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14. Communiquer malgré les troubles de la mémoire ou du ...

PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS PR SENTANT UN trouble NEUROCOGNITIF ASSOCI LA MALADIE D ALZHEIMER OU UNE MALADIE APPARENT E Mai 2018 1 14. Communiquer malgr les troubles de la m moire ou du langage Trois id es majeures pour comprendre et s adapter un autre mode de communication Les troubles neurocognitifs ne provoquent pas uniquement une perte ou un d sapprentissage du langage. Ce n'est pas la fonction langage qui est impact e, mais les fonctions cognitives supports n cessaires la production du langage : m moire s mantique, m moire proc durale, m moire de travail, fonctions ex cutives et vitesse de traitement (perte des habilet s naturelles aux interactions langagi res). Les personnes conscientes des difficult s compensent ces d ficits bien avant l apparition des sympt mes langagiers.

14. Communiquer malgré les troubles de la mémoire ou du langage Trois idées majeures pour comprendre et s’adapter à un autre mode de communication Les troubles neurocognitifs ne provoquent pas uniquement une perte ou un désapprentissage du langage. Ce n'est pas la fonction langage qui est impactée, mais les fonctions cognitives –

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1 PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS PR SENTANT UN trouble NEUROCOGNITIF ASSOCI LA MALADIE D ALZHEIMER OU UNE MALADIE APPARENT E Mai 2018 1 14. Communiquer malgr les troubles de la m moire ou du langage Trois id es majeures pour comprendre et s adapter un autre mode de communication Les troubles neurocognitifs ne provoquent pas uniquement une perte ou un d sapprentissage du langage. Ce n'est pas la fonction langage qui est impact e, mais les fonctions cognitives supports n cessaires la production du langage : m moire s mantique, m moire proc durale, m moire de travail, fonctions ex cutives et vitesse de traitement (perte des habilet s naturelles aux interactions langagi res). Les personnes conscientes des difficult s compensent ces d ficits bien avant l apparition des sympt mes langagiers.

2 Ces processus de compensation conduisent un usage singulier de la langue, avec la cr ation de nouvelles formes verbales toujours porteuses de sens (idiolecte). Il est possible d apprendre interpr ter ces productions pour retarder ou viter le mutisme. Il est indispensable de consid rer les troubles du langage comme un dysfonctionnement qui concerne la fois le patient et ses interlocuteurs. Le langage est avant tout affaire d'interlocution (on ne parle jamais seul). M me lorsqu'on se parle soi-m me, on postule un interlocuteur bienveillant, adapt , habile dans l' change conversationnel. Il faut viter le repli langagier pour maintenir une stimulation cognitive et ralentir le d clin.

3 L entourage familial et professionnel doit s adapter ce nouveau mode d expression : prendre le temps de l coute, comprendre les signes du langage corporel, privil gier la mise en confiance et l humour, ne pas toujours tre rationnel. Quatre id es majeures pour continuer Communiquer directement avec le patient Am liorer la communication pr vient les troubles du comportement, r duit le recours aux psychotropes et la culpabilit des aidants Encourager les membres de la famille dans leurs efforts d adaptation ce nouveau mode de communication (programmes d ducation th rapeutique) Maintenir une communication permettant au patient de s exprimer et de conserver une position de sujet pensant, parlant Prendre en compte l avis du patient pour les d cisions difficiles Former les professionnels de sant et les auxiliaires de vie aux troubles du langage ainsi qu la n cessit d adopter un mode de communication pertinent, fonctionnel (verbal et non verbal)

4 PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS PR SENTANT UN trouble NEUROCOGNITIF ASSOCI LA MALADIE D ALZHEIMER OU UNE MALADIE APPARENT E Mai 2018 2 Adapter son discours et son attitude pour entrer en communication Toujours s assurer que la personne nous voie et nous entende bien Se placer face la personne et sa hauteur Ne pas parler en pr sence de la personne comme si elle n tait pas l Prendre le temps de capter son attention, regarder la personne droit dans les yeux et maintenir le contact visuel Tenir compte du langage verbal et non verbal du patient Parler lentement, faire des phrases courtes et simplifier son message Manifester son coute, utiliser le toucher pour ancrer l attention Adapter son discours une autre r alit , utiliser l humour pour convaincre viter les t ches multiples, ne pas encombrer le champ visuel au moment o l on parle Laisser au patient le temps de formuler sa r ponse avant de l aider Valoriser le patient, ne pas insister sur ses erreurs Manifester son coute Former l entourage une communication adapt e la maladie Pour l entourage, adapter son langage verbal et non verbal (ton, mimique, regard, gestuelle) couter m me lorsque les mots semblent ne plus rien vouloir dire Ne pas manifester d agacement devant des questions r p titives Des outils pour aller plus loin 1.

5 Agence nationale de l' valuation et de la qualit des tablissements et des services sociaux et m dico-sociaux. L accueil et l accompagnement des personnes atteintes d une maladie neuro-d g n rative en P le d activit s et de soins adapt s (PASA). Saint-Denis La Plaine: ANESM; 2016. 2. Agence nationale de l' valuation et de la qualit des tablissements et des services sociaux et m dico-sociaux. L accueil et l accompagnement des personnes atteintes d une maladie neuro-d g n rative en Unit d h bergement renforc (UHR). Saint-Denis La Plaine: ANESM; 2016. 3. Agence nationale de l' valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico-sociaux. Le soutien des aidants non professionnels.

6 Une recommandation destination des professionnels du secteur social et m dico-social pour soutenir les aidants de personnes g es, adultes handicap es ou souffrant de maladie chronique vivant domicile. Paris: ANESM; 2014. 4. Agence nationale de l' valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico-sociaux. Fiche pratique savoir- tre savoir-faire pour l accompagnement des personnes atteintes de maladie d Alzheimer ou apparent e. Dans: L accueil et l accompagnement des personnes atteintes d une maladie neuro d g n rative et Unit d h bergement renforc (UHR). Paris: ANESM; 2016. 5. Agence nationale de l' valuation et de la qualit des tablissements et services sociaux et m dico-sociaux.

7 Rep rage des risques de perte d autonomie ou de son aggravation pour les personnes g es. Volets domicile Saint-Denis La Plaine: ANESM; 2016.


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