VISUAL BASIC COURS D'INITIATION avec exercices et corrigés

1 VISUAL BASIC COURS D'INITIATION avec exercices et corrig s KhALiL SerHanI COURS VISUAL BASIC iT-Sup 2 Introduction : VISUAL BASIC , un langage (presque) objet Foin de fausse modestie, ce COURS poursuit un double objectif : constituer un vade-mecum de d part pour le langage VISUAL BASIC , dans sa version 5 (mais cela vaut tout aussi bien pour la version 6). pr senter certains des concepts fondamentaux de la programmation objet VISUAL BASIC tant, comme tout langage moderne, richissime en fonctionnalit s, il va de soi que les quelques pages qui suivent ne remplaceront ni une consultation intelligente de l aide du logiciel, ni le recours des ouvrages de r f rence d une toute autre ampleur (mais d un tout autre prix.)

2 On n a rien sans rien). En revanche, elles visent brosser grands traits les sp cificit s de VISUAL BASIC , posant ainsi les fondations d un apprentissage technique plus approfondi. Ajoutons que ce COURS serait vide de sens sans les exercices et les corrig s qui l accompagnent. Merci de votre attention, vous pouvez reprendre votre sieste. 1. Particularit s des langages objet En quoi un langage objet diff re-t-il d un langage normal ? On peut r sumer l affaire en disant qu un langage objet poss de toutes les caract ristiques d un langage traditionnel, avec deux grands aspects suppl mentaires.

3 Donc, c est un premier point, on peut tout fait programmer dans un langage objet comme on programmerait du Fortran, du Cobol ou du C. Selon le vieil adage, qui peut le plus peut le moins. En pratique, cela voudrait dire n gliger tout ce qui fait la sp cificit d un tel langage , comme - entre autres - la prise en charge de l environnement graphique Windows. Cela implique galement que toutes les notions fondamentales que le programmeur a mises en pratique en algorithmique ou en programmation dans un langage traditionnel conservent leur validit pleine et enti re : comme tout langage , un langage objet ne conna t que quatre grands types d instructions : affectations de variables, tests, boucles et entr es / sorties (encore que, nous le verrons, ce dernier type puisse y conna tre de fait un certain nombre de bouleversements).

4 Comme tout langage , un langage objet conna t des variables de diff rents types (num rique, caract re, bool en), et des variables indic es (tableaux). Donc, encore une fois, tout ce qui tait vrai dans la programmation traditionnelle demeure vrai dans la programmation objet. Mais celle-ci offre comme on vient de le dire deux nouveaux outils, redoutables de puissance, la trousse du programmeur. Les Objets Pr sentation La premi re particularit d un langage objet est de mettre votre disposition des objets. Etonnant, non ? Un objet peut tre consid r comme une structure suppl mentaire d information, une esp ce de super-variable.

5 En effet, nous savons qu une variable est un emplacement en m moire vive, caract ris par une adresse un nom et un type (entier, r el, caract re, bool en, etc.). Dans une variable, on ne peut stocker qu une information et une seule. M me dans le cas o l on emploie une variable indic e un tableau les diff rents emplacements m moire ainsi d finis stockeront tous obligatoirement des informations de m me type. KhALiL SerHanI COURS VISUAL BASIC iT-Sup 3 Un objet est un groupe de variables de diff rents types. Il rassemble ainsi couramment des dizaines d informations tr s diff rentes les unes des autres au sein d une m me structure, rendant ainsi ces informations plus faciles manier.

6 A la diff rence de ce qui se passe avec un tableau, les diff rentes variables d un m me objet ne sont pas d sign es par un indice, mais par un nom qui leur est propre. En l occurrence, ces noms qui caract risent les diff rentes variables au sein d un objet s appellent des propri t s de l objet. Cons quence, toute propri t d objet ob it strictement aux r gles qui s appliquent aux variables dans tout langage (type, taille, r gles d ). On dira galement que plusieurs objets qui poss dent les m mes propri t s sont du m me type, ou encore pour mieux frimer, de la m me classe.

7 Cl sse ! A titre d exemple, prenons un objet d usage courant : un ministre. Les propri t s d un ministre sont : sa taille, son poids, son ge, son portefeuille, le montant de son compte en Suisse, son nom, sa situation par rapport la justice, etc. On peut retrouver ais ment le type de chacune de ces propri t s : le portefeuille, le nom, sont des propri t s de type caract re. la taille, le poids, l ge, le compte en Suisse, sont des propri t s de type num rique. la situation judiciaire (mis en examen ou non) est une propri t bool enne. Syntaxe La syntaxe qui permet de d signer une propri t d un objet est : t Par exemple, nous pouvons d cider que le montant du compte en Suisse du ministre Duchemol s l ve modestement 100 000 euros.

8 Si la propri t d signant ce compte pour les objets de type (de classe) ministre est la propri t CompteSuisse, on crira donc l instruction suivante : = 100 000 Pour affecter la variable Toto le montant actuel du compte en Suisse du ministre Duchemol, on crira : Toto = Pour augmenter de 10 000 euros le montant du compte en Suisse de Duchemol, on crira : = + 10 000 Et, vraiment juste histoire d utiliser une propri t bool enne, et parce que Duchemol n'est pas le seul objet de la classe ministre : = True On r p te donc qu hormis ce qui concerne la syntaxe, l usage des propri t s des objets ne se diff rencie en rien de celui des variables classiques.

9 M thodes Les langages objet ont int gr une autre mani re d agir sur les objets : les m thodes. Une m thode est une action sur l une ou plusieurs - des propri t s d un objet. Une m thode va supposer l emploi d un certain nombre d arguments, tout comme une fonction. On trouvera donc des m thodes un argument, des m thodes deux arguments (plus rares), et aussi des m thodes sans arguments. Ce n est pas le seul point commun entre les m thodes et les fonctions. On sait qu une fonction peut : soit accomplir une t che impossible si elle n existait pas, soit accomplir une t che possible par d autres moyens, mais p nible mettre en uvre.

10 KhALiL SerHanI COURS VISUAL BASIC iT-Sup 4 De la m me mani re, certaines m thodes accomplissent des t ches qui leur sont propres, et qui ne pourraient pas tre accomplies si elles n existaient pas. D autres m thodes ne sont l que pour soulager le programmeur, en permettant de modifier rapidement un certain nombre de propri t s. Par exemple, reprenons le cas notre ministre. Une m thode pourrait tre AugmenterPatrimoine, qui supposerait un argument de type num rique. On pourrait ainsi crire : (10 000) Ce qui aurait en l occurrence exactement le m me effet que de passer par la propri t correspondante : = + 10 000 Conclusion Pour terminer sur ce sujet, il faut bien faire attention une chose lorsqu on utilise des objets.