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SÉQUENCE 1 Les femmes sont des hommes comme les autres ...

S QUENCE 1 Les femmes sont des hommes comme les autresObjet d' tudeLa question de l'homme dans les genres argumentatifs du XVI me si cle nos joursUn groupement de textesUn groupement de textes autour de la condition f minine Probl matiqueEn 2016, les revendications f ministes sont-elles toujours d'actualit ?Notions abord es Argumentation directe, indirecte ; strat gies argumentatives ( types de raisonnement, types d'argument). Convaincre, persuader, d lib rer. Les registres litt raires privil gi s dans le texte argumentatif. Les Lumi lectures analytiques Texte 1-Olympe de Gouges, D claration des droits de la femme et de la citoyenne. 1791. Texte 2-George Sand, Texte 3-Driss Chra bi, La Civilisation, ma m re ! 1972.

sciences et dégénéré, dans ce siècle de lumières et de sagacité,2 dans l'ignorance la plus crasse3, il veut commander en despote4 sur un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles ; qui prétend jouir de la Révolution, et réclamer ses droits à l'égalité, pour ne rien dire de plus.

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1 S QUENCE 1 Les femmes sont des hommes comme les autresObjet d' tudeLa question de l'homme dans les genres argumentatifs du XVI me si cle nos joursUn groupement de textesUn groupement de textes autour de la condition f minine Probl matiqueEn 2016, les revendications f ministes sont-elles toujours d'actualit ?Notions abord es Argumentation directe, indirecte ; strat gies argumentatives ( types de raisonnement, types d'argument). Convaincre, persuader, d lib rer. Les registres litt raires privil gi s dans le texte argumentatif. Les Lumi lectures analytiques Texte 1-Olympe de Gouges, D claration des droits de la femme et de la citoyenne. 1791. Texte 2-George Sand, Texte 3-Driss Chra bi, La Civilisation, ma m re ! 1972.

2 Texte 4-Virginie Despentes, King Kong th orie, 2006 , pr ambule. Ligne 1 40 jusqu' d sirable . Les documents compl mentaires Corpus autour de l'ali nation des femmes par le quotidien: textes extraits de La Femme gel e d'Annie Ernaux, A l'abri de rien d'Olivier Adam et photogramme de la s rie Mad men. Articles du Magazine litt raire sur le f minisme, n 566 : pr sentation d'Olympe de Gouges par Michelle Perrot, Caricature d'une r union de femmes de lettres (Estampe de Henri G rad Fontallard), article de Michelle Perrot sur Georges Sand. Corpus autour de la vision de la jeunesse : Extraits du Cid de Corneille, de la Lettre la jeunesse d'Emile Zola, des Grands cimeti res sous la lune de Georges Bernanos et affiche de mai 68 Sois jeune et tais-toi Extrait d'un pamphlet de Philippe Murray, Les Olympiades de la terreur Etude de l'image Ouverture de Mustang, film de Deniz Gamze Erg ven Annette Messager, Tortures volontairesSynth seL'argumentation directe et l'argumentation indirecte : quelle forme argumentative para t tre la plus efficace ?

3 1 Lecture cursive Nous sommes tous des f ministes Chimananda N Gozie Adichie Travail personnel Choix d'un document ( statistiques, articles de journal, affiche, pub, texte litt raire, tableau, photo etc) qui met en lumi re la condition dela femme contemporaine. Document choisi :..2S quence 1: Les femmes sont des hommes comme les Aucun pays dans le monde ne peut aujourd'hui se pr valoir d' tre parvenu instaurer l' galit entreles hommes et les femmes , Emma Watson, actrice britannique et ambassadrice de bonne volont pour l'ONU analytiquesTexte 1-Olympe de Gouges, D claration des droits de la femme et de la citoyenne. 1791 Texte 2-George Sand, 3-Driss Chra bi La Civilisation, ma m re ! 4-Virginie Despentes, King Kong th orie, 2006 , pr 1-Olympe de Gouges, pr ambule La D claration de la femme et de la citoyenne, es-tu capable d' tre juste ?

4 C'est une femme qui t'en fais la question ; tu ne lui teras pas du moins ce droit . Dis moi : Qui t'a donn le souverain empire d'opprimer mon sexe ? Ta force ?Tes talents ? Observe le cr ateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans toute sa grandeur, dont tusembles vouloir te rapprocher, et donne-moi si, tu l'oses, l'exemple de cet empire aux animaux, consulte les l ments, tudie les v g taux, jette enfin un coup d' ilsur toutes les modifications de la mati re organis e ; et rends-toi l' vidence quand je t'en offre lesmoyens ; cherche, fouille et distingue, si tu le peux, les sexes dans l'administration de la tu les trouveras confondus, partout ils coop rent avec un ensemble harmonieux ce chef-d'oeuvre 10L'homme seul s'est fagot 1 un principe de cette exception.

5 Bizarre, aveugle, boursoufl desciences et d g n r , dans ce si cle de lumi res et de sagacit ,2 dans l'ignorance la plus crasse3, ilveut commander en despote4 sur un sexe qui a re u toutes les facult s intellectuelles ; qui pr tendjouir de la R volution, et r clamer ses droits l' galit , pour ne rien dire de plus. Les m res, les filles, les s urs, repr sentantes de la nation, demandent d' tre constitu es en15assembl e nationale. Consid rant que l'ignorance, l'oubli ou le m pris des droits de la femme, sontles seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont r solu d'exposerdans une d claration solennelle5, les droits naturels, inali nables6 et sacr s de la femme ; afin quecette d claration, constamment pr sente tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesseleurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir des femmes ; et ceux du pouvoir des20hommes, pouvant tre chaque instant compar s avec le but de toute institution politique, en soientrespect s.

6 Afin que les r clamations des citoyennes, fond es d sormais sur des principes simples etincontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes m urs, et au bonheur detous. En cons quence, le sexe sup rieur en beaut comme en courage dans les souffrances25maternelles, reconna t et d clare, en pr sence et sous les auspices de l' tre supr me, les Droitssuivants de la femme et de la citoyenne. Texte 2-George Sand, Indiana, III, 11, est mari e au colonel Delmare, un officier en retraite, autoritaire et brutal. Lorsque celui-ci luiannonce qu'ils sont ruin s et doivent partir, elle s'enfuit. Ramen e chez elle par son cousin, elle est ramen echez Delmare, en entendant les impr cations de son mari, se sentit plus forte qu elle nes y attendait.

7 Elle aimait mieux ce courroux qui la r conciliait avec elle-m me, qu une g n rosit quie t excit ses remords. Elle essuya la derni re trace de ses larmes, et rassembla un reste de forcequ elle ne s inqui tait pas d puiser en un jour, tant la vie lui pesait. Quand son mari l aborda d un5air imp rieux et dur, il changea tout d un coup de visage et de ton, et se trouva contraint devant elle,mat par la sup riorit de son caract re. Il essaya alors d tre digne et froid comme elle ; mais il n enput jamais venir bout. Daignerez-vous m apprendre, madame, lui dit-il, o vous avez pass la matin e et peut- tre la nuit ? 10 Cepeut- tre apprit madame Delmare que son absence avait t signal e assez tard. Soncourage s en augmenta.

8 Non, Monsieur, r pondit-elle, mon intention n est pas de vous le dire. Delmare verdit de col re et de fagoter : s'habiller sans go t ni l : p n tration d'esprit qui fait comprendre les choses les plus difficiles. Synonyme : perspicacit .3 Crasse : : 1-chef d'Etat qui s'arroge un pouvoir absolu, sans contr le. 2-personne qui exerce sa domination sur son : qui pr sente une gravit , une importance particuli nable : les droits inali nables sont ceux dont on ne peut pas tre priv En v rit , dit-il d une voix chevrotante, vous esp rez me le cacher ?15- J y tiens fort peu, r pondit-elle d un ton glacial. Si je refuse de vous r pondre, c estabsolument pour la forme. Je veux vous convaincre que vous n avez pas le droit de m adresser Je n en ai pas le droit , mille couleuvres !

9 Qui donc est le ma tre ici, de vous ou de moi ?qui donc porte une jupe et doit filer une quenouille ? Pr tendez-vous m ter la barbe du menton ?20 Cela vous sied bien, femmelette !-Je sais que je suis l esclave et vous le seigneur. La loi de ce pays vous a fait mon ma pouvez lier mon corps, garrotter mes mains, gouverner mes actions. Vous avez le droitdu plus fort, et la soci t vous le confirme ; mais sur ma volont , Monsieur, vous ne pouvez rien,25 Dieu seul peut la courber et la r duire. Cherchez donc une loi, un cachot, un instrument de supplicequi vous donne prise sur elle ! c est comme si vouliez manier l air et saisir le vide !-Taisez-vous, sotte et impertinente cr ature ; vos phrases de roman nous pouvez m imposer silence, mais non m emp cher de imb cile, morgue de vermisseau !

10 Vous abusez de la piti qu on a de vous ! Mais 30vous verrez bien qu on peut dompter ce grand caract re sans se donner beaucoup de ne vous conseille pas de le tenter, votre repos en souffrirait, votre dignit n y croyez ? dit-il en lui meurtrissant la main entre son index et son pouce. -Je le crois, dit-elle sans changer de 3-Driss Chra bi, La Civilisation ma m re, 'action se d roule au Maroc, Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le narrateur, alorslyc en, nous montre les diff rences entre le monde ext rieur occidentalis et sa maison, dans laquelle lam re maintient vivantes les coutumes ancestrales de son avec son fr re, ils font sortir leur m re,lui ach tent des v tements occidentaux, l'emm nent au cin ma.


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