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« LE CHANGE DE L’ADULTE AGE, INDICATIONS ET INCIDENCES

1. REISACHER CEDRIC. PROMOTION 2004-2007. LE CHANGE DE L'ADULTE AGE, INDICATIONS ET INCIDENCES . Travail personnel crit et pr sent , en vue de l'obtention du Dipl me d'Etat d'Infirmier INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS. HOPITAUX CIVILS DE COLMAR. 2. 3. J'adresse mes remerciements aux diff rentes personnes qui m'ont aid tout au long de ce travail, en particulier : - Mme BEITZ, cadre de sant et enseignante l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Colmar, qui en tant que formatrice r f rente pour ce travail, m'a apport . conseils et soutien tout au long de sa r alisation. - Les diff rents services de m decine et de chirurgie de l'H pital Pasteur de Colmar ainsi que les deux tablissements g riatriques ayant bien voulu r pondre mon questionnaire. - Mon entourage personnel. - Mes coll gues de promotion pour leur soutien et leurs encouragements. 4. 5. REMERCIEMENTS .. SOMMAIRE INTRODUCTION CADRE DE REFERENCE.

été décidé de lui poser un change complet. Ce monsieur parlait peu et ne s’opposait à aucun soin, seulement voilà,…il était continent et utilisa it sa protection comme un sous-vêtement pour se rendre aux toilettes. Il a fallu un mois pour que toute l’équipe cesse d’imposer à ce monsieur des changes complet jour et nuit.

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1 1. REISACHER CEDRIC. PROMOTION 2004-2007. LE CHANGE DE L'ADULTE AGE, INDICATIONS ET INCIDENCES . Travail personnel crit et pr sent , en vue de l'obtention du Dipl me d'Etat d'Infirmier INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS. HOPITAUX CIVILS DE COLMAR. 2. 3. J'adresse mes remerciements aux diff rentes personnes qui m'ont aid tout au long de ce travail, en particulier : - Mme BEITZ, cadre de sant et enseignante l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Colmar, qui en tant que formatrice r f rente pour ce travail, m'a apport . conseils et soutien tout au long de sa r alisation. - Les diff rents services de m decine et de chirurgie de l'H pital Pasteur de Colmar ainsi que les deux tablissements g riatriques ayant bien voulu r pondre mon questionnaire. - Mon entourage personnel. - Mes coll gues de promotion pour leur soutien et leurs encouragements. 4. 5. REMERCIEMENTS .. SOMMAIRE INTRODUCTION CADRE DE REFERENCE.

2 I. Cadre l gislatif II. Concepts et d finitions .. 1) l'incontinence urinaire 2) l'incontinence f cale . 3) le soin 4) dignit . 5) respect 6) respect de la dignit .. 7) d ontologie . 8) maltraitance .. 9) besoin . 10) les palliatifs absorbants. 11) INCIDENCES dues au port de palliatifs absorbants .. Les l sions cutan es .. Les INCIDENCES psychologiques . I. M thodologie .. 1) M thode utilis e 2) But de l'enqu te .. 3) Population concern e .. 4) Distribution des questionnaires .. 5) Restitution des questionnaires .. 6) Difficult s rencontr es .. II. Analyse et r sultats CONCLUSION . BIBLIOGRAPHIE . ANNEXES. 6. 7. I) Introduction Dans le cadre de l'enseignement conduisant au Dipl me d'Etat d'Infirmier, et afin de me positionner en tant que futur professionnel, je r alise un travail crit de fin d' tudes. J'ai choisi ce th me pour mon travail de fin d' tudes car de nombreuses reprises j'ai pu constater des phrases dites, des attitudes et des actions, souvent envers des personnes g es, qui m'ont interpell , voire choqu.

3 En effet, avant d'entamer ma formation, j'exer ais la profession d'aide soignant int rimaire, ce qui m'a permis de passer la porte de nombreux tablissements de sant . Cas Concret Lorsque je travaillais dans un centre de r adaptation, accueillant principalement des personnes g es, a t admis un monsieur de 75 ans, pour r ducation post op ratoire de sa proth se totale de hanche. Nous avions constat qu'une diarrh e importante l'avait souill . Il a donc t d cid de lui poser un CHANGE complet. Ce monsieur parlait peu et ne s'opposait aucun soin, seulement voil , il tait continent et utilisait sa protection comme un sous-v tement pour se rendre aux toilettes. Il a fallu un mois pour que toute l' quipe cesse d'imposer ce monsieur des changes complet jour et nuit. Nulle part dans son dossier ne figurait un diagnostic d'incontinence. Dans divers tablissements, j'ai observ des techniques de pose tr s vari es des changes complets.

4 Souvent le choix du CHANGE s'av rait inadapt car trop grand, certains soignants doublaient les protections, d'autres d formaient compl tement le CHANGE . Or, toutes ces m thodes inadapt es peuvent avoir des r percussions physiques et psychologiques importantes pour la personne soign e. J'ai eu la chance, lors d'un stage de 1 re ann e, de suivre une formation organis e par le laboratoire HARTMANN, sp cialiste des palliatifs absorbants. En effet, il n'existe qu'une technique de pose optimale pour chaque produit ; le choix, l'utilisation et le renouvellement d'un CHANGE peuvent tre efficaces si l'on conna t et respecte les sp cificit s du produit. J'ai galement pu constater que dans tout type de service (maisons de retraite, long s jours, m decine, chirurgie, r ducation, etc ) que des personnes le plus souvent g es, d pendantes et surtout alit es, peuvent tre victimes d'une forme de maltraitance passive, par refus de soins de la part de certains soignants.

5 Je prends pour exemple ce monsieur grabataire en service de chirurgie qui demandait une aide soignante l'urinal, cette derni re lui a simplement r pondu de faire ses besoins dans sa couche , qu'il l'avait pour cela . J'ai ressenti l'humiliation de ce monsieur ainsi que le sentiment d'infantilisation et de d valorisation qu'il a subi Cette phrase est choquante mais pourtant tr s r pandue. 8. II) Objectifs Mes objectifs pour ce travail de fin d' tudes ne sont pas de juger et de condamner, mais plus de comprendre pourquoi et comment un soignant en arrive avoir des attitudes non soignantes, s'en rend t' il compte ?. Les soignants sont-ils conscients qu'il existe un cadre juridique prot geant la dignit du patient hospitalis et qu'ils doivent le respecter ?. Que ressent le patient parfois non incontinent qui se retrouve ainsi lang sans comprendre pourquoi ?. Je souhaite ouvrir une porte la r flexion par rapport a nos actes soignants qui parfois s' cartent de leur objectif premier : le patient.

6 Afin d'argumenter mon analyse, je me r f rerai aux cours et l'enseignement de l'Institut de Formation en Soins Infirmier, mes recherches en biblioth que, sur Internet, d'autres sources telles que mon entourage et mon exp rience professionnelle . Mon travail sera articul de la fa on suivante : Le cadre de r f rence d finira les textes l gislatifs, les concepts et les d finitions, sur lesquelles j'appuierai ma r flexion. En deuxi me partie je pr senterai la m thodologie, puis une analyse des r sultats de mon questionnaire. Je conclurai sur une r flexion plus personnelle . III) Probl matique Comment prendre en charge les besoins d' limination d'une personne tout en respectant son int grit physique, sa dignit et ses choix ?. 9. 10. I) Cadre l gislatif Les devoirs des soignants sont l gif r s par diff rents d crets : Selon le d cret n 2004-802 du 29/07/2004 paru au du 09/08/04 relatif la profession d'infirmier : Article : Les soins infirmiers, pr ventifs , curatifs ou palliatif, int grent qualit.

7 Technique et qualit des relations avec le malade [ ] Ils ont pour objet, dans le respect des droits de la personne, dans le souci de son ducation la sant en tenant compte de la personnalit de celle-ci dans ses composantes physiologique, psychologique, conomique, sociale et culturelle : -de prot ger, maintenir, restaurer et promouvoir la sant physique et mentale des personnes ou l'autonomie de leurs fonctions vitales physiques et psychiques en vu de favoriser leur maintien, leur insertion ou leur r insertion dans leur cadre de vie familiale ou sociale ;. -de participer l' valuation du degr de d pendance des personnes. Article : Rel vent du r le propre de l'infirmi re les soins li s aux fonctions d'entretien et de continuit de la vie et visant compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personne. Article : L'infirmier ou l'infirmi re exerce sa profession dans le respect de la vie de la personne humaine.

8 Il respecte la dignit et l'intimit du patient et de la famille1. Article : L'infirmier ou l'infirmi re est tenu de porter assistance aux malades ou bless s en p ril. Cependant le secret professionnel peut- tre rompu en cas de maltraitance sur une personne g e selon le code p nal. Obligation de d nonciation : Article 434-3 du Code P nal(Loi n 98-468 du 17 juin 1998 art. 15 Journal Officiel du 18 juin 1998). (Ordonnance n 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002). Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d'atteintes sexuelles inflig s un mineur de quinze ans ou une personne qui n'est pas en mesure de se prot ger en raison de son ge, d'une maladie, d'une infirmit , d'une d ficience physique ou psychique ou d'un tat de grossesse, de ne pas en informer les autorit s judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.

9 2. La personne g es dispose de droit comme la Charte des droits et libert de la personne g e d pendante. 1. Code de la sant publique, livre 4, titre 2 , chapitre 1er relatif l'exercice de la profession d'infirmier 2. Code p nal / 11. II) concepts et d finitions : 1) L'incontinence urinaire : C'est la perte involontaire d'urine par l'ur tre. C'est un sympt me fr quent, qui toucherait 2,5. millions de personnes en France, et surtout les femmes de plus de 65 ans. Le nombre de personnes souffrant d'incontinence est inconnu, mais est tr s certainement sous estim . On estime que 15 30% des personnes de plus de 60 ans vivant domicile ont une incontinence. Le risque d'incontinence est 2 fois plus lev pour les femmes (15-30%) que pour les hommes. L'incontinence urinaire est un sympt me qui peut tre li de multiples causes dont beaucoup sont transitoires et dont la plupart peuvent tre trait es sans intervention chirurgicale.

10 Dans certains cas, l'incontinence est li e plusieurs facteurs pr sents en m me temps chez un m me patient. L'incontinence urinaire n'est pas simplement un probl me organique, car elle retentit sur l' tat motionnel et psychologique des patients pour alt rer leur qualit de vie et souvent entra ner une modification de leurs habitudes de 2) L'incontinence f cale : Perte de contr le du sphincter anal, incapacit de retenir les selles. L'incontinence f cale peut avoir des causes tr s diverses, certaines m caniques (destruction du sphincter anal par une infection, une tumeur, une blessure), d'autres nerveuses (section des nerfs commandant le sphincter lors d'une intervention chirurgicale sur un cancer du rectum, paralysie, maladie c r brale). La r ducation du contr le sphinct rien est malais e ; n anmoins, elle peut, dans certains cas (affaiblissement de l'appareil sphinct rien), apporter une am lioration l' 1. 2. Larousse m dical, 2004, Paris, ditions Larousse, 1219p.


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