UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE AU LOISIR ET À …

1 ENVIRONNEMENTFAVORABLEAULOISIR ET L ACTIVIT ATOUTPOUR LES A N SEN R SIDENCEP roductionMinist re des Affaires municipales, du Sport et du LoisirService des communications sport et loisirCoordination de la productionSteve Vall e, conseiller en communicationService des communications sport et loisirMinist re des Affaires municipales, du Sport et du LoisirSoutien la productionPierre PelchatService des communications sport et loisirMinist re des Affaires municipales, du Sport et du LoisirPhotographiesMarcel BlondeauGraphismeMille ImagesNoteDans le pr sent document, le genre masculinest utilis dans le seul but d all ger la lecture. Gouvernement du Qu becMinist re des Affaires municipales, du Sport et du LoisirISBN: 2-250-42236-8D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec, 2004 ENVIRONNEMENTFAVORABLEAULOISIR ET L ACTIVIT ATOUTPOUR LES A N SEN R SIDENCER dactionDiane Boudreault Danielle Fillion V ronique MartinMinist re des Affaires municipales, du Sport et du LoisirRemerciementsNous remercions les personnes suivantes pour leur collaboration au projet :Robert Chagnon, Association des R sidences et des ChsldPriv s du Qu becAnne-Louise Hall , F d ration qu b coise du LOISIR en institutionRosita Harvey, Secr tariat aux a n s, minist re de la Sant et des Services SociauxEsther Lapointe, Regroupement des offices d habitation du Qu becLise Roche, FADOQ Mouvement des A n s du Qu becD autres personnes ont fourni des commentaires judicieux;nous les pr sent document est disponible dans le site Internet deKino-Qu bec : DES MATI RESI ntroduction.

2 FAVORABLE au LOISIR et l activit physique .. 6De quoi s agit-il ? .. 6 Pourquoi ? .. marche sugg r e pour cr er un ENVIRONNEMENT FAVORABLE au LOISIR et l activit physique .. d activit s mettre en place.. d activit s.. et suggestions d am nagements .. et sites Internet utiles.. 23 Annexe A : Des ressources humainesen LOISIR et en activit physique.. 29 Annexe B : Sondage.. 303La personne g e qui fait son entr e en r sidencepriv e ou en logement social devrait y trouver unmilieu de vie adapt ses besoins et son degr d autonomie. Ce milieu de vie doit lui permettre dedemeurer active socialement, intellectuellementet physiquement. Une vie active est indispensa-ble, notamment parce qu elle est gage de qualit de propri taires de r sidences priv es et les responsables delogements sociaux peuvent, par la mise en place d un environ-nement FAVORABLE au LOISIR et l activit physique, contribuerau mieux- tre des r sidants.

3 La cr ation d un tel environ-nement ne requiert pas n cessairement des interventionscomplexes et on reuses : des initiatives modestes et biencibl es peuvent suffire augmenter ou maintenir la partici-pation des a n s des activit s physiques et de est donc dans le but de sugg rer aux propri taires de r si-dences et aux responsables de logements sociaux pour per-sonnes g es des moyens simples pour favoriser l animationet l am nagement de lieux que ce guide est publi .Ce guide permet aussi :1)de mieux comprendre en quoi consiste un environ-nement FAVORABLE au LOISIR et l activit physique;2)d exposer les arguments en faveur de la cr ationd un tel ENVIRONNEMENT ;3)d amorcer une d marche visant lamise en place d un environnementfavorable et de proposer diff rentesactivit s;4)de fournir des adresses etr f rences LOISIR organis dans une soci t est de plus en plus con-sid r comme un indicateur fiable du niveau de qualit devie qu une collectivit peut offrir sesmembres.

4 L apport b n fique du loisirdans la vie d une communaut est en effet maintenant reconnu. Il estbien tabli, par exemple, queparmi d autres consid rations,le choix d un lieu de r sidencetient compte de l existenced quipements, d installa-tions et de services fonc-tionnels reli s aux activit sr cr atives et aux op-portunit s de LOISIR eng n pour bien vieillir c est important d tre dans un environ-nement agr able; avoir des gens qui parler, avec quifaire des sorties puis des activit s. Ici, on a une salle pournos activit s de loisirs. On ne s ennuie jamais puis on abien du plaisir. Ce qui compte c est de pouvoir profiter dela vie au maximum pendant qu on peut . (Rita, 69 ans)251. Association qu b coise du LOISIR municipal. LOISIR , COMMUNAUT LOCALE ETQUALIT DE VIE: UNE POLITIQUE DU LOISIR AUQU BEC, Montr al, 2000, 21 Laberge S., Rail G., Dallaire H., Voyer P. : FEMMES A N ES, ACTIVIT S PHYSIQUESET SANT , Extrait du corpus de donn es de la ENVIRONNEMENT FAVORABLE AU LOISIR ET L ACTIVIT PHYSIQUE:DE QUOI S AGIT-IL?

5 Vivre dans un ENVIRONNEMENT favor-able c est : disposer du mat riel et des quipements n cessaires lapratique d activit s physiqueset de LOISIR ; avoir acc s un ENVIRONNEMENT propice l change, l entraide, la recherche del autonomie, au d veloppement d une attitudepositive devant la vie et au respect des diff rences; avoir acc s un ENVIRONNEMENT et un encadrementsains et s curitaires pour la pratique des activit ENVIRONNEMENT est FAVORABLE au LOISIR et l activit physique s il invite les r sidants : se divertir et interagir dans un contexte social stim-ulant et s curitaire; s engager dans la cr ation d un ENVIRONNEMENT quir pond leurs int r ts et leurs besoins, et qui leurpermet de pratiquer des activit s physiques et de LOISIR ; d couvrir un int r t pour les activit s propos ENVIRONNEMENT FAVORABLEAU LOISIR ET L ACTIVIT PHYSIQUE6UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE AU LOISIR ET L ACTIVIT PHYSIQUE:POURQUOI?

6 pour cr er un sentiment d appartenance et favoriserdes occasions de relations socialesLes activit s offertes aux personnes g es doivent tenircompte de leurs besoins particuliers. Elles doivent leur per-mettre de : rompre leur solitude; se sentir appr ci es et valoris es; d velopper leurs capacit s d adaptation; cr er des liens d amiti et d entraide; avoir une vision positive de leur vie; maintenir leur estime de soi; se sentir en s curit .La participation des activit s physiques de LOISIR a des r per-cussions positives sur le bien- tre physique, mental et socialdes a n s. L activit physique de LOISIR contribue aud veloppement ou au maintien d une vie active, d uneacuit cognitive et d une attitude positive devant la vie. Ellepermet galement de mieux contr ler le stress et de contrerl isolement. En bout de piste, l interaction complexe entre cesdivers facteurs favorise l int gration sociale et le d veloppe-ment d un sentiment de bien- Stathi A.

7 , Fox , Mc Kenna J. : PHYSICALACTIVITY ANDDIMENSIONS OFSUBJECTIVEWELL-BEING INOLDERADULTS, Journal of Aging and Physical Activity, 10 (1),2002, p. dynamiser le milieu de vieEn misant sur la cr ation d un ENVIRONNEMENT FAVORABLE , lespropri taires ou gestionnaires : d montrent qu ils se soucient de la qualit de vie desr sidants; aident maintenir l autonomie fonctionnelle des r si-dants, ce qui aura des r percussions positives sur cesderniers et sur le personnel de la r sidence; aident am liorer la dynamique et l ambiance detravail tout en ajoutant de la valeur la r qu un humain est d abord un tre de relation, c estdans l univers de ses milieux de vie (famille, voisinage, etc.)et dans la diversit de ses rencontres que se r v le la qualit de sa accro tre la qualit de vieLes loisirs et l activit physique aident maintenir : une bonne sant mentale en r duisant le stress et lessympt mes de la d pression et en contribuant aumieux- tre motif et psychologique; une bonne sant sociale en cr ant des liens d amiti s; une bonne sant physique en am liorant la mobilit et l autonomie des personnes g es ainsi qu endiminuant et en retardant le recours potentiel auxservices et aux soins de sant.

8 84. 7ecolloque francophone des Villes-Sant de l OMS et des Villes etVillages en Sant . UNIVERS DES VILLES; MILIEUX DE VIE, MILIEUX DE SANT , Pr -pro-gramme du colloque tenu Bruxelles, du 22 au 24 mars chercheurs ontd montr qu une stimula-tion p riodique et r guli reprend une importance grandis-sante chez les personnes g es. Les adultes quin adoptent pas un modede vie actif comprenantune activit physiquer guli re courent unrisque accru d inva-lidit , ainsi qu uneesp rance de vieplus Orban W. ACTIVELIVING FOROLDERADULTS: AMODEL FOROPTIMALACTIVELIVING. In Quinney, Gauvin & Wall, Towards Active Living: Proceedings ofthe International Conference on Physical Activity, Fitness, and Health,Human Kinetics, 1994, 294 une d marche simple pour cr er un environnementfavorable aux loisirs et l activit physique et mettre sur piedune programmation d activit s de LOISIR . Il va sans dire quecette d marche doit tre adapt e aux caract ristiques, apti-tudes, attentes et besoins de la client le vis un responsableEn nommant un responsable, les propri taires d montrentaux r sidants leur volont de cr er un milieu de vie int res-sant.

9 Le responsable pourrait, par exemple, tre un profes-sionnel en LOISIR ou en activit physique engag tempsplein ou temps partiel. cet gard, si le budget de la r si-dence est limit , pourquoi ne pas tenter un regroupementavec d autres propri taires de r sidences qui ont, eux aussi,besoin des services d un professionnel. La personne respons-able pourrait galement tre membre du personnel oub n vole. Accueillir un stagiaire pour d marrer les activit speut galement r pondre un besoin court : Voir l annexe A pour conna tre quelques organisations qui peuventaider trouver les personnes qualifi es dans l organisation d activit sphysiques et de un comit En fonction de la taille de la r sidence, le responsable pour -rait former un comit charg , notamment, de faire des sug-gestions et de recueillir les commentaires des r sidants. Ilpeut galement demander la collaboration du comit der sidants, le cas ch ant.

10 Certains leaders seront int ress s collaborer dans le respect des int r ts de tous. pour que lespersonnes g es se sentent concern es par le projet, il estn cessaire de les consulter et de mettre profit leurs com-p tences particuli res. Ce type de reconnaissance leur estb n MARCHE SUGG R E pour CR ERUN ENVIRONNEMENT FAVORABLEAU LOISIR ET L ACTIVIT PHYSIQUE10Le responsable doit accorder un soutien au comit pourassurer son bon fonctionnement et l orienter vers sa missionpremi re qui est de favoriser la participation du plus grandnombre des activit s physiques et de finir les besoins de la client leLe responsable, ou le comit , doit prioritairement d finir lesbesoins et les int r ts des personnes g es, en tenantcompte des ressources dont la r sidence dispose. Il peutnotamment :1)mener un sondage pour conna tre les int r ts desr sidants (voir un exemple l annexe B);2)r pertorier les ressources (humaines, mat rielles,financi res et physiques) et services disponibles l in-t rieur et l ext rieur de la r sidence, notamment dansle quartier ou dans les quartiers avoisinants (par exem-ple, la piscine et la biblioth que municipales et d autresservices offerts par les organismes du milieu).