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MALADIE DE RENDU-OSLER - Orphanet

Plauchu H.,Dupuis-Girod MALADIE de RENDU-OSLER . Encyclop die Orphanet . Septembre DE RENDU-OSLERR sum IntroductionD finition pid miologieDescription clinique et diagnostic tiologie, physiopathologiePrise en chargeConclusionR f rencesAuteurs : Henri Plauchu, Sophie Dupuis-Girod*Correspondance : ; scientifique : Professeur Lo c Guillevin Date de cr ation : Septembre 2009R sum La MALADIE de RENDU-OSLER (ou t langiectasies h morragiques h r ditaires) est une dysplasie vasculaire consti-tutionnelle associant manifestations h morragiques, t langiectasies cutan omuqueuses, et shunts visc raux par malformations art rioveineuses. L ensemble de ces signes se transmet dans les familles selon une h r dit do-minante autosomique.

1907 (maladie de Rendu-Osler-Weber ou Morbus-Osler dans les pays germaniques), a été immédia-tement rebaptisée hereditary hemorrhagica telangiectasia (HHT), par l’américain Hanes en 1909. La maladie est due à un trouble de la fabrication des vaisseaux (vasculogenèse) et à une perturbation de

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1 Plauchu H.,Dupuis-Girod MALADIE de RENDU-OSLER . Encyclop die Orphanet . Septembre DE RENDU-OSLERR sum IntroductionD finition pid miologieDescription clinique et diagnostic tiologie, physiopathologiePrise en chargeConclusionR f rencesAuteurs : Henri Plauchu, Sophie Dupuis-Girod*Correspondance : ; scientifique : Professeur Lo c Guillevin Date de cr ation : Septembre 2009R sum La MALADIE de RENDU-OSLER (ou t langiectasies h morragiques h r ditaires) est une dysplasie vasculaire consti-tutionnelle associant manifestations h morragiques, t langiectasies cutan omuqueuses, et shunts visc raux par malformations art rioveineuses. L ensemble de ces signes se transmet dans les familles selon une h r dit do-minante autosomique.

2 La pr valence de la MALADIE en France est de 1/6 000 1/8 500. Le diagnostic est clinique et repose sur la triade habituelle : pistaxis chroniques et an miantes, t langiectasies cutan omuqueuses (de lo-calisations vocatrices) et caract re h r ditaire de ces signes transmis familialement en dominance autosomique. La p n trance est quasi compl te l ge de 50 ans. Les complications visc rales donnent une expression tr s variable la MALADIE : les malformations art rioveineuses pulmonaires peuvent se d clarer par des abc s c r -braux ou des accidents isch miques transitoires, des signes d hypoxie chronique ou de rupture h morragique ; les malformations art rioveineuses neurologiques peuvent donner des signes de compression ou tre h morragiques ; les malformations art rioveineuses h patiques, longtemps latentes, ne deviennent cliniquement s v res que dans une tr s petite proportion de sujets ; les malformations art rioveineuses digestives, h morragiques, accentuent l an mie chronique.

3 La MALADIE est d origine g n tique ; deux g nes (ALK1 et FA/6) impliqu s dans la voie de si-gnalisation du transforming growth factor b ta sont actuellement identifi s. L hom ostasie vasculaire des vaisseaux capillaires est perturb e, permettant l accumulation dans le temps de t langiectasies et de fistules art rioveineuses successives et volutives. La prise en charge de la MALADIE comporte celle de l an mie, la pr vention et le traite-ment des pistaxis. La prise en charge des malformations art rioveineuses repose sur leur d tection pr coce et la possibilit de les occlure par radiologie interventionnelle. Centre national de r f rences MALADIE de RENDU-OSLER , service de g n tique clinique, h pital H tel-Dieu, Univer-sit Claude Bernard-Lyon1, 69288 Lyon Cedex 02, FrancePlauchu H.

4 ,Dupuis-Girod MALADIE de RENDU-OSLER . Encyclop die Orphanet . Septembre MALADIE d crite par Rendu en 18961, description compl t e par Osler en 1902 et par Weber en 1907 ( MALADIE de RENDU-OSLER -Weber ou Morbus-Osler dans les pays germaniques), a t imm dia-tement rebaptis e hereditary hemorrhagica telangiectasia (HHT), par l am ricain Hanes en 1909. La MALADIE est due un trouble de la fabrication des vaisseaux (vasculogen se) et une perturbation de l entretien (angiogen se) et de la r gulation des vaisseaux (hom ostasie). La l sion de base est une dilatation des vaisseaux distaux (t l -angio-ectasie). Cette l sion se manifeste par une tendance h -morragique lorsqu elle est cutan e ou muqueuse.

5 Ce m me type de l sion, lorsqu elle est situ e dans un organe, se traduit par l installation d un shunt art rioveineux entre les art rioles et les veinules qui s exprime de fa on d pendante du visc re o il s installe (fig. 1). Si la MALADIE ne b n ficie pas encore d un traitement tiologique de sa cause g n tique, les diverses manifestations visc rales peuvent tre trait es et leurs complications majoritairement vit dysplasie vasculaire constitutionnelleLa MALADIE de RENDU-OSLER est une dysplasie vasculaire constitu-tionnelle sans perturbation de la coagulation. Son diagnostic est d abord clinique2. Il est affirm sur la pr sence de la triade clinique classique associant des pistaxis r cidivantes, des t langiecta-sies cutan o-muqueuses et visc rales et une h r dit autosomi-que dominante.

6 La p n trance de la MALADIE est forte, compl te au-del de 55 ans. La variabilit d expression est illustr e par l existence, dans une proportion variant de 0 plus de 50 %, de signes associ s correspondant des manifestations visc rales (digestives, pulmonaires, h patiques et neurologiques) et leurs complications, trompeuses car d un organe elles peuvent se tra-duire travers un autre diagnostic diff rentiel concerne des maladies voisines ayant des signes communs, tels le CREST syndrome, le syndrome de Raynaud, ou les t langiectasies h r ditaires b nignes (g ne lo-calis ).10000 malades probables en m connue avant les ann es 1980, cette MALADIE tait r per-tori e comme tr s rare (moins de 1/50 000 sujets).

7 Le regain d in-t r t d la d couverte de concentrations g ographiques de la maladie3 (en France, 1/1 300 habitants dans l Ain et 1/2 500 dans le Jura ; l le de Fionie au Danemark et les Antilles Hollandaises) et l enqu te pid miologique d velopp e en France dans les ann es 1980 sur l ensemble du pays permettent d affirmer une pr valence de la MALADIE sup rieure 1/8 460 en r gion Rh ne-Alpes (pour les naissances entre 1910 et 1920). Le recrutement actuel permet d valuer l incidence en France 1/6 000, soit un nombre de malades probables autour de 10 diagnostic est cliniqueLe diagnostic est effectu partir de plusieurs signes d appel (fig. 2) H.,Dupuis-Girod MALADIE de RENDU-OSLER .

8 Encyclop die Orphanet . Septembre triade clinique habituelleLe diagnostic est port sur la pr sence de trois signes : des pistaxis r p t es, chroniques, banalis es par l ensem-ble de la famille tant qu elles n ont pas conduit une an mie chronique, qui doivent faire voquer le diagnostic de la mala-die ; ces saignements de nez surviennent un ge moyen de 11 ans dans la forme clinique HHT1 et l ge moyen de 19 ans dans la forme HHT2 ; 50 60 % des sujets qui seront un jour confirm s malades saignent avant l ge de 20 ans ; des t langiectasies qui attirent l attention tardivement et sont relier syst matiquement toute pistaxis spontan e ; elles apparaissent par efflorescences tardives, souvent apr s 30 ans, mais leur recherche m ticuleuse peut aider plus pr co-cement au diagnostic, surtout si elles sont localis es sur les l vres (fig.)

9 3), la langue et les extr mit s des doigts, si ges tr s lectifs de cette manifestation ; l ensemble de la muqueu-se buccale est concern ainsi que les zones d couvertes, vi-sage et mains ; les avant-bras ne sont, en r gle g n rale, pas concern s ; le thorax peut avoir de trompeuses taches rubis (apparaissant vers la quarantaine), qui ne disparaissent pas la vitropression la diff rence des t langiectasies du RENDU-OSLER ; le caract re h r ditaire autosomique dominant qui est un des trois signes majeurs de la MALADIE , rencontr dans plus de 86 % au moment du diagnostic4 ; il n y a pas, en r gle g -n rale, de saut de g n ration, ni d in galit du sexe devant la MALADIE ; la p n trance est quasi compl te vers 50 complications visc ralesChacun des trois signes pr c dents peut tre remplac , dans la d marche diagnostique, par l existence d une manifestation visc -rale sp cifique.

10 L apparition inaugurale (ou dans une situation familiale ou personnelle de d ni des autres signes pr c dents) peut concerner le poumon, le syst me nerveux central, le foie ou l appa-reil malformations art rioveineuses pulmonaires5,6 sont multiples dans un tiers des cas. Elles peu-vent tre focales (plus faciles traiter) ou diffuses, concernant un lobule ou un lobe. Souvent asymp-tomatiques, elles sont parfois responsables d une hypox mie r fractaire (shunt droite-gauche), voire d une orthod oxie (l sions pr dominant aux bases), parfois associ es une hypocapnie, dans le cas d une hyperventilation chronique. Ces sympt mes sont souvent d couverts fortuitement ; une h mop-tysie d abondance variable est possible ; une dyspn e est rarement observ e.


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