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Chapitre 3 Le cadre conceptuel en soins infirmiers

Relation d'aide en soins infirmiers 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits r serv sChapitre 3Le cadre conceptuel en soins infirmiersDes concepts fondamentauxDe nombreuses infirmi res, am ricaines pour la plupart, ont d velopp diff -rentes th ories en soins infirmiers qui marquent la profession. Elles ont par-ticip d finir la discipline infirmi re. Elles s'appuient sur une philosophie ces th ories sont construites autour de quatre concepts fondamen-taux : une conception de l' tre humain ; une d finition de la sant et de la maladie ; une conception de l'environnement ; une d finition des soins infirmiers et de leurs dimension relationnelle dans les soins infirmiers y est largement d ve-lopp e : pas de soins infirmiers sans relation.

• une définition des soins infirmiers et de leurs buts. La dimension relationnelle dans les soins infirmiers y est largement déve-loppée : pas de soins infirmiers sans relation. Certaines théoriciennes comme Virginia Henderson 1 (1954, États …

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  Ndas, Sion, Infirmiers, Soins infirmiers, Dans les soins infirmiers

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1 Relation d'aide en soins infirmiers 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits r serv sChapitre 3Le cadre conceptuel en soins infirmiersDes concepts fondamentauxDe nombreuses infirmi res, am ricaines pour la plupart, ont d velopp diff -rentes th ories en soins infirmiers qui marquent la profession. Elles ont par-ticip d finir la discipline infirmi re. Elles s'appuient sur une philosophie ces th ories sont construites autour de quatre concepts fondamen-taux : une conception de l' tre humain ; une d finition de la sant et de la maladie ; une conception de l'environnement ; une d finition des soins infirmiers et de leurs dimension relationnelle dans les soins infirmiers y est largement d ve-lopp e : pas de soins infirmiers sans relation.

2 Certaines th oriciennes comme Virginia Henderson1 (1954, tats-Unis, cole des besoins), Jean Watson2 (1988, tats-Unis, cole du soin humain), ont d fini la relation d'aide infirmi re ainsi que son bien-fond et ont permis l'enracinement de ce soin dans les concepts et les sciences en soins infirmiers . Pour d'autres, comme Hildegarde Peplau3 : Les soins infirmiers supposent une relation entre malades ou quiconque ayant besoin de service de sant et une infirmi re, sp cialement form e reconna tre les besoins d'aide et y r 1 Henderson Virginia, La nature des soins infirmiers . Paris, Inter ditions, 1995, 235 Watson Jean. Le caring. Paris, ditions Seli Arslan, 1998, 317 Peplau Hildegarde.

3 Relations interpersonnelles en soins infirmiers . Paris, Inter ditions, 1998 : page 193/29/2014 8:43:18 AM20 Relation d'aide en soins Colli re dans son c l bre ouvrage Promouvoir la vie4 d crit trois cou-rants socio- conomiques qui ont eu une influence sur le r le de l'infirmi re : un courant li la technicit et centr sur la maladie ; un courant de revalorisation de la relation soignant-soign ; un courant ax sur le d veloppement de la sant .La revalorisation de la relation soignant-soign est introduite prioritairement dans les domaines de la psychiatrie et du service social. Dans les ann es 1970, elle va amener un questionnement sur les soins infirmiers et introduire, notamment avec V.

4 Henderson, la notion de besoins fondamentaux de la personne malade. Pour Colli re, c'est ce courant ax sur la relation soignant-soign qui va donner naissance au dossier de soins (1970) et au plan de soins (1972) et qui permettra le d veloppement des premi res recherches en soins infirmiers (1980).La personneD finir l' tre humain comme une personne rel ve d'un choix thique. D'un point de vue philosophique, seul l' tre raisonnable est une personne, se diff -renciant ainsi d'une chose, capable d'agir selon une r gle Kant pr suppose que soit acquise cette diff rence entre les choses et les personnes : Agis de telle sorte que tu traites l'humanit aussi bien dans ta per-sonne que dans la personne d'autrui toujours en m me temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen (.)

5 5Un tre raisonnable, est un tre libre et parlant, il peut, avec d'autres consti-tuer une communaut de , pour E. Mounier, L'acte premier de la personne, c'est donc de sus-citer avec d'autres une soci t de personnes dont les structures, les m urs, et finalement les institutions soient marqu s par leur nature de personnes (..) 6 Quelle que soit la th orie de soins , l' tre humain est unique, non fragment , indivisible : c'est un syst me ouvert en relation constante avec un environne-ment changeant auquel il doit sans cesse s'adapter. L'adaptation se fait aux niveaux physique, cognitif, motionnel et comportemental qui constituent des rep res t moignant de la mani re dont la personne r agit et s'adapte la situa-tion qu'elle est en train de rep res observables sont : des l ments physiques : aspect, pouls, tension, ; des l ments cognitifs : ce que la personne dit de sa maladie, ses repr senta-tions, ses exp riences, ses ; des l ments motionnels : anxi t , peur, col re, tristesse.

6 Des l ments comportementaux : agitation, passivit , Maslow7 a consid r l' tre humain partir de ses besoins organis s selon une hi rarchie, et repr sent s sous forme d'une pyramide de cinq tages (figure ).4 Colli re MF. Promouvoir la vie. Paris, Inter ditions, Kant . Fondements de la m taphysique des m urs. Mounier E. Le personnalisme. Paris, PUF, Maslow Abraham (1908-1970) psychologue am ricain, p re de l'approche 203/29/2014 8:43:18 AMLe cadre conceptuel en soins infirmiers 21 Lorsque les besoins du bas de la pyramide sont combl s, la personne peut alors se d passer, s'accomplir et se r aliser V. Henderson fortement influenc e par Maslow (1956) : Tout tre humain tend vers l'ind pendance et la d sire.

7 L'un de ses principes en soins infirmiers est que l' tre humain a des besoins fondamentaux qui doivent tre satisfaits, sous peine de voir appara tre des pro-bl mes pouvant exiger l'intervention d'autrui jusqu' ce que la personne puisse se reprendre en main. 8 Dans sa d finition des soins infirmiers Nancy Ropert9 consid re l' tre humain comme un syst me ouvert situ sur un continuum d pendance/ind interventions de soins infirmiers permettent la personne de faire face aux situations de vie entre d pendance et ind pendance : dans le contexte des soins de sant et dans des proportions diverses, les soins infirmiers ont pour but d'aider une personne progresser vers le p le d'une ind pendance maxi-mum pour elle dans chacune des activit s de la vie quotidienne, de l'aider y rester, de l'aider faire face lors de tout mouvement vers le p le de la d pen-dance et finalement parce que l'homme est un tre mortel, de l'aider mourir avec dignit.

8 Accomplissement personnelestime de soi, et des autresamour, appartenances curit physiologiqueFigure Pyramide des besoins Cette conception bas e sur la notion de besoins fondamentaux doit per-mettre de rechercher les manifestations d'ind pendance ou de d pendance dans la satisfaction des besoins fondamentaux ainsi que les sources de dif-ficult qui peuvent tre d'ordre physique, psychologique, li es un manque de connaissance ou une carence dans l'environnement mat riel et humain. L'infirmi re va identifier ainsi les ressources et les limites de la personne soign e et de son entourage et co-construire avec eux le projet de Doenges ME, Moorhouse MF, Burley JT. Application de la d marche de soins et des dia-gnostics infirmiers .

9 Paris, Maloine, Roper N. A model for nursing and nursology. J Adv Nurs 1976 ; 1(3) : 219 213/29/2014 8:43:19 AM22 Relation d'aide en soins infirmiersPour R. Rizzo Parse10 (1981), la personne est un tre en devenir, en perp -tuelle recherche d'elle-m me. Elle est libre de choisir, ce qui la rend impr visible et toujours est une entit aux dimensions biologique, psychologique, spirituelle et sociale consid rer aux diff rents ges de la sant La sant est un concept difficile d finir, elle int resse diff rents champs (m dical, sciences humaines, philosophique, ). La notion de sant concerne la fois l'homme et le monde. 11 Certains facteurs soci taux influencent la sant comme la politique de sant men e dans le pays, l'acc s aux soins , l' tat En France la cr ation de la s curit sociale a ren-forc le lien entre sant et soci t , lien qui se consolide avec la politique de sant publique (mesures prises au moment de la canicule, plan cancer, plan ).

10 Des facteurs environnementaux (pollution, conditions de ), d'autres en lien avec des choix de vie (pratiquer un sport, fumer ou ) peuvent influencer la sant des personnes. Chaque homme a sa propre percep-tion de la sant , elle le concerne dans son unicit . L' volution de la notion de sant en fait un probl me public, national et international d'o une d finition tr s large de la sant donn e par l'Organisation mondiale de la sant (OMS). Elle a t valid e par les repr sentants de soixante et un tats et n'a pas t modifi e depuis 1946 : La sant est un tat de complet bien- tre physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmit.


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