Example: stock market

Recommandations pour la Pratique Clinique - …

1 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses. Recommandations pour la Pratique Clinique Spondylodiscites infectieuses primitives, et secondaires un geste intra-discal, sans mise en place de mat riel Organis es par La Soci t de Pathologie Infectieuse de Langue Fran aise (SPILF) avec la participation des organismes et soci t s savantes : Coll ge des universitaires de maladies infectieuses et tropicales Soci t fran aise de rhumatologie Soci t fran aise de microbiologie Soci t fran aise de radiologie Soci t fran aise de neuro-chirurgie Soci t fran aise de m decine physique et r adaptation Texte court CORRESPONDANCE E-mail : SOCI T DE PATHOLOGIE INFECTIEUSE DE LANGUE FRAN AISE Pr sident : Jean-Paul Stahl (Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble Cedex).

4 Ce texte est protégé par un copyright, propriété de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accordés par la SPILF, sur demande, sous réserve que le texte soit reproduit dans son intégralité, sans ajout ni suppression, et qu’il soit

Tags:

  Pour, Pratiques, Cliniques, Pratique clinique

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of Recommandations pour la Pratique Clinique - …

1 1 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses. Recommandations pour la Pratique Clinique Spondylodiscites infectieuses primitives, et secondaires un geste intra-discal, sans mise en place de mat riel Organis es par La Soci t de Pathologie Infectieuse de Langue Fran aise (SPILF) avec la participation des organismes et soci t s savantes : Coll ge des universitaires de maladies infectieuses et tropicales Soci t fran aise de rhumatologie Soci t fran aise de microbiologie Soci t fran aise de radiologie Soci t fran aise de neuro-chirurgie Soci t fran aise de m decine physique et r adaptation Texte court CORRESPONDANCE E-mail : SOCI T DE PATHOLOGIE INFECTIEUSE DE LANGUE FRAN AISE Pr sident : Jean-Paul Stahl (Maladies infectieuses et tropicales, CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble Cedex).

2 T l. : +33 (0)4 76 76 52 91 - Fax : +33 (0)4 76 76 55 69. E-mail : BUREAU DES CONSENSUS ET DES Recommandations DE LA SOCI T DE PATHOLOGIE INFECTIEUSE DE LANGUE FRAN AISE Christian Chidiac (coordonnateur), Jean-Pierre Bru, Patrick Choutet, Jean-Marie Decazes, Luc Dubreuil, Catherine Leport, Bruno Lina, Christian Perronne, Denis Pouchain, B atrice Quinet, Pierre Weinbreck COMIT D ORGANISATION Pr sident : Jean-Marc Besnier (M decine interne et maladies infectieuses, CHU Bretonneau, 2 boulevard Tonnell , 37044 Tours. T l. : +33 (0)2 47 47 37 14 ; Fax : +33 (0)2 47 47 37 31. E-mail : 2 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses.)

3 MEMBRES DU COMIT D ORGANISATION Anne Cotten H pital Roger Salengro, Lille Radiologie ost o- articulaire Luc Dubreuil Facult de Pharmacie, Lille Bact riologie Clinique Bernard Duquesnoy H pital Roger Salengro, Lille Rhumatologie velyne Emery CHU, Caen Neurochirurgie Gilles Kemoun CHU La Mil trie, Poitiers M decine physique et r adaptation Jean-Denis Laredo CHU Lariboisi re-Fernand-Widal, Paris Radiologie ost o-articulaire Jean-Pierre Valat CHU Bretonneau, Tours Rhumatologie Pierre Weinbreck CHU Dupuytren, Limoges Maladies infectieuses et tropicales GROUPE DE TRAVAIL Pr sident : Jean-Marc Besnier (M decine interne et maladies infectieuses, CHU Bretonneau, 2 boulevard Tonnell , 37044 Tours. T l. : +33 (0)2 47 47 37 14 ; Fax : +33 (0)2 47 47 37 31. E-mail : Charg e de projet : Leslie Grammatico (M decine interne et maladies infectieuses, CHU Bretonneau, 2 boulevard Tonnell , 37044 Tours. T l. : +33 (0)2 47 47 37 14 ; Fax : +33 (0)2 47 47 37 31.))

4 E-mail : MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL Robert Carlier H pital Raymond-Poincar , Boulogne Imagerie m dicale Jean-Didier Cavallo HIA B gin, Saint-Mand Biologie m dicale Luc Dubreuil Facult de Pharmacie, Lille Bact riologie Clinique Bernard Duquesnoy H pital Roger Salengro, Lille Rhumatologie velyne Emery CHU, Caen Neurochirurgie Philippe Esposito H pital de Hautepierre, Strasbourg Neurochirurgie Leslie Grammatico CHU Bretonneau, Tours M decine interne et maladies infectieuses Philippe Gros Centre de pathologie, Bi vres Anatomie Pathologique Gilles Kemoun CHU La Mil trie, Poitiers M decine physique et r adaptation Jean-Denis Laredo CHU Lariboisi re-Fernand-Widal, Paris Radiologie ost o- articulaire Caroline Le Breton H pital Raymond-Poincar , Boulogne Imagerie m dicale Olivier Lousteau CHU Purpan, Toulouse Imagerie m dicale Philippe Page H pital Sainte-Anne, Paris Neurochirurgie Fr d ric Paycha H pital Louis-Mourier, Colombes M decine Nucl aire France Roblot CHU La Mil trie, Poitiers M decine et maladies infectieuses et tropicales Infectieuses et Tropicales Nicolas Sans H pital Purpan, Toulouse Radiologie et imagerie m dicale ric Senneville Centre hospitalier Gustave Dron, Tourcoing Maladies infectieuses et tropicales Jean-Pierre Valat CHU Bretonneau, Tours Rhumatologie 3 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF.

5 Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses. GROUPE DE LECTURE C dric Arvieux CHU Pontchaillou, Rennes Maladies infectieuses et tropicales Jacques Beaurain CHU, Dijon Neurochirurgie Evelyne Bernard H pital de l'Archet 1, Nice Maladies infectieuses et tropicales Christophe Bizette H pitaux Civils-H pital Pasteur, Colmar Neurochirurgie Alain Bizette CHU de Nancy-H pital central Radiologie Andr Boibieux H pital de la Croix-Rousse, CHU, Lyon Maladies infectieuses et tropicales G rard Chal s H pital-Sud, Rennes Rhumatologie Pierre Champsaur H pital de la Timone, Marseille Radiologie et Imagerie m dicale Hubert Chardon Centre hospitalier du Pays d'Aix, Diagnostioc biologique des Aix-en-Provence maladies infectieuses et hygi ne Catherine Cyteval H pital Lapeyronie, Montpellier Radiologie Michel Dupon H pital Pellegrin, Bordeaux Maladies infectieuses et Tropicales Bruno Fautrel Groupement hospitalier Piti -Salp tri re.

6 Paris Rhumatologie Pascal Foulquie Clinique Pasteur, Toulouse M decine nucl aire Bernard Fouquet CHU Trousseau, Tours R ducation fonctionnelle Emmanuel Gay CHU, Grenoble Neurochirurgie Sylvie Hoang Centre hospitalier Bretagne-Atlantique, Vannes Rhumatologie Beno t Jauhlac Facult de M decine, Strasbourg Bact riologie Marie-Laure Joly-Guillou CHU, Angers Bact riologie Olivier Lesens H pital de l'H tel-Dieu, Maladies infectieuses Clermont-Ferrand et tropicales Michel Lonjon H pital Pasteur, Nice Neurochirurgie Guillaume Lot H pital Lariboisi re-Fernand-Widal, Paris Neurochirurgie Alain Lozniewski H pital Central, Nancy Bact riologie Gilles Morlock Centre hospitalier A. Gayraud, Carcassonne Rhumatologie Yves P an Institut Mutualiste Montsouris, Paris Microbiologie Philippe Pencalet H pital Foch, Suresnes Neurochirurgie Xavier Pu chal Centre hospitalier, Le Mans Rhumatologie Philippe Thoumie H pital Rothschild, Paris R ducation neuro- orthop dique Patrick Toussaint CHU d'Amiens-Picardie-H pital Nord, Amiens Neurochirurgie Richard Tr ves CHU Dupuytren, Limoges Rhumatologie Christian Vall e H pital Raymond-Poincar , Garches Radiologie et imagerie m dicale Bernard Vall e H pital Neurologique Neurochirurgie et Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon SECR TARIAT VIVACTIS PLUS (17 rue Jean-Daudin, 75015 Paris.)

7 T l. : +33 (0)1 43 37 68 00 ; fax : +33 (0)1 43 37 65 03. E-mail : 4 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses. Question 1 : Quelle est l incidence des spondylodiscites en France ? L'incidence annuelle des spondylodiscites, en France, a t mesur e en utilisant les donn es du programme m dical des syst mes d information (PMSI) pour les ann es 2002 et 2003. Il s agit d un syst me de mesure de la production hospitali re fran aise mis en place depuis le milieu des ann es quatre-vingt, et g n ralis l ensemble des tablissements de sant , publics et priv s, depuis 1997. Le PMSI g n re une base de donn es nationale permanente et m dicalis e, partir des R sum s de Sortie Standardis s, en utilisant la 10e version de la Classification Internationale des Maladies (CIM-10) depuis 1996.

8 Il est ainsi possible d analyser les s jours et les patients, car les renseignements sont cha n s, c'est- -dire qu chaque patient correspond un num ro d anonymisation qui permet de suivre sa trajectoire, sans avoir d couvrir son identit . En fonction des crit res de d finition que nous avons retenus, il a t possible d extraire un total de 4 013 s jours pour spondylodiscites, soit 1 977 en 2002 et 2 036 en 2004. De m me, l analyse des patients a permis d extraire 2 519 patients soit 1 326 en 2002 et 1 193 en 2003. L analyse des s jours montre que plus de 90 % des s jours concernaient les tablissements publics, et dans plus de 80 % des cas, il s agissait d hospitalisation compl te. Les dur es moyennes de s jours taient de 25 jours en 2002 (de 1 392 jours), et 24 jours en 2003 (de 1 142 jours), avec une dur e m diane de 14 jours pour les deux ann es. Cent sept s jours (3 %) ont eu un passage en service de r animation, de dur e moyenne de 11 jours (de 1 78 jours, m diane 5 jours), et 371 s jours (9 %) correspondaient un s jour avec acte chirurgical, sans pouvoir tablir de relation entre la sp cialit chirurgicale, la nature de l intervention ventuelle, et le diagnostic de spondylodiscite.

9 L analyse des patients montre un sex ratio de 1,5 (1,4 en 2002 et 1,6 en 2003), une moyenne d ge de 59 ans (m diane 63 ans, extr mes 1 98 ans), sans diff rence entre les 2 ann es. L analyse par classe d ge montre que les enfants et jeunes de moins de 20 ans repr sentent 3 % des patients, sans diff rence de distribution par sexe. partir de 20 ans, on note une nette pr dominance masculine. Le calcul des chiffres d incidence annuelle de spondylodiscites a t r alis de fa on globale ainsi que par ge et par sexe. Les donn es de population sont issues du recensement 1999 de 5 Ce texte est prot g par un copyright, propri t de la SPILF. Les droits de reproduction et de diffusion sont accord s par la SPILF, sur demande, sous r serve que le texte soit reproduit dans son int gralit , sans ajout ni suppression, et qu il soit clairement fait mention de la SPILF et des r f rences de la publication princeps dans M decine et Maladies Infectieuses.

10 L INSEE. Des estimations annuelles au 1er janvier ont t calcul es pour les ann es 2002 et 2003. Le calcul d incidence s est appuy sur la population annuelle moyenne. Ainsi, l incidence annuelle globale des spondylodiscites a t de 2,2/100 000 habitants en 2002 et 2,0/100 000 en 2003, un peu sup rieure chez l homme. L analyse de l incidence des spondylodiscites par classe d ge montre, partir de l ge de 20 ans, une incidence sup rieure chez l homme, et une augmentation ou un gradient d incidence avec l ge (Tableau 1). L analyse des patients a t faite partir des s jours pour lesquels le cha nage tait correct, l aide d un num ro d anonymisation. Mais pour 988 s jours le cha nage tait incorrect, ne permettant pas l analyse des patients correspondants. Apr s correction du d faut de cha nage, le nombre de patients a t extrapol 1 400 par an. Ainsi, l incidence extrapol e de spondylodiscite est-elle de 2,4/100 000 pour les deux ann es consid r es.


Related search queries