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Révision des recommandations de bonne pratique …

RPC IUAS version finale 7 mai 2015 1 1 R vision des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge et la pr vention des Infections Urinaires Associ es aux Soins (IUAS) de l adulte Liste des questions 1. Comment d finir et diagnostiquer les IUAS ? 1. Quels sont les signes cliniques ? 2. Quels sont les crit res microbiologiques ? 3. Comment faire le diagnostic microbiologique ? 4. Quels sont les crit res d finissant l association aux soins ? 2. Qui faut-il traiter ? 1. Faut-il traiter tous les patients symptomatiques ? 2. Faut-il traiter certains patients asymptomatiques ayant une colonisation urinaire ? les patients devant subir une intervention chirurgicale les patients immunod prim , transplant s r naux les patient ayant une uropathie chronique avec trouble de l vacuation v sicale (obstacle urologique, trouble neurologique avec pr sence ou non de mat riel tranger urologique ) les patients en r animation Quel est (sont) le(s) risque(s) de complication(s) dans ces populations ?

RPC IUAS version finale 7 mai 2015 1 1 Révision des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge et la prévention des Infections Urinaires Associées aux

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1 RPC IUAS version finale 7 mai 2015 1 1 R vision des recommandations de bonne pratique pour la prise en charge et la pr vention des Infections Urinaires Associ es aux Soins (IUAS) de l adulte Liste des questions 1. Comment d finir et diagnostiquer les IUAS ? 1. Quels sont les signes cliniques ? 2. Quels sont les crit res microbiologiques ? 3. Comment faire le diagnostic microbiologique ? 4. Quels sont les crit res d finissant l association aux soins ? 2. Qui faut-il traiter ? 1. Faut-il traiter tous les patients symptomatiques ? 2. Faut-il traiter certains patients asymptomatiques ayant une colonisation urinaire ? les patients devant subir une intervention chirurgicale les patients immunod prim , transplant s r naux les patient ayant une uropathie chronique avec trouble de l vacuation v sicale (obstacle urologique, trouble neurologique avec pr sence ou non de mat riel tranger urologique ) les patients en r animation Quel est (sont) le(s) risque(s) de complication(s) dans ces populations ?

2 Quel rapport b n fice / risque du traitement de l infection urinaire dans ces populations ? 3. Comment faut-il traiter ? 1. Quelle est l pid miologie actuelle des IUAS ? 2. Quelles mol cules utiliser selon le sexe, les comorbidit s, les situations (pr op ratoire, pr sence de mat riel tranger), le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ? 3. Quelles dur es de traitement anti infectieux selon le sexe, les comorbidit s, les situations, (pr op ratoire, pr sence de mat riel tranger) le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ? 4. Quel suivi ? 5. Quel b n fice au changement de mat riel urologique ? S il existe quand l effectuer ? 6. Quelles particularit s des candiduries ? RPC IUAS version finale 7 mai 2015 2 2 4. Comment pr venir les infections sur mat riel de drainage urinaire ?

3 1. Qui doit / ne doit pas b n ficier d un cath t risme ur thral / sus pubien 2. Parmi ceux n cessitant l utilisation d un mat riel de drainage urinaire : a. Quels sont les risques infectieux des diff rentes techniques de drainage v sical ? b. Quels mat riels r duisent le plus les risques d infection ? c. Quelles pratiques lors de l insertion r duisent le plus les risques d infection ? d. Chez les patients cath t ris s quelles pratiques r duisent le plus les risques infectieux : i. Quelles fr quences pour les changements ? ii. Quelles indications de changement ? iii. Quels avantages / inconv nients des irrigations lavages v sicaux ? iv. Quels avantages inconv nients l instillation d antiseptiques / anti infectieux ? v. Quels avantages inconv nients l utilisation d antibiotiques prophylactiques / de probiotiques / de la phagoth rapie ?

4 Vi. Quelle conduite tenir en cas d obstruction ? Comit de pilotage : Pr sident : Jean-Pierre Bru, infectiologie, CH d Annecy Patrick Coloby, urologie, CH de Pontoise R my Gauzit, r animation, H pital Cochin, Paris Joseph Hajjar, hygi ne hospitali re, CH de Valence Olivia Keita-Perse, hygi ne hospitali re, CH de Monaco Charg s de bibliographie Nicolas Brichart, urologie, CHU de Tours Tristan Delory, hygi ne hospitali re, APHP, Paris Fanny Vuotto, infectiologie, CHU de Lille Claire Wintenberger, infectiologie, CHU de Grenoble Groupe de travail Pr sident : Vincent Le Moing, infectiologie, CHU de Montpellier Vice-pr sident : Franck Bruy re, urologie, CHU de Tours Jean-Pierre Basti , CHU de Toulouse Jean-Paul Boiteux, urologie, CHU de Lyon G rard Cariou, urologie, Paris Jean-Didier Cavallo, bacteriologie, HIA B gin, Saint-Mand Christophe Clec h, anesth sie-r animation, H pital Avicenne, Bobigny RPC IUAS version finale 7 mai 2015 3 3 Thanh Doco-Lecompte, infectiologie, H pital Cantonal de Gen ve Ga tan Gavazzi, g riatrie, CHU de Grenoble Patrice Laudat, microbiologie, Tours Marc L one, anesth sie-r animation, Assistance Publique-H pitaux de Marseille Alain Lepape, r animation, CHU de Lyon Josiane Nunes, hygi ne hospitali re, CHU de Bordeaux Fran oise Picard, Albert Sotto, infectiologie, CHU de N mes Bertrand Souweine, r animation, CHU de Clermont-Ferrand Jean-Ralph Zahar, hygi ne hospitali re, H pital Necker.

5 Paris Groupe de lecture Christian Auboyer Olivier Baldesi Elisabeth Botelho-Nevers David Boutoille C line Cazorla Emmanuel Chartier-Kastler Benoit de Wazi res Luc Dubreuil Thibault Fraisse Emmanuel Forestier Xavier Game Raphaele Girard Anne Godier Boris Jung C cile Le Brun Jean-Christophe Lucet Sandra Malavaud Philippe Montravers Marie-H l ne Nicolas-Chanoine Marc Paccalin Olivier Pajot Pierre Parneix Pierre-Fran ois Perrigault Lionel Piroth C line Pulcini Matthieu Revest Anne-Marie Rogues Matthieu Saada Anne Savey Philippe Seguin Christophe Trivalle Benoit Veber Jean-Luc V rine Philippe Weber RPC IUAS version finale 7 mai 2015 4 4 Gradation des recommandations . La m thode GRADE a t utilis e chaque fois que possible. Elle aboutit des recommandations formul es de la fa on suivante : 3 niveaux de recommandations : Recommandation (faible, forte) Ne recommande pas Impossible de formuler une recommandation Quatre niveaux de preuve: Tr s faible Faible Mod r Elev Dans les cas o la m thode GRADE ne pouvait pas s appliquer, les recommandations ont t formul es de la fa on suivante : Force de la recommandation A Il est fortement recommand de faire.

6 B Il est recommand de faire .. C Il est possible de faire ou de ne pas faire D Il est recommand de ne pas faire E Il est fortement recommand de ne pas faire Niveau de preuve I Au moins un essai randomis de bonne qualit II Au moins un essai non randomis , ou une tude de cohorte, ou une tude cas/t moins, ou tude multicentrique, ou une s rie historique ou au moins des r sultats indiscutables d tudes non contr l es III Opinion d expert, r sultats d une exp rience clinique, tude descriptive ou r sultats d un consensus de professionnels. RPC IUAS version finale 7 mai 2015 5 5 Question 1 Comment d finir et diagnostiquer les infections urinaires associ es aux soins ? Sous-question 1 : Quels sont les signes cliniques ? L infection urinaire se d finit par l association de signes et de sympt mes cliniques et plus accessoirement morphologiques avec un crit re bact riologique.

7 Les signes cliniques les plus fr quents rencontr s dans les infections urinaires varient avec l ge et le sexe des patients, avec la pr sence ou non d un sondage urinaire, la dur e de celui-ci et avec la localisation anatomique (cystite, py lon phrite ou prostatite) ou la gravit de l infection1. Les IUAS surviennent souvent chez des patients g s et comportent fr quemment la pr sence d un dispositif endo-urinaire. En l absence de dispositifs endo-urinaires et en l absence de man uvres r centes sur les voies urinaires, les signes et sympt mes rencontr s dans les IUAS sont identiques ceux rencontr s dans les infections urinaires communautaires2. Chez la femme, une miction douloureuse, une imp riosit mictionnelle, une pollakiurie, une br lure mictionnelle, une h maturie macroscopique ou une douleur sus-pubienne provoqu e l examen clinique, isol es ou associ es, en l absence de signes g n raux et d autre cause infectieuse (en particulier g nitale) sont vocatrices d une cystite aigu , sans pr juger d une atteinte associ e des voies urinaires La pr sence d un seul de ces sympt mes est associ e une probabilit de cystite d environ 50% et un tableau complet de sympt mes de plus de 90%.

8 3 La pr sence d une fi vre, d une douleur lombaire unilat rale spontan e ou provoqu e, associ es ou non aux signes locaux urinaires d crits ci-dessus doit faire rechercher la pr sence d une py lon On peut retrouver la palpation une douleur ou une d fense dans l angle costo-vert bral. Chez les hommes, le diagnostic d infection urinaire non parenchymateuse est moins bien d fini, m me nosologiquement (ur thro-cystite) devant un tableau clinique proche de celui de la femme o l ur thrite peut tre pr dominante. Les cystites isol es sont en fait rares chez l homme et devant des signes cliniques vocateurs d infection urinaire, il est important de prendre en compte l atteinte infectieuse de la prostate aussi bien que celle de la vessie, des uret res ou des reins.

9 Un syndrome infectieux (temp rature 38 C mais souvent entre 39 C et 40 C) associ des frissons, une sensation de malaise et de fa on variable des signes locaux comme une pesanteur ou des douleurs pelviennes ou sus pubiennes, des signes urinaires comme une pollakiurie diurne ou nocturne, une urgenturie, une miction douloureuse doivent faire voquer une prostatite aigu .8,9 Une r tention f brile des urines doit syst matiquement faire voquer une prostatite aigu . En cas de prostatite aigu , une douleur d intensit tr s variable peut tre retrouv e au toucher rectal, associ e une augmentation de volume l Le diagnostic diff rentiel entre prostatite et py lon phrite est difficile chez l homme sur le plan clinique, m me avec l aide des examens morphologiques comme la tomodensitom trie.

10 Il est de r gle de retenir syst matiquement le diagnostic de prostatite dont le traitement antibiotique d au moins deux semaines gu rira en principe sans difficult une py lon phrite non abc d e. RPC IUAS version finale 7 mai 2015 6 6 En l absence de dispositif endo-urinaire et de man uvre r cente sur les voies urinaires, les signes et sympt mes rencontr s dans les IUAS sont identiques ceux rencontr s dans les infections urinaires communautaires. En pr sence d un dispositif endo-urinaire (sonde v sicale, sonde endo-ur t rale ou tout autre mat riel pr sent dans les voies urinaires), les signes locaux habituellement rencontr s dans les infections urinaires sont absents, en particulier du fait de la d compression et du drainage permanent des urines.


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