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ROMÉO ET JULIETTE - crdp-strasbourg.fr

William Shakespeare ROM O ET JULIETTE Trag die en cinq actes en vers et en prose (1595) Traduction de Fran ois-Victor Hugo dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res Personnages ..4 ACTE PREMIER ..7 SC NE PREMI RE ..8 SC NE II ..18 SC NE SC NE IV ..26 SC NE ACTE SC NE PREMI RE ..39 SC NE II ..41 SC NE SC NE IV ..52 SC NE SC NE VI ..64 ACTE III ..66 SC NE PREMI RE ..67 SC NE II ..75 SC NE SC NE IV ..86 SC NE ACTE SC NE PREMI RE ..98 SC NE II ..103 3 SC NE SC NE IV ..108 SC NE ACTE V ..116 SC NE PREMI RE ..117 SC NE II ..120 SC NE propos de cette dition lectronique.

dre mon pouce en les regardant, et ce sera une disgrâce pour eux, s'ils le supportent. Abraham, à Samson. – Est-ce à notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? Samson. – Je mords mon pouce, monsieur. Abraham. – Est-ce à notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? Samson, bas à Grégoire. – La loi est-elle ...

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  201 o et juliette, Juliette

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1 William Shakespeare ROM O ET JULIETTE Trag die en cinq actes en vers et en prose (1595) Traduction de Fran ois-Victor Hugo dition du groupe Ebooks libres et gratuits Table des mati res Personnages ..4 ACTE PREMIER ..7 SC NE PREMI RE ..8 SC NE II ..18 SC NE SC NE IV ..26 SC NE ACTE SC NE PREMI RE ..39 SC NE II ..41 SC NE SC NE IV ..52 SC NE SC NE VI ..64 ACTE III ..66 SC NE PREMI RE ..67 SC NE II ..75 SC NE SC NE IV ..86 SC NE ACTE SC NE PREMI RE ..98 SC NE II ..103 3 SC NE SC NE IV ..108 SC NE ACTE V ..116 SC NE PREMI RE ..117 SC NE II ..120 SC NE propos de cette dition lectronique.

2 133 4 Personnages JULIETTE : Fille de Capulet Rom o : Fils de Montague Montague et Capulet : Chefs des deux maisons ennemies Lady Montague : Femme de Montague Lady Capulet : Femme de Capulet La nourrice : Nourrice de JULIETTE Mercutio : Parent du Prince et ami de Rom o Benvolio : Neveu de Montague et ami de Rom o Tybalt : Neveu de Lady Capulet Fr re Laurence : Moine franciscain Samson et Gr goire : Valets de Capulet Balthazar : Page de Rom o Abraham : Valet de Montague Pierre : valet de la nourrice P ris : Jeune seigneur Escalus : Prince de V rone 5 Un vieillard : Oncle de Capulet Fr re Jean : Religieux franciscain L apothicaire 6 PROLOGUE Le Ch ur Deux familles, gales en noblesse, Dans la belle V rone, o nous pla ons notre sc ne, Sont entra n es par d'anciennes rancunes des rixes nouvel-les O le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

3 Des entrailles pr destin es de ces deux ennemies A pris naissance, sous des toiles contraires, un couple d'amoureux Dont la ruine n faste et lamentable Doit ensevelir dans leur tombe l'animosit de leurs parents. Les terribles p rip ties de leur fatal amour Et les effets de la rage obstin e de ces familles, Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants, Vont en deux heures tre expos s sur notre sc ne. Si vous daignez nous couter patiemment, Notre z le s'efforcera de corriger notre insuffisance. 7 ACTE PREMIER 8 SC NE PREMI RE V rone. Une place publique.

4 Entrent Samson et Gr goire, arm s d' p es et de boucliers. Samson. Gr goire, sur ma parole, nous ne supporterons pas leurs brocards. Gr goire. Non, nous ne sommes pas gens porter le bro-cart. Samson. Je veux dire que, s'ils nous mettent en col re, nous allongeons le couteau. Gr goire. Oui, mais prends garde qu'on ne t'allonge le cou t t ou tard. Samson. Je frappe vite quand on m' meut. Gr goire. Mais tu es lent t' mouvoir. Samson. Un chien de la maison de Montague m' meut. Gr goire. Qui est mu, remue ; qui est vaillant, tient ferme ; cons quemment, si tu es mu, tu l ches pied.

5 Samson. Quand un chien de cette maison-l m' meut, je tiens ferme. Je suis d cid prendre le haut du pav sur tous les Montagues, hommes ou femmes. Gr goire. Cela prouve que tu n'es qu'un faible dr le ; les faibles s'appuient toujours au mur. 9 Samson. C'est vrai ; et voil pourquoi les femmes tant les vases les plus faibles, sont toujours adoss es au mur ; aussi, quand j'aurai affaire aux Montagues, je repousserai les hommes du mur et j'y adosserai les femmes. Gr goire. La querelle ne regarde que nos ma tres et nous, leurs hommes.

6 Samson. N'importe ! je veux agir en tyran. Quand je me serai battu avec les hommes, je serai cruel avec les femmes. Il n'y aura plus de vierges ! Gr goire. Tu feras donc sauter toutes leurs t tes ? Samson. Ou tous leurs pucelages. Comprends la chose comme tu voudras. Gr goire. Celles-l comprendront la chose, qui la senti-ront. Samson. Je la leur ferai sentir tant que je pourrai tenir ferme, et l'on sait que je suis un joli morceau de chair. Gr goire. Il est fort heureux que tu ne sois pas poisson ; tu aurais fait un pauvre merlan.

7 Tire ton instrument ; en voici deux de la maison de Montague. (Ils d gainent.) Entrent Abraham et Balthazar Samson. Voici mon p e nue ; cherche-leur querelle ; je serai derri re toi. Gr goire. Oui, tu te tiendras derri re pour mieux d guer-pir. Samson. Ne crains rien de moi. Gr goire. De toi ? Non, Morbleu. 10 Samson. Mettons la loi de notre c t et laissons-les com-mencer. Gr goire. Je vais froncer le sourcil en passant pr s d'eux, et qu'ils le prennent comme ils le voudront. Samson. C'est- -dire Comme ils n'oseront. Je vais mor-dre mon pouce en les regardant, et ce sera une disgr ce pour eux, s'ils le supportent.

8 Abraham, Samson. Est-ce notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? Samson. Je mords mon pouce, monsieur. Abraham. Est-ce notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? Samson, bas Gr goire. La loi est-elle de notre c t , si je dis oui ? Gr goire, bas Samson. Non. Samson, haut Abraham. Non, monsieur ce n'est pas votre intention que je mords mon pouce, monsieur ; mais je mords mon pouce, monsieur. Gr goire, Abraham. Cherchez-vous une querelle, mon-sieur ? Abraham. Une querelle, monsieur ? Non, monsieur !

9 Samson. Si vous en cherchez une, monsieur, je suis votre homme. Je sers un ma tre aussi bon que le v tre. Abraham. Mais pas meilleur. 11 Samson. Soit, monsieur. Entre, au fond du th tre, Benvolio ; puis, distance, der-ri re lui, Tybalt. Gr goire, Samson. Dis meilleur ! Voici un parent de no-tre ma tre. Samson, Abraham. Si fait, monsieur, meilleur ! Abraham. Vous en avez menti. Samson. D gainez, si vous tes hommes ! (Tous se met-tent en garde.) Gr goire, souviens-toi de ta ma tresse botte ! Benvolio, s'avan ant la rapi re au poing.

10 S parez-vous, imb ciles ! rengainez vos p es ; vous ne savez pas ce que vous faites. (Il rabat les armes des valets.) Tybalt, s' lan ant, l' p e nue, derri re Benvolio. Quoi ! l' p e la main, parmi ces marauds sans c ur ! Tourne-toi, Ben-volio, et fais face ta mort. Benvolio, Tybalt. Je ne veux ici que maintenir la paix ; rengaine ton p e, ou emploie-la, comme moi, s parer ces hommes. Tybalt. Quoi, l' p e la main, tu parles de paix ! Ce mot, je le hais, comme je hais l'enfer, tous les Montagues et toi. toi, l che ! Tous se battent.


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