Example: bachelor of science

Le risque de rupture de barrage - irma-grenoble.com

Le risque de rupturede barrage94Il existe deux grandes familles de barrages :- les barrages en mat riaux meubles ousemi-rigides (Serre-Pon on, Grand-Maison, etc.) ;- les barrages en ma onnerie ou b ton(Tignes, Monteynard, etc.).A l chelon mondial, 85 % des barrages sonten mat riaux est surtout partir de 1950 que de nombreuxbarrages furent r alis s. En effet, mondialement,le nombre des barrages de 15 m tres dehauteur et plus passe de 5 200 en 1950 16200 en 1983, Chine exclue (35 000, Chineincluse).En France, de nos jours, il y a environ 450ouvrages de plus de 15 m tres et dont laplupart ont t construits apr s danger r side dans la rupture du barrageou sa submersion, par suite d une crueimportante ou d un gros boulement tombantdans la retenue. Une enqu te r cente fait tat de 164 rupturessur venues dans le monde dont 42 depuis1950.

Le risque de rupture de barrage 95 rapidement, mais il y a cependant toujours des signes avant-coureurs détectés par les systèmes de surveillance mis en place

Tags:

  Risque, De risque

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of Le risque de rupture de barrage - irma-grenoble.com

1 Le risque de rupturede barrage94Il existe deux grandes familles de barrages :- les barrages en mat riaux meubles ousemi-rigides (Serre-Pon on, Grand-Maison, etc.) ;- les barrages en ma onnerie ou b ton(Tignes, Monteynard, etc.).A l chelon mondial, 85 % des barrages sonten mat riaux est surtout partir de 1950 que de nombreuxbarrages furent r alis s. En effet, mondialement,le nombre des barrages de 15 m tres dehauteur et plus passe de 5 200 en 1950 16200 en 1983, Chine exclue (35 000, Chineincluse).En France, de nos jours, il y a environ 450ouvrages de plus de 15 m tres et dont laplupart ont t construits apr s danger r side dans la rupture du barrageou sa submersion, par suite d une crueimportante ou d un gros boulement tombantdans la retenue. Une enqu te r cente fait tat de 164 rupturessur venues dans le monde dont 42 depuis1950.

2 Elles se produisent principalement aucours du premier remplissage et par ces ruptures, celle du barrage deMalpasset, inter venue le 2 d cembre 1959,lors de la premi re mise en eau, a provoqu la mort de 421 personnes dans la r gion deFr risque de rupture est fonction :- du type de barrage ( barrage vo te, barragepoids, barrage en remblai),- de la p riode de construction (l volutiondes techniques de construction rend bien videmment les barrages modernesbeaucoup plus s rs),- de la phase d exploitation de l ouvrage (laphase de remplissage est en effet la pluscritique),- de la sur veillance et de l entretien rupture d un barrage n est pas en g n ralun ph nom ne brutal : un barrage en remblaise rompt progressivement par rosion externeou interne laissant appara tre des fuites quiaugmentent progressivement.

3 Un barrageen b ton a tendance se rompre plusDepuis tr s longtemps, l homme, pour assurer l irrigation des terres fertiles etles prot ger des crues des fleuves ainsi que, plus tard, pour satisfaire lesbesoins en eau des villes, a constitu des r servoirs d eau en barrant le lit desrivi res ou des fleuves par des ouvrages qu il a con us et construits. Toutefois,jusqu une poque r cente, leur nombre et leur importance restaient limit moins d un si cle, les besoins, notamment en nergie lectrique, ontconduit r aliser des ouvrages de dimensions consid rables afin d assurer lameilleure utilisation des ressources en nergie hydraulique du sont les diff rents types debarrage ?Quels sont les diff rents types debarrage ?La nature du risque et les accidentspossiblesLa nature du risque et les accidentspossiblesLe barrage de Notre Dame de Commiers7 janvier 2004 S.

4 Gominet - IRMaLe risque de rupturede barrage95rapidement, mais il y a cependant toujoursdes signes avant-coureurs d tect s par lessyst mes de sur veillance mis en placeobligatoirement sur les d une rupture , on obser ve en aval uneinondation catastrophique comparable unraz-de-mar e, pr c d e par le d ferlementd une onde de catastrophe de MalpassetLe barrage de Malpasset s est rompu le 2d cembre 1959, causant un grand nombrede victimes dans l agglom ration de Fr rupture de cet ouvrage (un barrage -vo teen b ton) de 60 m tres de hauteur astup fait la communaut de technicienssp cialis s, car ce type d ouvrage estextr mement s r et aucune structure envo te n avait jusqu alors caus decatastrophe raison profonde de l accident est apparuelors des enqu tes ult rieures et se trouvaitau niveau du rocher de fondation, lequel,sur la rive gauche, se trouvait d coup pardes fractures g ologiques en un di dre surlequel reposait une partie du barrage (incluant une cul e stabilisatrice).

5 Ce di drerocheux fut d s quilibr par l actionconjointe de la pouss e du barrage et de lapression de l eau infiltr e par les fracturesdepuis la retenue, et cela lors du catastrophe a donc r v l quel architecture du massif d appui devait trev rifi e avec le plus grand soin et que lescalculs de stabilit devaient s tendre aurocher de fondation et ne pas se limiter a galement rappel que la sur veillanceet l'analyse des donn es lors de la phasede premier remplissage de la retenue taitessentielle car elles permettaient de v rifierles calculs de conception de l'ouvrage. La m canique des roches s'est d velopp een France partir de cette repose sur :La r glementationEn France, la plupart des grands barrages ontpour r le la production d lectricit . A ce titre,ils sont plac s sous le contr le du minist recharg de l Industrie.

6 L exploitation de cesbarrages est conc d e par l Etat desexploitantspublics (EDF) ou priv s (CNR, etc.).Qu est-ce qu un grand barrage ?Un grand barrage est un am nagementhydraulique qui comporte la fois un r servoird une capacit gale ou sup rieure quinzemillions de m tres cubes et un barrage ouune digue d une hauteur d au moins vingtm tres au-dessus du point le plus bas dusol naturel. (D cret n 92-997 du 15 septembre 1992)Les autres barrages sont soumis autorisationd livr e au propri taire par les ser vicescharg s de la police des eaux (DDE, DDAF),agissant sous l autorit du minist re charg de l les grands barrages qui rel vent dela comp tence du Minist re de l Industrie,celui-ci, depuis la catastrophe de Malpasset,s est dot d une organisation sp cialis e(d cret du 13 juin 1966 et circulaire d appli-cation 75-65 du 27 novembre 1975) : lecomit technique permanent des grandsbarrages, qui r unit des techniciens del administration, des experts ind pendants etun ser vice technique : le bureau d tudestechniques et de contr le des grands barrages(BETCGB).

7 Ce sont ces organismes qui tudient les demandes d autorisation deconstruction et assurent le suivi des visitesp riodiques, tout particuli rement la visited cennale. Le contr le du respect desdispositions de sur veillance permanente et deleur exploitation qui sont de la responsabilit de l exploitant, est assur localement par pr ventionLa pr ventionLe risque de rupturede barrage96La conception et la r alisationLes autorisations donn es par l Etat r sultentde l examen, par les organismes cit s pr c -demment, d un certain nombre d tude de site, qui pr c de la r alisationd un ouvrage, est complexe et prend encompte la g ologie, l hydrog ologie ( coulementde l eau souterraine) et l hydrologie (pluviom trie,d bit des rivi res).Le barrage fait corps avec le terrain qui luisert d assise.

8 Apr s les relev s topographiquesinitiaux sont engag es des tudes ponctuelles(sondages, essais de r sistance, mesures deperm abilit , percement de galeries de recon-naissance), qui permettent de conna tre lastructure des terrains de fondation, leur stabilit et leur fracturation autre part, des tudes similaires sont galementr alis es sur les rives du futur lac, afin dev rifier que les variations de niveau des eauxne seront pas susceptibles de d clencher des boulements ou des glissements de m me, la connaissance des d bitsqu apporte la rivi re est analyse des mesures de pluie et de d bitpermettent de d terminer la crue maximalesusceptible de se produire, et donc de pr voirles am nagements pour vacuer l eau si laretenue est pleine, sans dommage pourl ouvrage et sans aggravation de la crue l aval.

9 Les am nageurs prennent en comptedes niveaux de crues ayant une tr s faibleprobabilit d tre atteints : fr quence mill -nale (1 chance sur 1000 de sur venir chaqueann e) ou fr quence d camill nale (1 chancesur 10000 de sur venir chaque ann e).Enfin, m me dans les r gions o l activit sismique est faible, le risque sismique estsyst matiquement pris en compte dans laconception de l'ouvrage. La surveillance du barrageA la premi re mise en eau :une sur veillanceparticuli re pendant la premi re mise en eaucompl te est mise en place par l exploitant :mont e progressive du niveau avec des mesuresd auscultation extr mement nombreuses etune sur veillance visuelle quotidienne du barrage ,de ses fondations, des versants de la ces donn es d'auscultation et desur veillance sont analys es chaque phasede la mont e du plan d' la phase d exploitation :l exploitantdoit assurer la sur veillance de l ouvrage et deses vacuations, ainsi que des versants de laretenue, lors de visites p riodiques, par unexamen visuel.

10 Cet examen doit tre fr quentpour faire une d tection pr coce de touteanomalie. Des mesures d auscultation sontex cut es par le personnel d exploitation etpar un personnel qualifi .Ce sont les mesures :- de d bit de fuite,- de pression d eau (niveaux pi zom trique,pressions interstitielles, etc.),- de d formation et de mouvement de l'ouvrage(topographie, pendules, tassom tres),- de d formation et d'ouverture des joints 'exploitant doit assurer tous les travauxd'entretien n cessaires. Le respect de cesobligations est contr l par la v rifications sont effectu es par les servicesde l Etat :- La visite annuelle se fait retenue comporte un examen visuel des partiesnon noy es, un contr le de l tat de fonc-tionnement des drains, du bon tat d en-tretien et de fonctionnement des organesd vacuation, de l tat des terrains et dubon fonctionnement des dispositifs d aus-cultation.


Related search queries