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Utiliser la punition/sanction comme un outil, en tenant ...

1 Utiliser la punition/sanction comme un outil, en tenant compte des besoins sp cifiques de chacun 1er degr + 2nd degr R fl chir en quipe Sanctionner permet de faire face aux comportements hors r gle et de se positionner comme un tiers facilitateur entre l l ve et les r gles du collectif, l objectif tant de garder les l ves dans le cadre commun. Comment mettre en place des dispositifs de r gulation des comportement sociaux ? Les punitions et sanctions s int grent dans un cadre bienveillant vis- -vis de l l ve : leur efficacit est d autant plus grande que l on veille de fa on parall le valoriser l l ve dans ses efforts et dans ses progr s, aussi modestes soient-ils.

serait pas légitime et pas motivant qu’il ait le droit d’oublier systématiquement ses affaires. La même adaptation peut s’appliquer aux rappels à l’ordre pour bavardage. On peut donc laisser une marge de tolérance vis-à-vis de la règle mais ceci doit être explicité et clarifié afin

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1 1 Utiliser la punition/sanction comme un outil, en tenant compte des besoins sp cifiques de chacun 1er degr + 2nd degr R fl chir en quipe Sanctionner permet de faire face aux comportements hors r gle et de se positionner comme un tiers facilitateur entre l l ve et les r gles du collectif, l objectif tant de garder les l ves dans le cadre commun. Comment mettre en place des dispositifs de r gulation des comportement sociaux ? Les punitions et sanctions s int grent dans un cadre bienveillant vis- -vis de l l ve : leur efficacit est d autant plus grande que l on veille de fa on parall le valoriser l l ve dans ses efforts et dans ses progr s, aussi modestes soient-ils.

2 Il est utile de prodiguer r assurance et encouragements en complimentant r guli rement l l ve devant ses pairs afin d am liorer l estime de soi. Il s agit d appuyer et de favoriser les interactions sociales positives ainsi que de soutenir et valoriser les comportements attendus. Dans la plupart des cas, il n est pas l cole (au coll ge, au lyc e) question de respect de la loi mais de respect de r gles, qui sont d termin es au pr alable et expliqu es au groupe. Les r gles sont essentielles pour le fonctionnement du groupe : elles garantissent la place de chacun, la s curit de tous, et la possibilit d voluer dans un environnement favorable pour les apprentissages.

3 Tablies avec le groupe classe, les r gles doivent tre claires et les cons quences connues (diff rencier loi et r gle). Des espaces de (re)n gociation et de retour sur l action permettent de faire voluer les r gles de la classe en fonction des besoins identifi s par le groupe classe ou l enseignant. 2 Objectifs de la sanction (de la punition ?) Il convient de distinguer entre sanction et punition. La sanction est une r ponse individuelle ou collective une transgression. Elle est de type privatif ou r parateur et remplit un double objectif : mettre un frein une situation jug e inacceptable en r f rence un r glement connu et discut pr alablement, et initier un processus de changement.

4 La punition rel ve plus de la subjectivit , elle est une r action motionnelle. Elle risque de culpabiliser celui qui la re oit et de provoquer l inverse du comportement attendu. Pour ce qui concerne la punition scolaire, ou r primande, elle ne doit pas porter atteinte l int grit physique ou morale d un l ve, et doit tre inscrite au r glement int rieur de l tablissement. L objectif de la sanction est de garantir le respect des r gles nonc es. Les sanctions sont n cessaires ; chez les l ves n ayant pas de difficult sp cifique leur application se r v lera simple, avec des r sultats rapides (les l ves exp rimentent les cons quences du non-respect de r gles et en int grent le caract re d l t re).

5 Chez les l ves ayant des difficult s d expression comportementale (DEC), la mise en place des sanctions est plus complexe. Nous nous int ressons ici plus pr cis ment ces l ves, m me si la r gle et la sanction restent les m mes pour tous. Quels sont les risques et les limites de la sanction ? Pour tout l ve, mais sans doute plus particuli rement pour un l ve avec des DEC, on peut voir les limites suivantes : - une baisse de la motivation de l l ve, une diminution de son engagement scolaire ; - une augmentation des comportements probl matiques ; - une multiplication vaine des sanctions qui deviennent contre-productives ; - une rupture du lien entre l l ve et l quipe ducative ; - un risque de rupture du lien de confiance avec la famille il est tout le temps puni, il est pris en grippe.

6 - une perturbation de la classe : l ve qui finit par chapper toutes les r gles, remettant en question l autorit m me de l enseignant vis- -vis des autres l ves pourquoi est-ce permis pour lui et pas pour moi ? ; - un risque de violence dans la classe (violence verbale de type insolence, voire violence physique envers l enseignant si escalade) ; - un enseignant qui n a plus la s curit n cessaire pour faire la classe au groupe. La sanction est donc poser en tenant compte de ces risques et de ces limites. 3 Comment ajuster les r actions aux difficult s rencontr es par les l ves ?

7 Les comportements ne pas sanctionner Il est essentiel de prendre en compte les difficult s propres de chaque l ve afin de ne pas sanctionner un comportement qui est directement reli un trouble : par exemple ne pas sanctionner l instabilit motrice d un l ve qui se tortille sur sa chaise si son trouble provoque justement ce type de manifestations ; ne pas sanctionner un l ve ayant des difficult s d attention parce qu il est distrait et qu il r vasse au moment d une consigne ou d une question ; ou un l ve ayant des difficult s pour crire parce qu il n a pas bien not sa le on ou pas bien tenu son cahier.

8 Cela permet de maintenir la motivation de l l ve car il doit sentir qu il a un contr le possible sur le comportement sanctionner. Ajuster la r action aux difficult s Pour un certain nombre de difficult s, l l ve peut garder un contr le m me si c est plus difficile pour lui que pour les autres l ves, et que cela va lui demander davantage d efforts avec un r sultat moins bon ; ce moment-l il est important de pouvoir le sanctionner pour montrer l l ve qu il doit galement respecter la r gle commune, mais de fa on adapt e : par exemple en augmentant le nombre d essais-erreurs.

9 Par exemple, si les l ves sont sanctionn s d s qu ils prennent la parole sans lever la main, un l ve avec un trouble se manifestant par des r actions intempestives pourra tre sanctionn la troisi me (ou la quatri me, cela doit tre encore une fois adapt ses besoins) prise de parole non sollicit e. En fonction de ses progr s ce chiffre pourra tre r duit (ce qui fera l objet d une valorisation). De m me si les l ves ont un avertissement trois oublis de mat riel en g om trie, l l ve ayant des difficult s d organisation et de m morisation pourra avoir droit six oublis : il ne serait pas l gitime et pas motivant qu il ait le droit d oublier syst matiquement ses affaires.

10 La m me adaptation peut s appliquer aux rappels l ordre pour bavardage. On peut donc laisser une marge de tol rance vis- -vis de la r gle mais ceci doit tre explicit et clarifi afin que cela soit compris et accept par tous les l ves. Les comportements sanctionner Souvent il est plus efficace de diminuer le nombre de comportements sanctionner afin de donner plus du sens la sanction ; de fa on g n rale tous les comportements qui compromettent le respect (de l adulte, des autres l ves) et la s curit (de l l ve lui-m me, ou des autres) doivent faire l objet de sanctions.


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