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DISCOURS DE BIENVENUE - Institut de Développement et d ...

DISCOURS DE BIENVENUE DU PRESIDENT DU COMITE D ORGANISATION/ DOCUMENT DE SUBSTANCE Majest s, Excellences, Eminents participants, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, C est avec une immense joie que nous vous accueillons l Institut de D veloppement et d Echanges Endog nes et que nous vous souhaitons la BIENVENUE . Etre l Institut de D veloppement et d Echanges Endog nes, c est, pour vous tous, pour nous tous, nous r unir chez nous, au M morial de concr tisation de la volont de la soci t civile africaine de contribuer au rayonnement des pays africains en tant qu actrice et productrice et non en tant que spectatrice et consommatrice. L IDEE, c est le M morial de la d termination de la Soci t Civile de s imposer par ses efforts et ses sacrifices, s imposer par l assomption de ses responsabilit s. Rarement les objectifs d une rencontre et le lieu de la rencontre auront pr sent une co ncidence, une identit et une convergence aussi frappantes. C est dire que le Soci t Civile, en Afrique, commence s affirmer, mais il convient de relever la qualit de sa participation au d veloppement et au rayonnement de l Afrique.

bénéficiaires de vos heureuse initiatives. Et comme rien d’humain et de social n’est sans note discordante, il ... de savoir-faire et de savoirs, entre les acteurs de la vie sociale, les acteurs du développement, pour circonscrire les limites de la ... le respect des droits humains et de la gestion équilibrée pour un

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1 DISCOURS DE BIENVENUE DU PRESIDENT DU COMITE D ORGANISATION/ DOCUMENT DE SUBSTANCE Majest s, Excellences, Eminents participants, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, C est avec une immense joie que nous vous accueillons l Institut de D veloppement et d Echanges Endog nes et que nous vous souhaitons la BIENVENUE . Etre l Institut de D veloppement et d Echanges Endog nes, c est, pour vous tous, pour nous tous, nous r unir chez nous, au M morial de concr tisation de la volont de la soci t civile africaine de contribuer au rayonnement des pays africains en tant qu actrice et productrice et non en tant que spectatrice et consommatrice. L IDEE, c est le M morial de la d termination de la Soci t Civile de s imposer par ses efforts et ses sacrifices, s imposer par l assomption de ses responsabilit s. Rarement les objectifs d une rencontre et le lieu de la rencontre auront pr sent une co ncidence, une identit et une convergence aussi frappantes. C est dire que le Soci t Civile, en Afrique, commence s affirmer, mais il convient de relever la qualit de sa participation au d veloppement et au rayonnement de l Afrique.

2 Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Nous tenons rendre un hommage bien m rit aux autorit s politiques qui se sont impos s le devoir d tre pr sentes au Rendez-vous du donner et du recevoir des organismes d la Soci t Civile d Afrique parce qu elles sont convaincues de la n cessaire implication de la Soci t Civile dans les politiques de d veloppement national et continental. Les autorit s politiques, ici pr sentes, rassurent le quant ses efforts et sacrifices pour consolider le socle de la d mocratie. Votre vision optimiste, contrairement aux r serves et m fiantes surprenantes d autres d tenteurs du pouvoir vis- -vis de la , ouvre un horizon porteur de bonnes promesses des lendemains qui chantent r ellement. Vous vous d marquez des autorit s qui se r fugient dans des attitudes et comportements discriminatoires se traduisant par des d cisions fracassantes, au succ s pr caire sans lendemain. Vous tenez construire un avenir radieux s appuyant sur la dynamique participative qui seule peut permettre la d mocratie d d passer son cadre purement formel, dont le carcan exclusivement l gal est d pourvu de vie.

3 Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Les organisateurs du pr sent Colloque sont heureux de constater le gage d un partenariat plus promoteur que traduit la pr sence ici des repr sentants des organisations internationales et r gionales. Nous connaissons votre souci constant d identifier toujours plus d organismes efficaces de la Soci t Civile, pour renforcer l efficacit des initiatives que vous prenez pour le bien tre des pays o vous tes pr sents. Nous savons combien vous aimeriez voir le Soci t Civile plus performante et ancr e dans le processus de d veloppement. Nous n ignorons pas votre d termination encourager des projets susceptibles de couvrir la plupart des besoins des populations. Nous ne pouvons que vous adresser la gratitude sinc re des b n ficiaires de vos heureuse initiatives. Et comme rien d humain et de social n est sans note discordante, il se trouves que certaines ONG dont vous avez t les parrains- marraines sinon res- m res, n ont pas toujours r pondu l espoir et l attente plac s en elles.

4 L aire de facilit et de la culture de l aide dans laquelle elles ont vu le jour, a malheureusement fait de plusieurs d entre elles, des structures de captation des fonds et de branchement habile sur les syst mes de financement des bailleurs. Au fil des ann es, elles ont ignor le sens de l effort qui doit caract riser les organismes de la soci t civile anim s, par essence, par une volont g n rale toujours ardente et ferme. Notre colloque ne manquera pas de se poser la question de savoir si tous les organismes de la soci t civile se r duisent ces organisations non gouvernementales ! Majest s, Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, A quoi visons- nous, au juste, travers notre colloque ? Le d pliant du colloque indique, en six points, les objectifs vis s : 1) Effectuer un bilan des interventions des ONG en mati re de bonne gouvernance au cours des deux pr c dentes d cennies ; 2) Mieux appr hender la configuration et l tendue de la soci t civile ; 3) Examiner, avec discernement, les raisons de l auto prise en charge de la soci t civile et des revendications en direction de l Etat ; 4) Faire prendre conscience des rapports de compl mentarit entre l Etat, le secteur priv et la soci t civile reconnue comme le souverain ; 5) Se mettre l avant- garde pour la prise des initiatives requises par la mutation socio- conomique rapide ainsi que la mondialisation dont il faut cerner les domaines.

5 6) Mettre la disposition de la soci t civile Panafricaine un cadre de concertation permanent pour l investigation, la conqu te et le partage des informations strat giques, gr ce un m canismes simple, souple, pour la synergie dans les analyses et les r actions relatives aux probl mes communs. En d autres termes, il s agit pour nous : - De nous mettre au service des populations africaines en clarifiant le concept et la notion de soci t civile que tout le monde utilise d sormais, vaille que vaille, sans discernement ; - Nous mettre au service des communaut s africaines pour rendre plus diaphanes les exigences et possibilit s que pr sente l acceptation de la soci t civile, pour le d veloppement du continent africain ; - Mieux lucider les devoirs qui incombent la soci t civile sur les plans national et continental ; - Prendre conscience de l tendue du champ d action qu impliquent les activit s de la soci t civile de par le monde ; - Mieux saisir les opportunit s pour apporter, tous points de vue, la contribution des citoyens d Afrique l uvre de l Etat.

6 POUR CE FAIRE, QUELS SONT LES TERMES DE REFERENCE DE NOS TRAVAUX ? Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Les termes de r f rence de notre colloque sont pr cis. Nous avons pour mission de : - Etablir un espace de dialogue consistant en changes d exp riences, de savoir-faire et de savoirs, entre les acteurs de la vie sociale, les acteurs du d veloppement, pour circonscrire les limites de la soci t civile, lui d couvrant une acception op ratoire et pratique ou, tout au moins, une repr sentation sociale exacte et ad quate ; - Partir des pratiques des mouvements associatifs, pour d boucher sur des actions pertinentes initier, compte tenu surtout des devoirs de la soci t civile en suivant des indicateurs sociaux convaincants de la renaissance de son statut ; - Esquisser une strat gie pour relever la qualit et surtout la pertinence des prestations de service des organismes qui affirment agir au nom de la soci t civile. En bref, notre m thodologie est d changer nos exp riences pour construire la soci t civile en Afrique.

7 POURQUOI, D EMBLEE, LE CADRE PANAFRICAIN ? C est incontestablement, dans le contexte de l int gration africaine, que la n cessit de la manifestation de la soci t civile africaine s impose. Nous devons doter la soci t civile d un caract re transnational et international vital, lui permettant de compl ter le cadre st rile des actions des d cideurs de l OUA qui nous montrent, tous les ans et tous les jours, qu ils n ont rien d cider. Tout est attendu de l ext rieur de l Afrique. N est-ce pas gr ce aux organismes de la soci t civile, leurs initiatives d terminantes que le Conseil de l Europe ou l Union Europ enne r alise des prouesses ou avanc es notables ? N est- ce pas gr ce aux initiatives de la soci t civile internationale que l ONU parvient la r alisation de ce qui d borde le cadre traditionnel des Etats souverains territoriaux ? Si, dans d autres contextes qui ne sont pas toujours b n fiques pour l Afrique, on part du monde multipolaire avec des acteurs transnationaux les consid rations nationales, si l on insiste sur la despatialisation des activit s, la globalisation, pour nous Africains, n est ce pas le minimum ou optimum op rationnel d insister sur le cadre panafricain ?

8 Ne manquons pas d tre l coute de l anthropologue qui nous dit que les formations tatiques ne sont pas une constante de l histoire des soci t s humaines, quelles ne sont pas l aboutissement n cessaire d une volution, unilat rale. Pourquoi met-on sous l teignoir, pourquoi livre- t- on la critique rongeuse des rats, l instrument capital d implication continentale des initiatives que la charte africaine de participation populaire au d veloppement et la transformation de l Afrique, la charte d Arusha, adopt e en 1990 par des associations africaines et internationales, les gouvernements et les organisations des nations unies, marquant la reconnaissance et la concr tisation du r le que les organisations de la soci t civile locale, internationale et transnationale sont appel s jouer dans le redressement de l Afrique ? la charte d Arusha ne contient- elle pas la proposition d un d veloppement qui passe, la fois, par la d mocratisation des institutions africaines et par la participation active de la soci t civile par la voie, notamment, de ses r seaux associatifs ?

9 La charte d Arusha n insiste-elle pas sur l opportunit de se f d rer, de mettre en r seau les mouvements nationaux de fa on accro tre leur responsabilit , leur pouvoir de n gociation, leur capacit de pression ? Eh bien, l Observatoire Panafricain de la soci t civile propos se situera dans ce contexte de la n cessit de la prise en compte du cadre de l int gration africaine comme cadre d terminant quant l efficacit de nos initiatives. Majest s, Excellences, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Sommes-nous s rs de penser la m me r alit s, quand, jusqu pr sent, nous avons employ le mot soci t civile ? Est-ce superf tatoire de vouloir pr ciser les acceptions du concept de la soci t civile ? Le mot Soci t civile a toujours exist . Mais, il convient d op rer des nuances et distinctions dans les emplois qu on en fait dans diff rents contextes, diff rentes p riodes. Disons que, de nos jours, nous avons affaire une r alit massue, une r alit massive, une r alit omnipr sente dans le cadre de l analyse des conditions de fonctionnement de la cit en r gime d mocratique.

10 Son caract re poignant, pr gnant contraignant, am ne les acteurs politiques des jeux de dissimulation, d affinement des pratiques frauduleuses, de renforcement des rapports de client le en traitant les probl mes de la soci t civile travers cette r alit massue, cette r alit massives, il est permis de d celer quatre strates s mantiques : - le concept enjeu, - le concept philosophique, - le concept sociologique, - le concept r v lateur des jeux politiciens. Le concept enjeu : c est depuis deux ou trois d cennies qu il a cours. C est avec Transparency International, la Banque Mondiale et le Fonds Mon taire International que cet aspect de concept enjeu a pris toute son importance. C est le contexte des politiciens d ajustement structurel visant au r tablissement des grands quilibres macro- conomiques, l assainissement des finances publiques la r union des conditions requises par une croissance qui a mis en exergue, ou plut t, remis au go t du jour, la soci t civile, ces deux ou trois derni res d cennies.


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