera galement requis dans les cours de r cr ation et les sports collectifs avec contacts seront restreints. A partir de lundi prochain, les conditions de restauration seront am nag es en lien avec les lus locaux pour limiter les brassages. Nous maintiendrons notre politique de d pistage syst matique de tous les l ves s il y a un cas positif dans la classe et de fermeture de la classe au bout de 3 cas positifs. Pour ces enfants de 5 11 ans, la perspective de pouvoir acc der la vaccination est maintenant proche. Un premier avis de la Haute Autorit de Sant le rend possible pour les 360 000 enfants en situation de surpoids ou atteints de pathologies risque.

9 Cela commencera d s le 15 d cembre. Sous r serve des avis des instances scientifiques et du Conseil national d thique que nous attendons dans les prochaines semaines, nous projetons de pouvoir l ouvrir tous les enfants, sur la base videmment du volontariat, si possible d ici la fin de l ann e. Olivier V RAN vous en pr sentera les modalit s dans un instant. La deuxi me mesure porte sur l extension du t l travail. Beaucoup d entreprises incitent d ores et d j leurs salari s t l travailler davantage dans le cadre des accords qu elles ont conclus au titre du dialogue social. C est la bonne m thode. Il faut que sur l ensemble du territoire toutes les entreprises qui le peuvent et ne le font pas encore, mobilisent le t l travail. La cible doit tre 2 3 jours de t l travail par semaine sous r serve bien s r des contraintes li es l organisation du travail et de la situation des salari s.

10 Pour la fonction publique de l Etat, nous autoriserons jusqu 3 jours. H tel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS Nous comptons sur la pleine mobilisation des entreprises. Nous ferons le point d ici une semaine pour mesurer l volution des pratiques et si cela ne fonctionnait pas par la voie de la recommandation, ce qui est notre choix, nous serions amen s passer par celle d une obligation. La troisi me mesure porte sur tous les v nements festifs et conviviaux, dans les sph res professionnelle et priv e. On voit bien o les risques de contamination sont les plus lev s. C est quand on se r unit dans des moments de convivialit o l on mange ou boit un verre, o l on est debout, l int rieur, proche les uns des autres, sans masque videmment. Ce sont dans les entreprises, les pots de d parts, les s minaires, les moments festifs de fin d ann e.


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