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TERMES DE REFERENCE POUR L’ELABORATION D’UN …

TERMES DE REFERENCE POUR L ELABORATION D UN PROGRAMME REGIONAL DE formation CONTINUE EN STATISTIQUE 1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION Compte tenu de l volution rapide des techniques dans tous les domaines, la formation continue fait maintenant partie du cursus professionnel de tous, quel que soit leur niveau. La statistique n chappe pas cette r gle. Par cons quent, en compl ment de la formation dispens e dans les coles, il est essentiel que les statisticiens, d mographes et conomistes travaillant dans les syst mes statistiques nationaux et dans des organismes publics ou internationaux en liaison avec ces syst mes puissent b n ficier d un dispositif de formation continue adapt leurs fonctions et responsabilit s. C est pourquoi AFRISTAT a inscrit son programme de travail moyen terme l laboration d un programme r gional de formation continue.

formation sur le tas (par tutorat, « coaching », etc.). -Analyser l’offre actuelle, c’est-à-dire les formations prévues : thèmes, bénéficiaires, organisateurs, financement. -Analyser le contenu des programmes passés et prévus en matière de formation continue des différentes institutions, si disponibles.

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1 TERMES DE REFERENCE POUR L ELABORATION D UN PROGRAMME REGIONAL DE formation CONTINUE EN STATISTIQUE 1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION Compte tenu de l volution rapide des techniques dans tous les domaines, la formation continue fait maintenant partie du cursus professionnel de tous, quel que soit leur niveau. La statistique n chappe pas cette r gle. Par cons quent, en compl ment de la formation dispens e dans les coles, il est essentiel que les statisticiens, d mographes et conomistes travaillant dans les syst mes statistiques nationaux et dans des organismes publics ou internationaux en liaison avec ces syst mes puissent b n ficier d un dispositif de formation continue adapt leurs fonctions et responsabilit s. C est pourquoi AFRISTAT a inscrit son programme de travail moyen terme l laboration d un programme r gional de formation continue.

2 Cette laboration, qui doit r sulter d une large consultation des producteurs et des utilisateurs de statistiques, fait l objet du travail dont les TERMES de r f rence sont ici pr sent s. 2 OBJECTIF G N RAL L objectif g n ral du travail est l laboration d un programme r gional moyen terme de formation continue en statistique. Ce programme sera propos l ensemble des pays membres d AFRISTAT et s appliquera AFRISTAT m me. Il couvrira une p riode de 5 ans compter du d but 2008. Il pr cisera les objectifs sp cifiques, les strat gies de mise en uvre, les r sultats attendus et les moyens mobiliser pour l atteinte de ces objectifs sp cifiques. Ce programme de formation continue pourra concerner toutes les dimensions de la statistique (th orie, pratique - collecte, traitement -, analyse des donn es) et ses domaines connexes (coordination statistique, organisation des bases de donn es, diffusion statistique et communication, gestion des ressources, etc.)

3 3 - B N FICIAIRES Sur le plan institutionnel, les b n ficiaires du programme de formation continue seront les syst mes statistiques nationaux (SSN), les autres institutions participant directement la production statistique (banques centrales, unions d int gration conomique r gionales, organisations internationales). Sur certains sujets, les services utilisateurs en prise directe sur la production statistique pourront aussi tre b n ficiaires (par exemple les cellules CSLP). A ces institutions, il faut ajouter AFRISTAT et les coles africaines de statistique, qui peuvent avoir des besoins sp cifiques. Au sein des institutions concern es, le programme concernera 2 cat gories de personnes : - les statisticiens, d mographes et conomistes de niveau ing nieur, ayant d j une certaine exp rience professionnelle, pour lesquels une mise jour et un perfectionnement des connaissances techniques sont attendues par le biais de formations sp cialis es de haut niveau ; - les non-professionnels de la statistique, de la d mographie ou de l conomie (on les trouve souvent nombreux dans les services r gionaux de la statistique et dans les services statistiques des minist res sectoriels, mais aussi dans les INS de certains pays), qui ont besoin d une formation l mentaire pratique la statistique.

4 On peut tendre cette cat gorie certains utilisateurs (politiques, soci t civile, ONG, ..). L ensemble forme un groupe beaucoup plus h t rog ne que le pr c dent. La premi re cat gorie sera touch e par des s minaires organis s par des organismes vocation internationale (AFRISTAT, les coles, etc.) leur attention directe. La seconde cat gorie sera abord e travers des programmes nationaux ; appara t alors la n cessit de former des formateurs nationaux capables de mettre ces programmes nationaux en uvre ; programme ici envisag pr voira des s minaires s adressant ces formateurs qui seront organis s par ces m mes organismes vocation internationale. L laboration et la mise en uvre des programmes nationaux ne font pas partie du pr sent travail.

5 Les experts d AFRISTAT et les enseignants des coles, qui se rattachent la premi re cat gorie ci-dessus, pourront se joindre aux activit s r alis es l intention des professionnels de cette cat gorie ; il est probable n anmoins que des actions particuli res devront tre pr vues leur b n fice. 4 CONTENU ET CONDUITE DU TRAVAIL Le travail consistera : - Dresser un tat des lieux en mati re de formation continue : actions de formation men es au cours des 5 derni res ann es par AFRISTAT, par les coles, par les organisations r gionales ou internationales, par l INSEE, par le CDG (anciennement Centre de Munich), ou par d autres. On en pr cisera les th mes, les b n ficiaires, les organisateurs, le financement, et leur bilan pratique. On essaiera aussi, dans la mesure du possible, d appr cier la place et l importance de la formation sur le tas (par tutorat, coaching , etc.)

6 - Analyser l offre actuelle, c est- -dire les formations pr vues : th mes, b n ficiaires, organisateurs, financement. - Analyser le contenu des programmes pass s et pr vus en mati re de formation continue des diff rentes institutions, si disponibles. - Identifier les besoins en formations compl mentaires la formation de base en interrogeant les utilisateurs publics de statisticiens (y compris AFRISTAT), des utilisateurs priv s s lectionn s (bureaux d tude travaillant avec l administration), les responsables des coles de formation initiale, les personnes ayant l exp rience de la formation continue (y compris en France CEFIL - ou ailleurs). - D finir un programme moyen terme de formation continue ainsi que son premier plan d action annuel.

7 - Proposer un argumentaire pour la recherche de financements. Ces 6 composantes seront d taill es pour tablir une m thodologie du travail puis r alis es par une quipe compos e d un consultant principal et de 2 consultants associ s. Le consultant principal aura pour t ches d organiser, de suivre et de coordonner le travail des consultants associ s et, apr s l intervention de ceux-ci, de r aliser la synth se de leurs rapports et de leurs propositions. Il aura aussi des entretiens avec la Direction g n rale d AFRISTAT dans le but de conna tre ses r alisations et ses besoins en formation continue. Il sera charg de la collecte des informations aupr s de certaines institutions ou personnalit s Bamako. Les consultants associ s auront pour t che principale de collecter les informations aupr s de certaines institutions ou personnalit s qui leur auront t indiqu es, ce dans les villes suivantes (liste provisoire, confirmer ou modifier) : - Abidjan : ENSEA, producteurs et utilisateurs ; - Bamako : AFRISTAT, producteurs et utilisateurs (entretiens r alis s par le consultant principal) ; - Bangui : Secr tariat ex cutif de la CEMAC, producteurs et utilisateurs ; - Dakar : BCEAO, producteurs et utilisateurs ; - Nouakchott : Banque centrale de Mauritanie, producteurs et utilisateurs ; - Ouagadougou : Commission de l UEMOA, producteurs et utilisateurs ; - Yaound : ISSEA, BEAC, producteurs et utilisateurs.

8 2 Ces missions seront compl t es par des entretiens avec des organismes de formation situ s en Europe. Ces entretiens pourront tre men s par des membres du CESD r sidant en Europe, leur co t tant pris en charge directement par le CESD hors du budget de l op ration ici d crite. Les consultants utiliseront pour collecter les informations un guide d entretien standardis . Ils r digeront leur rapport selon un plan commun. Le guide d entretien et le plan de rapport auront t pr par s par le consultant principal. Les consultants associ s rendront compte exclusivement au consultant principal. Le travail se d roulera selon le sch ma suivant : - r union initiale de lancement ( Bamako) avec le consultant principal, les consultants associ s et des repr sentants d AFRISTAT ( ventuellement d autres institutions).

9 Au cours de cette r union, un s minaire-pilote d une journ e pourra tre organis avec des producteurs et utilisateurs de statistiques du Mali, afin de tester la m thodologie (approche, guide d entretien, etc.) pr par e par le consultant principal et, le cas ch ant, de l amender ; - r union finale de restitution ( Bamako), avec les m mes participants qu la r union initiale. 5 CH ANCES ET CALENDRIER Les principales ch ances respecter sont les suivantes, partir de la finalisation du recrutement du consultant principal : - 1 re 3 me semaines : finalisation du recrutement des consultants associ s et de l identification des autres intervenants directs ; pr paration de la m thodologie par le consultant principal ; - 4 me semaine : r union initiale ( Bamako), s minaire-pilote avec des producteurs et utilisateurs du Mali ; - 5 me et 6 me semaines : finalisation de la m thodologie de confection du programme r gional de formation continue ; - 7 me 16 me semaines : missions sur le terrain ; - 17 me semaine : remise des rapports des consultants.

10 - 19 me semaine : remise du rapport de synth se provisoire ; - 21 me semaine : r union finale de restitution ( Bamako) ; - 23 me semaine : remise du rapport final. La dur e du travail des consultants est estim e comme suit : - pour le consultant principal : trois semaines pour la pr paration de la r union initiale et des missions des consultants associ s ( Bamako), une semaine pour la r union initiale ( Bamako), une semaine pour la finalisation de la m thodologie, une semaine pour les entretiens AFRISTAT et avec les institutions maliennes, deux semaines pour la r daction du rapport provisoire, une semaine pour la r union finale ( Bamako), une semaine pour la r daction du rapport final, soit au total 10 semaines. - pour chacun des deux consultants associ s : une semaine pour la r union initiale ( Bamako), une semaine dans chacune des 3 villes visit es, une semaine pour la r daction de leur rapport, une semaine pour la r union finale ( Bamako), soit au total 6 semaines.


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