Example: marketing

AIDE A LA REDACTION D’UN DOCUMENT ... - …

AIDE A LA REDACTION D UN DOCUMENT SUR LA POSE, L'ENTRETIEN ET LA SURVEILLANCE D UNE PERFUSION PAR VOIE SOUS-CUTANEE CHEZ L ADULTE 2013 COORDINATION DELILLE Fr d ric M decin Hygi niste Centre Hospitalier LE MANS RAYMOND Fran oise Cadre Hygi niste ARLIN PDL NANTES GROUPE DE TRAVAIL ABOLIVIER-BATTUS Ana ck IDE Hygi niste CMCM - P le Sant Sud LE MANS BIGOT V ronique IDE Hygi niste CHU ANGERS ERTZSCHEID Marie-Alix Ing nieur Hygi niste CCLIN Ouest RENNES FOUIN Monique Cadre Hygi niste Centre de Sant Mentale ST GEMMES/LOIRE GERAIN Matthieu M decin G riatre CH LE MANS HUBAULT Philippe M decin Canc rologue CHU EMAPSS ANGERS LAFFIN

4 Le tableau de bord des infections nosocomiales 2011 [8] incite les établissements à avoir un protocole sur la gestion des cathéters sous-cutanés dans lequel doit figurer les éléments suivants :

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of AIDE A LA REDACTION D’UN DOCUMENT ... - …

1 AIDE A LA REDACTION D UN DOCUMENT SUR LA POSE, L'ENTRETIEN ET LA SURVEILLANCE D UNE PERFUSION PAR VOIE SOUS-CUTANEE CHEZ L ADULTE 2013 COORDINATION DELILLE Fr d ric M decin Hygi niste Centre Hospitalier LE MANS RAYMOND Fran oise Cadre Hygi niste ARLIN PDL NANTES GROUPE DE TRAVAIL ABOLIVIER-BATTUS Ana ck IDE Hygi niste CMCM - P le Sant Sud LE MANS BIGOT V ronique IDE Hygi niste CHU ANGERS ERTZSCHEID Marie-Alix Ing nieur Hygi niste CCLIN Ouest RENNES FOUIN Monique Cadre Hygi niste Centre de Sant Mentale ST GEMMES/LOIRE GERAIN Matthieu M decin G riatre CH LE MANS HUBAULT Philippe M decin Canc rologue CHU EMAPSS ANGERS LAFFIN

2 Sylvie Cadre Hygi niste CH du Haut Anjou CHATEAU GONTIER LEPECHEUR V ronique Pharmacien CHU ANGERS MARIE Maxime Pharmacien CMCM - P le Sant Sud LE MANS PIGEAUX Florence IDE Hygi niste CH BONNETABLE POIRIER Val rie Cadre Hygi niste Centre de Sant Mentale ST GEMMES/LOIRE RIOU Emmanuelle IDE G riatrie Le Clos Fleuri DONGES ROTSAERT Sonia IDE G riatrie Le Clos Fleuri DONGES ROUSSARD Martine IDE Hygi niste CH SAINT-CALAIS TRIBONDEAU Isabelle IDE Hygi niste CH Nord Mayenne MAYENNE GROUPE DE LECTURE AUPEE Martine M decin Hygi niste CCLIN Ouest RENNES AVRIL Catherine M decin Hygi niste ARLIN NANTES BEN MOULUD Mimoun IDE CHU GRENOBLE CLEMENT Dani le Pharmacien Hygi niste CH LAVAL De WAZIERES Beno t PU-PH G riatre CHU NIMES FASCIA Pascal M decin Hygi niste ARLIN RHONE-ALPES FICHTER Nicolas IDE CHU GRENOBLE GAVAZZI Ga tan PU-PH G riatre CHU GRENOBLE LEPELLETIER Didier PU-PH Hygi niste CHU NANTES LIBEAU Beno t M decin Hygi niste CH SAINT-NAZAIRE MARAIS Edith IDE G riatrie CH du Haut Anjou CHATEAU GONTIER MARQUET Aur lie Pharmacien Centre MedQual CHU NANTES MORVAN Sonia Cadre de Sant CH LA CHATAIGNERAIE NICOLET-AKHAVAN Fran oise M decin G riatre CH CHOLET ABREVIATIONS.

3 AES Accident d'exposition au sang ARLIN Antenne r gionale de lutte contre les infections nosocomiales CVP Cath ter veineux p riph rique DASRI D chets d activit de soins risques infectieux EHPAD Etablissement d'h bergement pour personnes g es d pendantes EMASSP Equipe mobile d'accompagnement en soins de support et palliatifs EPP Evaluation des pratiques professionnelles GERES Groupe d' tude sur le risque d'exposition des soignants aux agents biologiques GREPHH Groupe d' valuation des pratiques en hygi ne hospitali re HAS Haute Autorit de Sant HCSP Haut conseil de la sant publique IDE Infirmi re dipl m e d'Etat OCPT Objet piquant coupant tranchant ORIG Observatoire du risque infectieux en G riatrie PDL Pays de la Loire SF2H (SFHH) Soci t fran aise d'hygi ne hospitali re SOMMAIRE 2 La perfusion sous-cutan e ou 3 Objectifs du travail.

4 3 Limites du 4 M thodologie .. 4 Synth se des propositions mises par le groupe de travail .. 5 1. Indications .. 7 2. Choix du mat 7 Choix du cath 7 Cath ter souple s curis .. 8 3. Sites d'insertion .. 9 4. Administrations m dicamenteuses .. 10 Nature des solut s .. 10 Volume des solut s .. 10 5. Mode d'utilisation du cath ter sous-cutan .. 10 6. Evaluation de la 11 7. Pr paration cutan 12 8. Pose du cath 13 9. Pansement .. 13 10. Manipulation du dispositif de perfusion sous-cutan e .. 14 Hygi ne des mains ..104 Dispositif .. 104 11. Changement du cath ter, des lignes de perfusion, des connexions.

5 15 12. Surveillance et tra abilit .. 15 Tra abilit .. 16 13. 17 18 Bibliographie compl mentaire .. 19 Annexe 1 : M dicaments administrables par voie cutan 20 Annexe 2 : Bonne utilisation des 23 Annexe 3 : Pr paration cutan e : choix de l'antiseptique ..24 Annexe 4 : Outils d' 25 Annexe 5 : Evaluation 26 2 Contexte : Les diff rents programmes nationaux, 2005-2008 puis 2009-2013 ont mis en avant les EPP comme outils d am lioration des pratiques professionnelles [1]. L ARLIN Pays de la Loire et le R seau LUTIN 72 ont propos en juin 2010 aux EHPAD et aux secteurs g riatriques des tablissements de sant une tude d valuation des pratiques concernant la perfusion par voie sous-cutan e.

6 Les r sultats de cette tude ont montr d importantes disparit s entre tablissements tant en ce qui concerne les pratiques qu en ce qui concerne les proc dures ou protocoles. Ceci semblait pouvoir s expliquer par le peu de recommandations disponibles sur le sujet. En effet, les principales recommandations disponibles pour la perfusion p riph rique concernent essentiellement les cath ters veineux. Pr vention des infections li es aux cath ters veineux p riph riques ; Novembre 2005 SFHH/HAS [2]. Pose et entretien des cath ters veineux p riph riques : crit res de qualit pour l valuation et l am lioration des pratiques professionnelles ; Avril 2007 SFHH [3].

7 Enfin l outil national d valuation des pratiques, propos par le GREPHH, ciblait les cath ters veineux p riph riques [4]. Or nous savons que le recours la voie veineuse est rare en g riatrie. L' tat des lieux r alis , le travail devait se poursuivre afin de permettre aux professionnels d'avoir des l ments sur lesquels ils pourraient se baser pour am liorer leur pratique. Un groupe r gional r unissant principalement des professionnels de l'hygi ne et de g riatrie s'est constitu pour travailler sur cette th matique. Les r sultats de l'enqu te nationale de pr valence de 2006, dans la population des sujets de 65 ans et plus nous indiquent que : "La proportion des patients porteurs de cath ters quel que soit leur type tait quivalente dans les deux groupes (65 ans et moins de 65 ans) soit environ 24%, mais la proportion de patients porteurs de cath ters veineux sous-cutan s tait 10% fois sup rieure (5,3% Vs 0,5%) chez les patients de 65 ans et plus" [5].

8 Toujours selon l'enqu te de pr valence de 2006 sur les 358 353 patients inclus dans l' tude, on rel ve 89 852 cath ters tous types confondus parmi lesquels 12,7% sont des cath ters sous-cutan s (n=11393). Le taux de pr valence des infections sur cath ters p riph riques sous-cutan s tait de 3,18%. Cette m me enqu te rapporte l'utilisation plus fr quente des perfusions sous-cutan es en soins de longue dur e (SLD) qui repr sentaient plus de la moiti des cath ters p riph riques sous-cutan s soit 58,9% [5]. La litt rature nous rapporte peu d'infections li es aux cath ters sous-cutan s. Celles-ci sont rares et les cons quences sont surtout locales, cependant il ne faut pas sous-estimer les risques notamment celui d accidents avec exposition au sang (AES) pour les soignants.

9 Le rapport national 2008 de surveillance des AES dans les tablissements de sant pr cise que 2,1% des AES percutan s ont eu lieu lors des perfusions sous-cutan es (n=138/6 445 AES). 3 La perfusion sous-cutan e ou hyperdermoclyse Les deux termes sont largement utilis s et d finissent le m me acte de soins. Nous avons fait le choix de ne retenir qu'une seule d nomination tout au long de ce DOCUMENT : la perfusion sous-cutan e. La perfusion sous-cutan e se r alise sur prescription m dicale crite, dat e, sign e par le prescripteur, elle peut galement faire l objet de protocole th rapeutique. Cette prescription doit pr ciser galement si le dispositif est maintenu ou chang entre les perfusions [6].

10 Elle permet l'administration de solut s en volumes importants dans l'espace sous-cutan . Contrairement une id e tr s r pandue la voie sous-cutan e permet une efficacit rapide en quelques minutes. A titre d'exemple les morphiniques ont un d lai d'action : de 30 minutes per os d'une minute par voie intra-veineuse de deux trois minutes par voie sous-cutan e La perfusion sous-cutan e est avant tout une technique qui pr sente des avantages : - Elle permet un meilleur confort au patient/r sident tout en lui pr servant son autonomie. - Elle exclut le risque de saignement, d embolie gazeuse car on ne pique pas dans un vaisseau sanguin.


Related search queries