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La condition féminine : de l’objet au sujet

La condition f minine : de l' objet au sujet ? Pour cerner le th me et entrer dans la probl matique : I. Documents textuels ( Les l ves doivent lire et donner une appr ciation critique du livre et d'un extrait photocopi au choix). Litt rature : Choderlos de Laclos Les liaisons dangereuses Simone de Beauvoir Le deuxi me sexe Charles Juliet Lambeaux ( la premi re partie seulement ). Annie Ernaux la Place Isabelle Allonso Pourquoi je suis chienne de garde Laffont 2001. Voir aussi sur Internet Etudes th matiques ( rendre compte d'un aspect concernant la condition f minine partir de th mes propos s). Les femmes au Japon.

transfert sur le terrain de la spiritualité, de la morale et du sentiment, que . facilite son caractère non lucratif et « désintéressé ». Le fait que le travail domestique de la femme n'a pas d'équivalent en argent contribue en effet à le dévaluer, à ses yeux mêmes, comme si ce temps sans valeur marchande était ...

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1 La condition f minine : de l' objet au sujet ? Pour cerner le th me et entrer dans la probl matique : I. Documents textuels ( Les l ves doivent lire et donner une appr ciation critique du livre et d'un extrait photocopi au choix). Litt rature : Choderlos de Laclos Les liaisons dangereuses Simone de Beauvoir Le deuxi me sexe Charles Juliet Lambeaux ( la premi re partie seulement ). Annie Ernaux la Place Isabelle Allonso Pourquoi je suis chienne de garde Laffont 2001. Voir aussi sur Internet Etudes th matiques ( rendre compte d'un aspect concernant la condition f minine partir de th mes propos s). Les femmes au Japon.

2 Les femmes dans l'Histoire L' cole et les femmes Les femmes et le sport Les femmes et le monde du travail. Les femmes et la vie de couple . II. Internet : 1. Taper condition f minine et cliquer sur Yahoo ! Actualit s. condition f minine La page ouverte, choisir dans la rubrique Revue de presse ce qui para t int ressant. 2. Voir la s quence toute pr te sur 3. Site int ressant par la diversit . des th mes abord s : IVG, harc lement sexuel, les mariages forc s . III Documentaire TV Zone Interdite du dimanche 2 mars 2003 Filles des Cit s 1h SYNTHESE DE DOCUMENTS : dossier suivi de son corrig . Des quatre documents ci-joints, vous ferez une synth se ordonn e, concise et objective sur l' volution du r le des femmes dans la soci t.

3 Vous terminerez par une conclusion personnelle donnant votre point de vue sur ce sujet . 1999. 1) Pierre BOURDIEU, La domination masculine, Editions du Seuil, 1998. 2) Jean-Jacques ROUSSEAU, mile ou de l' ducation, 1782, R dit par , 1966. 3) Christian BAUDELOT et Roger ESTABLET, Allez les filles! Editions du Seuil, 1992. 4) Les clefs de l'info, Article du Monde, avril 1997. Document 1. Etant exclues de l'univers des choses s rieuses, des affaires publiques, et tout sp cialement conomiques, les femmes sont rest es longtemps cantonn es dans l'univers domestique et dans les activit s associ es la reproduction biologique et sociale de la lign e; activit s (maternelles notamment) qui, m me si elles sont apparemment reconnues et parfois rituellement c l br es, ne le sont que pour autant qu'elles restent subordonn es aux activit s de production, seules.

4 Recevoir une v ritable sanction conomique et sociale, et ordonn es par rapport aux int r ts mat riels et symboliques de la lign e, c'est- -dire des hommes. C'est ainsi qu'une part tr s importante du travail domestique qui incombe aux femmes a encore aujourd'hui pour fin, dans beaucoup de milieux, de maintenir la solidarit et l'int gration de la famille en entretenant les relations de parent . et tout le capital social par l'organisation de toute une s rie d'activit s sociales - ordinaires, comme les repas o toute la famille se retrouve, ou extraordinaires, comme les c r monies et les f tes (anniversaires, etc.)

5 Destin es c l brer rituellement les liens de parent et assurer l'entretien des relations sociales et du rayonnement de la famille, ou les changes de cadeaux, de visites, de lettres ou de cartes postales et d'appels t l phoniques. Ce travail domestique reste pour l'essentiel inaper u, ou mal vu (avec, par exemple, la d nonciation rituelle du go t f minin pour le bavardage, au t l phone ) et, lorsqu'il s'impose au regard, il est d r alis par le transfert sur le terrain de la spiritualit , de la morale et du sentiment, que facilite son caract re non lucratif et d sint ress . Le fait que le travail domestique de la femme n'a pas d' quivalent en argent contribue en effet le d valuer, ses yeux m mes, comme si ce temps sans valeur marchande tait sans importance et pouvait tre donn sans contrepartie, et sans limites, d'abord aux membres de la famille, et surtout aux enfants (on a ainsi observ que le temps maternel peut plus facilement tre interrompu), mais aussi l'ext rieur, pour des t ches b n voles, l'Eglise, dans des institutions charitables ou, de plus en plus, dans des associations ou des partis.

6 Souvent cantonn es dans des activit s non r mun r es et peu port es de ce fait penser en termes d' quivalence du travail en argent, les femmes sont, beaucoup plus souvent que les hommes, dispos es au b n volat, religieux ou caritatif notamment. BOURDIEU P., La domination masculine, Chap. III, Editions du Seuil, septembre 1998. Document 2. Il ne convient donc pas un homme qui a de l' ducation de prendre une femme qui n'en ait point, ni par cons quent dans un rang o l'on ne saurait en avoir. Mais j'aimerais encore cent fois mieux une fille simple et grossi rement lev e, qu'une fille savante et bel esprit, qui viendrait tablir dans ma maison un tribunal de litt rature dont elle se ferait la pr sidente.

7 Une femme bel esprit est le fl au de son mari, de ses enfants, de ses amis, de ses valets, de tout le monde. De la sublime l vation de son beau g nie, elle d daigne tous ses devoirs de femme, et commence toujours par se faire homme la mani re de mademoiselle de l'Enclos (1). Au dehors, elle est toujours ridicule et tr s justement critiqu e, parce qu'on ne peut manquer de l' tre aussit t qu'on sort de son tat et qu'on n'est point fait pour celui qu'on veut prendre. Toutes ces femmes grands talents n'en imposent jamais qu'aux sots. On sait toujours quel est l'artiste ou l'ami qui tient la plume ou le pinceau quand elles travaillent; on sait quel est le discret homme de lettres qui leur dicte en secret leurs oracles.

8 Toute cette charlatanerie est indigne d'une honn te femme. Quand elle aurait de vrais talents, sa pr tention les avilirait. Sa dignit est d' tre ignor e ; sa gloire est dans l'estime de son mari ; ses plaisirs sont dans le bonheur de sa famille. Lecteurs, je m'en rapporte vous-m mes, soyez de bonne foi : lequel vous donne meilleure opinion d'une femme en entrant dans sa chambre, lequel vous la fait aborder avec plus de respect, de la voir occup e des travaux de son sexe, des soins de son m nage, environn e des hardes de ses enfants, ou de la trouver crivant des vers sur sa toilette, entour e de brochures de toutes les sortes et de petits billets peints de toutes les couleurs ?

9 Toute fille lettr e restera fille (2) toute sa vie quand il n'y aura que des hommes sens s sur la terre. ROUSSEAU J. J., Emile ou de l' ducation, 1762, R dit par 1966. (1) : Ninon de Lenclos (1616-1706) : femme de lettres, connue pour la libert . de ses m urs et son ind pendance d'esprit qui lui valurent d' tre guillotin e. (2) : fille : c libataire Document 3. A qualification gale, quel que soit le secteur d'emploi, les salaires f minins sont toujours inf rieurs aux salaires masculins : dans l'industrie, carts de 11 %. chez les man uvres, de 14 % chez les ouvriers sp cialis s, de 19 % chez les ouvriers professionnels, de 17 % chez les techniciens, de 24 % chez les contrema tres, de 24 % chez les cadres, de 48 % chez les cadres sup rieurs.

10 Dans les assurances, o les diff rences sont moindres, ils passent de 3 % chez les employ s 10 % chez les employ s hautement qualifi s, 20 % chez les cadres et 35 % chez les cadres sup rieurs. Dans tous les secteurs, les carts entre les hommes et les femmes s'accroissent quand on monte dans la hi rarchie des qualifications. Le fait ne peut tre imput une moindre valorisation par les femmes de leur exp rience professionnelle. Tout se passe comme si la fonction de responsabilit . comportait d s la d finition de l'emploi une destination masculine. On peut confirmer cette interpr tation des faits en observant que les carts entre hommes et femmes sont plus forts quand, un niveau de qualification donn , la mixit est tr s faible.


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